Barling.fr: Difference between revisions

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Dans les années qui suivirent, l’entreprise gagna puis confirma une réputation enviable du fait des parfaites qualités de fumage de ses pipes, aussi bien que pour leur interprétation unique des formes classiques, ainsi que le développement de quelques « nouvelles » classiques. Bien qu’elle ne soit pas la première entreprise à avoir taillé des pipes de bruyère (cette distinction est revendiquée par Loewé qui fut le premier à offrir des pipes de bruyère aux fumeurs anglais en 1856 – « Loewé de Haymarket – 1926 ») l’entreprise Barling fournit des garnitures d’argent finement ouvragées aux têtes de bruyère tournées par les pipiers français. Finir des têtes de pipe tournées à St Claude et d’autres centres manufacturiers était une pratique courante parmi les fabricants britanniques  à la fin du XIXème et au début du XXème siècle.
Dans les années qui suivirent, l’entreprise gagna puis confirma une réputation enviable du fait des parfaites qualités de fumage de ses pipes, aussi bien que pour leur interprétation unique des formes classiques, ainsi que le développement de quelques « nouvelles » classiques. Bien qu’elle ne soit pas la première entreprise à avoir taillé des pipes de bruyère (cette distinction est revendiquée par Loewé qui fut le premier à offrir des pipes de bruyère aux fumeurs anglais en 1856 – « Loewé de Haymarket – 1926 ») l’entreprise Barling fournit des garnitures d’argent finement ouvragées aux têtes de bruyère tournées par les pipiers français. Finir des têtes de pipe tournées à [[Saint-Claude]] et d’autres centres manufacturiers était une pratique courante parmi les fabricants britanniques  à la fin du XIXème et au début du XXème siècle.


Dans son article devenu un classique « Mystérieuses Barling », écrit pour la sortie du numéro du printemps 2000 de Pipes and Tabacco Magazine, Tad Gage écrit que la Compagnie Barling ne tourna pas à proprement parler ses propres têtes jusqu’ autour de  1909. Jon Guss, s’appuyant sur une affirmation de Montague Barling dans une revue commerciale anglaise, Tobacco, donne l’année 1906 comme celle à partir de laquelle Barling commença à tourner ses propres têtes (Guss), à la suite d’une grève dévastatrice des pipiers français.
Dans son article devenu un classique « Mystérieuses Barling », écrit pour la sortie du numéro du printemps 2000 de Pipes and Tabacco Magazine, Tad Gage écrit que la Compagnie Barling ne tourna pas à proprement parler ses propres têtes jusqu’ autour de  1909. Jon Guss, s’appuyant sur une affirmation de Montague Barling dans une revue commerciale anglaise, Tobacco, donne l’année 1906 comme celle à partir de laquelle Barling commença à tourner ses propres têtes (Guss), à la suite d’une grève dévastatrice des pipiers français.
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Barling fournissait aussi des travaux sur argent pour BBB jusqu’à ce que BBB développe  ses propres  possibilités de travailler l’argent à Birmingham, en Angleterre, et commence à fabriquer ses propres garnitures en argent autour de 1910 (Gage). A l’époque où Barling fabriquait des garnitures en argent pour BBB, le poinçon de Barling était passé à un « EB » surplombant un « WB » pour Edward et William Barling. Beaucoup de pipes Barling en bruyère fabriquées avant 1906 ne portaient aucun marquage d’entreprise, à l’exception du nom de la boutique qui les vendait.
Barling fournissait aussi des travaux sur argent pour BBB jusqu’à ce que BBB développe  ses propres  possibilités de travailler l’argent à Birmingham, en Angleterre, et commence à fabriquer ses propres garnitures en argent autour de 1910 (Gage). A l’époque où Barling fabriquait des garnitures en argent pour BBB, le poinçon de Barling était passé à un « EB » surplombant un « WB » pour Edward et William Barling. Beaucoup de pipes Barling en bruyère fabriquées avant 1906 ne portaient aucun marquage d’entreprise, à l’exception du nom de la boutique qui les vendait.


Pratique courante à l’époque, l’essentiel des têtes que Barling utilisait avant 1906 étaient importées de St Claude dans le Jura pour être finies dans les usines Barling. Si quelque chose pouvait identifier Barling en tant que fabricant, c’était leur poinçon de fabricant, EB au-dessus de WB, frappé sur un montage d’argent
Pratique courante à l’époque, l’essentiel des têtes que Barling utilisait avant 1906 étaient importées de Saint-Claude dans le Jura pour être finies dans les usines Barling. Si quelque chose pouvait identifier Barling en tant que fabricant, c’était leur poinçon de fabricant, EB au-dessus de WB, frappé sur un montage d’argent
A la fin du XIXème siècle, le marquage BARLING’S MAKE apparaît sur certaines pipes, preuve que Barling fabriquait quelques unes de ses pipes du début à la fin. Le BARLING’S MAKE avait le mot « BARLING’S » arqué au dessus du mot « MAKE » en lettres capitales. Barling utilisa ce logo en capitales jusqu’à la fin de 1962.
A la fin du XIXème siècle, le marquage BARLING’S MAKE apparaît sur certaines pipes, preuve que Barling fabriquait quelques unes de ses pipes du début à la fin. Le BARLING’S MAKE avait le mot « BARLING’S » arqué au dessus du mot « MAKE » en lettres capitales. Barling utilisa ce logo en capitales jusqu’à la fin de 1962.