Dunhill Additional Stamps/fr: Difference between revisions

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<blockquote><q>From the 1920s through the 1960s a "C" was used in the shaped stamping preceding the shape number to signify a churchwarden. Pipes of that period with churchwarden stems but no "C" in the shape nomenclature can be suspected of having a churchwarden bit later fitted to a pipe not initially intended to be a churchwarden.</q> Loring, J. C., The Dunhill Briar Pipe, The Patent Years and After (self-published, Chicago, 1998). </blockquote>
<blockquote><qDes années 20 aux années 60, on utilisait un "C" comme marquage de forme avant le numéro de forme pour indiquer une churchwarden. On peut soupçonner que les pipes de cette époque portant un tuyau churchwarden mais qui ne portent pas de "C" dans leur nomenclature de forme aient été équipées plus tard d'un tuyau churchwarden alors qu'à l'origine ce n'était pas des churchwarden.</q> Loring, J. C., The Dunhill Briar Pipe, The Patent Years and After (self-published, Chicago, 1998). </blockquote>


Let's see some examples:
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Introduction


Je ne sais plus si c'est Barry Levin ou Bob Hamlin qui le premier raconta l'histoire d'une visite à un pipier célèbre qui expliquait que certains changements de nomenclature résultaient simplement de la perte de l'outil de marquage adéquat et de sa redécouverte, mais la question n'est pas de savoir si toute nomenclature de pipe est cohérente, ou se prête à une explication “logique”. De la même façon Michael Friedberg dans son article de 89 sur la datation des premières Dunhill prévenait que “Les premières années, Dunhill n'était pas toujours cohérent dans ses marquages.” Citons à l'appui la lettre de Gomersall, l'archiviste de Dunhill :


"Nous espérons que vous comprenez bien que c'est avec quelques inquiétudes que nous publions des informations sur ce sujet, particulièrement de façon formelle, car d'après notre expérience, l'interprétation de telles données, peut amener, et souvent amène des dérives. Les marquages doivent être considérés comme des éléments de preuve et pesés à l'aune de l'expérience et du “jugement”, pour que parfois l'ensemble de ces éléments ne s'additionnent pas chez un non-initié pour orienter son jugement"

Alfred Dunhill était un grand perfectionniste, et bien que l'inconstance et l'oubli par inadvertance fassent nécessairement partie de la condition humaine, j'interprète différemment le commentaire de Mr Gommersall, car de ce que j'ai trouvé quant à la nomenclature Dunhill, ce qui semble d'apparentes incohérences, une fois qu’elles sont vues à la lumière de suffisamment d'exemples et quand on y réfléchit, révèle une logique plutôt constante. Ainsi j'interprète les propos de Mr Gommersall comme disant que l'ancienne nomenclature Dunhill est assez complexe, que les archives de l'usine sont incomplètes pour cette période et que le temps écoulé accroît la difficulté. Aussi devant ce qui parait des incohérences (par ex les A cerclés ou non) je crois que c'est plus probablement dû au fait que les exemples de nomenclature de pipes ne sont pas encore assez nombreux pour permettre de comprendre la logique inhérente ou à l'inverse qu’on n’en a simplement pas pris en compte la complexité. Loring, J. C., THE PRE ’25 DUNHILL PIPE - INCONSISTENT NOMENCLATURE (self-published, Chicago, 1997).


Nomenclatures

Les codes –date supplémentaires

La raison pour laquelle on a mis un date sur la pipe tient à la garantie d'un an proposée par Dunhill, qui s'engageait à remplacer la pipe si elle avait n'importe quel problème la première année. Parfois, une pipe a pu recevoir son marquage de date, mais n'ayant quitté l'usine que l'année suivante, ou même plus tard, on devait lui ajouter un code date supplémentaire. De ce fait, on trouve plusieurs exemples de pipes portant des marquages de date double, triple ou même quadruple". Steven Snyder. Steven Snyder.

Ces codes additionnels étaient ajoutés par les détaillants, c'est pourquoi ils n'étaient pas uniformes. Par exemple, on trouve des cas où la pipe n'étant pas vendue dans l'année de production, c'était une façon d'établir une nouvelle période de garantie. Dans le cas où le client réclamait un tuyau F/T (par exemple) ou quand on trouvait un petit défaut mineur, la pipe retournait en usine et, dans certains cas, recevait une nouvelle date de garantie. Dans ces cas là le code date supplémentaire est uniforme.

Il pouvait également avoir été ajouté par le point de vente (la boutique où la pipe a été réellement vendue, ainsi la période de garantie était facile à définir). Kalmon S. Hener, Directeur de la production du département - The White SpotSmoker'sAccessory et du site de Walthamstow.



Les pipes abîmées

<qAvant 1922 Dunhill a commercialisé des 'seconds' (second choix), ou bien, comme on disait dans l'entreprise des "failings" (ratés) sous la marque Dunhill. L'examen final en bout du processus de production de Dunhill intervenait après les marquages et la finition et on voit dans un cas que les pipes ayant été recalées à cet examen étaient marquées d'un grand "X" caractéristique au dessus du marquage Dunhill et ensuite vendu en boutique à prix réduit. Dans un autre cas il apparaît que les pipes "abîmées" dans la boutique de Duke Street ou mise à prix réduit pour d'autres motifs étaient marquées "DAMAGED PRICE [suivi de l'indication du prix réduit]" sur une autre partie non marquée de la pipe cad le dessous de la tige sur une Bruyere. De fait, il existe une pipe qui est souvent considérée comme la première Dunhill qui devait au final devenir un 'second choix'. Il s'agit de la pipe " Windshield (Pare-Vent) qu'Alfred Dunhill a fabriqué en 1905. Lorsque il vit que cette pipe n'avait pas de succès, Dunhill coupa le 'pare-vent' distinctif et vendit les pièces retaillées à prix réduit.

Jusqu'en 1920, les têtes des pipes Dunhill étaient taillées à Saint-Claude en France. L'essentiel des défauts se repérant après le tournage des têtes, au classement des pipes, et comme les têtes étaient tournées à Saint Claude, Dunhill pouvait laisser les "ratés" derrière et avait juste à s'occuper des têtes dont les défauts étaient apparus au cours des processus du traitement à l'huile, de la sculpture ou de la finition. Par conséquent, au moins jusqu'en 1919, Dunhill envisagea d'introduire une ligne de "seconds choix" qui se serait appelée Red Spot pipe (la pipe au point rouge), mais les ratés n'étaient pas en assez grand nombre pour garantir le succès d'une telle démarche. Toutefois, lorsque Dunhill commença à tourner ses propres têtes en 1920 avec pour conséquent des "ratés" substantiels, il n'eut pas d'autre choix que d'améliorer la formation, dans la mesure où Alfred Dunhill ne voulait pas de gaspillage semblables aux précédents. Durant la première décennie, Dunhill proposa également des réductions, faisant ainsi évoluer perpétuellement My Mixture blend #75, qui consistait à mélanger tous les reliquats de tabac des mélanges sur mesure. En 1922 la Parker Pipe Company fut crée pour assurer la finition et la commercialisation de ces "ratés". Il semble qu'avec la création de Parker, Dunhill abandonna la commercialisation de tous les seconds choix, ne commercialisant plus que des pipes portant la griffe Dunhill. Loring, J. C., The Dunhill Briar Pipe, The Patent Years and After (self-published, Chicago, 1998).



A propos du C

Ici nous avons plusieurs variantes, et il faut tenir compte de l'ensemble, car tout dépend de l'endroit où il est gravé. Par exemple, le "C" peut indiquer le modèle, en l'espèce une "Churchwarden", s'il correspond au type de la pipe. Si c'est le cas, il concorde avec le style de la pipe (mais celui-ci n'est plus tellement utilisé de nos jours –en voir davantage à ce sujet ici Dunhill Shapes). Il peut également s'agir du "C" de classification des séries "OD" ou "DR". Il peut s'agir d'une "complémentaire". Dans ce cas, les pipes étaient marquées d'un "Not For Sale" en surimpression en plus de la lettre. Comme il s'agissait de pipes fournies à titre gracieux, elles n'étaient pas datées pour ne pas marquer de période de garantie. On trouve aussi le "C" pour "Compliments" ("avec les compliments de..") destinées à la famille royale anglaise.

Le "C" peut également signifier "complémentary" (complémentaire). Les pipes marquées ainsi sont en général des cadeaux d'affaire et ne sont pas à vendre. C'est pourquoi elles sont refrappées d'un NOT FOR SALE, et ainsi marquées elles ne peuvent être revendues Kalmon S. Hener, Directeur de la production du département The White SpotSmoker'sAccessory et du site de Walthamstow.

<qDes années 20 aux années 60, on utilisait un "C" comme marquage de forme avant le numéro de forme pour indiquer une churchwarden. On peut soupçonner que les pipes de cette époque portant un tuyau churchwarden mais qui ne portent pas de "C" dans leur nomenclature de forme aient été équipées plus tard d'un tuyau churchwarden alors qu'à l'origine ce n'était pas des churchwarden. Loring, J. C., The Dunhill Briar Pipe, The Patent Years and After (self-published, Chicago, 1998).

Let's see some examples:




About the Little Square

Today
Another atypical marking, a small square.

We checked our stamp registers, the small square is not registered as a factory stamp. We can only assume that it is an after-factory stamp; possibly it was added by the point-of-sale, but we have no knowledge of this. Hener, K. S., Product Line Director - The White Spot Smoker's Accessory Division and Walthamstow site.

pic by ©Nate Allen

Early days

I have seen subscript square stops on DRs dating from the 1910s to 1922 stamped either before or after DUKE ST S.W. or LONDON. Other then the subscript stop noted with respect to a Root DR I have seen no such markings in connection with the root finish. However, I have seen a subscript square in 1931 and 1937 Shells following the shape/category stampings. Likewise, a square subscript stop has been found on a late '30s DR immediately following the "DRR" stamping (which is stamped where the "A" would normally be found on a Bruyere). I have found no information as to the rationale for these seemingly random circles, stops, and numbers, but since there is nothing else random about the Dunhill nomenclature I strongly suspect that these ancillary stamps, in fact, began as uptick work/quality/pricing codes. Loring, J. C., The Dunhill Briar Pipe, The Patent Years and After (self-published, Chicago, 1998).

On Pipephil we have this information: The little squares are typical to older DR stampings. Their meaning is not established but may be related to pricing categories. But Loring considered this in one of his articles:

Information not reported here strongly indicates that while stop stampings continued after the early 1930s for Root DRs and into the post-WWII period, both the placement of stops and grade system changed dramatically. In light of some inquiries and loose remarks on eBay, it should also be noted that while one often sees stop stampings with standard Bruyeres (i.e. non DRs) of the 1910s and 1920s before either an A or a circled (A) there is no indication from the catalogs that these stops were value indicators. Undoubtedly whether a standard Bruyere pipe during this period was stamped with a circled or uncircled A or followed by a stop was meaningful, but that meaning most probably related to production or distribution concerns as opposed to grading or value. Loring, Grading the Pre World War II Dunhill Bruyere DR.

©Pipephil.



About H.Wo / HT

From the beginning of the 20s (perhaps 1923, when - according to some, Dunhill began to fully fabricate its pieces) by the end of the 30s, some pipes were completely manufactured, i.e, without any kind of automation. These pieces received the following marking on the shank: "H.Wo", referring to Hand Worked. The Carved Heads and D.Rs, which were also hand-crafted, however, were within another classification and did not receive this marking. In the Carved Heads case, they were "OD " from pre-WWII.

"H.W" was another pre-war stamping and meant 'Hand Worked'. This stamp was used, sometimes in conjunction with subscript square stops, to identify hand carved versions of standard, machine carved, shapes. An "HW" stamping was not necessarily indicative of higher pricing. Loring, J. C., The Dunhill Briar Pipe, The Patent Years and After (self-published, Chicago, 1998).


  • Note: HT(Hand-Turned) is currently used instead of H.Wo, but the concept is the same.



Unknown Stamps

There are additional stamps that are unknown even by the factory manager. Since there are no official records in the company's memos, perhaps they are unofficial extra stamps developed by authorized sellers for internal controls, to keep track of any pipe they sold that might ever be returned for some issue or by a collector to mark his pipes. Who knows? Without some kind of confirmation, it will remain a mystery.

Some sparse information suggests that these stamps have been added for repair control, such as stem replacement or structural repairs. But the production director refutes that hypothesis:

We did and still do often structural repairs like cracked stems and plug bowls (if possible) and those repairs are simply amazing. And no, we don't add any stamp. In case we are replacing a broken stem/shank we replicate the original stampings that were on the pipe before to keep it as original as possible. Hener, K. S., Product Line Director - The White Spot Smoker's Accessory Division and Walthamstow site.

Next, we will see three examples that the manufacturer does not recognize:

"SECONDARY STAMPINGS. Secondary light randomly placed stampings have been found on some pipes dating from the late '40s to the mid-'50s. The stampings include for instance "-11", "811-" and "B52". The meaning of these stampings is not presently known but one can speculate from the light random placement nature of the stampings and the absence of the same from the factory stamping log that they are post-production marks related to distribution and marketing.

RESTAMPING. Occasionally, when a pipe was sent to Dunhill for repair, parts of the nomenclature that were worn were restamped. In addition Dunhill has on occasion restamped worn nomenclature on otherwise healthy pipes. This restamping can sometimes be spotted when the stamping tools used do not match the style of the original nomenclature. In addition, it can be suspected when there are signs of double (i.e. over) strikes. On the other hand, such double strikes may also occur at the time of production when the first strike was deemed too weak." Loring, J. C., The Dunhill Briar Pipe, The Patent Years and After (self-published, Chicago, 1998).

Over my 45 years of collecting Dunhill pipe - I have seen these odd markings. I am of the opinion that they are marks put on by dealers. For instance, I saw a DRR from the 1930s that had a small H sideways. I have seen small letters placed in odd places on the shanks. I spoke to Dunhill long before the current management was on board and they were of the opinion that they were ‘after markings’. All Dunhill nomenclature has a meaning - price, shape and date. Richard Esserman - 2019.



6 for Saddle Mouthpiece

From the very early days and up until the early 1970s (possibly 1974. This was soon to be replaced by a more detailed formal 4- and 5-digit system around 1976), Dunhill used a 6 as a prefix to the shape code to indicate that the pipe was made with a saddle-bit stem. For example, a Shape R indicates a pot-shaped bowl with a tapered stem, and a 6R would be the same bowl but with a saddle-bit stem, or 660, 639, and so forth.




Yang (talk) 19:59, 9 June 2020 (CDT)