Translations:DUNHILL PIPE TOBACCO: 1907 – 1990/12/fr: Difference between revisions

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Il est intéressant de noter ici, quelques cinq années après qu'Alfred ait ouvert sa boutique, que si  à l'ouverture elle n'était pas du genre de celles où l'on va aujourd'hui, elle l'était devenue cinq ans plus tard. Pour peu qu'on passe en revue les tabacs en boite offerts dans les touts premiers catalogues d'après 1912, on se rend compte qu'ils offrent la gamme complète de ce qui est considéré aujourd'hui comme les mélanges de type anglais, des Virginias vieillis comme les “Royal Yacht” et “My Mixture #288”, aux Virginias purs comme les “#36” and “#190”,en passant par les Orientaux comme les “Durbar”, “#1”, “#28”, “#108”, “#187”, et “#850”, les mélanges au Latakia comme les “#10” and “#965” et une fois en passant le “Cuba”, un mélange fait à partir de  tabac à cigares. Ainsi, pour le reste du siècle à venir, de 1912 jusqu'en 1990, nous constatons que le mot d'ordre de Dunhill le marchand de tabac est "affinage" avec un accent croissant mis sur les mélanges "de marque"  généralement disponibles plutôt que les mélanges sur mesure "My mixture". A peu près sous tous les angles, tout était en place en 1912. Cela ne signifiait pas pour autant que les mélanges personnalisés disparaissaient, car à la fin du siècle plus de 36 700 mélanges individuels avaient été répertoriés sur le "My Mixture Book " de la boutique de Duke Street. Cependant, et dès le début, la plupart de ces recettes spécifiques My mixture etaient un peu moins que sur "mesure", davantage comme un costume en demi-mesure, c'est-à-dire que plutôt que de les noter en termes d'ingrédients bruts, le "My Mixture Book" de Duke Street, pour la plus grande part les enregistrait comme des mélanges d'assemblages déjà existants p.ex.  “2x127 2x128”, ou “2x965 1x77 1x27”, ou comme des variantes de mélanges existants p. ex.  3x144 1x Lat[akia]”  avec à l'occasion  une touche supplémentaire p.ex. “cut short & dry” ("sec et coupé court").
Il est intéressant de noter ici, quelques cinq années après qu'Alfred ait ouvert sa boutique, que si  à l'ouverture elle n'était pas du genre de celles où l'on va aujourd'hui, elle l'était devenue cinq ans plus tard. Pour peu qu'on passe en revue les tabacs en boite offerts dans les touts premiers catalogues d'après 1912, on se rend compte qu'ils offrent la gamme complète de ce qui est considéré aujourd'hui comme les mélanges de type anglais, des Virginias vieillis comme les “Royal Yacht” et “My Mixture #288”, aux Virginias purs comme les “#36” and “#190”,en passant par les Orientaux comme les “Durbar”, “#1”, “#28”, “#108”, “#187”, et “#850”, les mélanges au Latakia comme les “#10” and “#965” et une fois en passant le “Cuba”, un mélange fait à partir de  tabac à cigares. Ainsi, pour le reste du siècle à venir, de 1912 jusqu'en 1990, nous constatons que le mot d'ordre de Dunhill le marchand de tabac est "affinage" avec un accent croissant mis sur les mélanges "de marque"  généralement disponibles plutôt que les mélanges sur mesure "My mixture". A peu près sous tous les angles, tout était en place en 1912. Cela ne signifiait pas pour autant que les mélanges personnalisés disparaissaient, car à la fin du siècle plus de 36 700 mélanges individuels avaient été répertoriés sur le "My Mixture Book " de la boutique de Duke Street. Cependant, et dès le début, la plupart de ces recettes spécifiques My mixture étaient un peu moins que sur "mesure", davantage comme un costume en demi-mesure, c'est-à-dire que plutôt que de les noter en termes d'ingrédients bruts, le "My Mixture Book" de Duke Street, pour la plus grande part les enregistrait comme des mélanges d'assemblages déjà existants p.ex.  “2x127 2x128”, ou “2x965 1x77 1x27”, ou comme des variantes de mélanges existants p. ex.  3x144 1x Lat[akia]”  avec à l'occasion  une touche supplémentaire p.ex. “cut short & dry” ("sec et coupé court").

Latest revision as of 09:15, 30 June 2021

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Message definition (DUNHILL PIPE TOBACCO: 1907 – 1990)
It is interesting to note at this point, some five years after Alfred opened his shop, that if the shop he opened was not the type of store we go to today, five years later it was.  For when one reviews the pre tinned blends offered in the early catalogs through 1912 you find that they include the full range of what we consider today to be the English style blends, from matured Virginias such as “Royal Yacht” and “My Mixture #288”,  to straight Virginias such as “#36” and “#190”, Oriental blends such as “Durbar”, “#1”, “#28”, “#108”, “#187”, and “#850”, Latakia blends such as “#10” and “#965” and for the odd occasion, “Cuba”, a cigar leaf blend.  Thus for the balance of the near century, from 1912 through 1990, we find that the keynote for Dunhill the tobacconist is “refining” with an increasing emphasis on generally available ‘name’ blends as opposed to custom “My Mixture” blends.  For in most all respects everything was in place by 1912.  Although that is not to say that the custom blending business withered away, for by the end of the century over 36,700 individual blends had been recorded in the Duke Street shop “My Mixture Book”.  However, even from very early on most of those individual My Mixture recipes were somewhat less then ‘bespoke’ and more like a custom tailored ‘pre cut’ suit, that is rather then recorded in terms of raw ingredients, for the very great most part the Duke Street “My Mixture Book” records them as mixtures of existing blends, e.g. “2x127  2x128”, or “2x965  1x77  1x27” or as variants of existing blends, e.g. “3x144  1xLat[akia]” with an occasional extra touch, e.g. “cut short & dry”.

Il est intéressant de noter ici, quelques cinq années après qu'Alfred ait ouvert sa boutique, que si à l'ouverture elle n'était pas du genre de celles où l'on va aujourd'hui, elle l'était devenue cinq ans plus tard. Pour peu qu'on passe en revue les tabacs en boite offerts dans les touts premiers catalogues d'après 1912, on se rend compte qu'ils offrent la gamme complète de ce qui est considéré aujourd'hui comme les mélanges de type anglais, des Virginias vieillis comme les “Royal Yacht” et “My Mixture #288”, aux Virginias purs comme les “#36” and “#190”,en passant par les Orientaux comme les “Durbar”, “#1”, “#28”, “#108”, “#187”, et “#850”, les mélanges au Latakia comme les “#10” and “#965” et une fois en passant le “Cuba”, un mélange fait à partir de tabac à cigares. Ainsi, pour le reste du siècle à venir, de 1912 jusqu'en 1990, nous constatons que le mot d'ordre de Dunhill le marchand de tabac est "affinage" avec un accent croissant mis sur les mélanges "de marque" généralement disponibles plutôt que les mélanges sur mesure "My mixture". A peu près sous tous les angles, tout était en place en 1912. Cela ne signifiait pas pour autant que les mélanges personnalisés disparaissaient, car à la fin du siècle plus de 36 700 mélanges individuels avaient été répertoriés sur le "My Mixture Book " de la boutique de Duke Street. Cependant, et dès le début, la plupart de ces recettes spécifiques My mixture étaient un peu moins que sur "mesure", davantage comme un costume en demi-mesure, c'est-à-dire que plutôt que de les noter en termes d'ingrédients bruts, le "My Mixture Book" de Duke Street, pour la plus grande part les enregistrait comme des mélanges d'assemblages déjà existants p.ex. “2x127 2x128”, ou “2x965 1x77 1x27”, ou comme des variantes de mélanges existants p. ex. 3x144 1x Lat[akia]” avec à l'occasion une touche supplémentaire p.ex. “cut short & dry” ("sec et coupé court").