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En bref, bien qu’on doive toujours avoir à l’esprit que tout est possible, lorsque la pipe ne semble pas s’accorder à la période à laquelle elle est supposée avoir été taillée, les feux d’avertissement doivent commencer à clignoter. | |||
Et quand ces feux d’avertissement commencent à clignoter, la règle fondamentale est de regarder la pipe et de demander tranquillement au vendeur s’il peut vous en dire plus sur la provenance de la pipe. Les pipes à mille dollars et plus ne sont pas chose commune et le moins que vous puissiez attendre d’un vendeur qui demande ce niveau de prix c’est de se souvenir comment il a eu la pipe et peut-être de pouvoir en dire un peu plus. Un exemple pervers c’est celui d’une fausse Shell 844 des années 80 pour laquelle on peut remonter à travers ses sept propriétaires successifs jusqu’à son premier vendeur, frauduleux. Ce que vous devez rechercher c’est un retour en arrière sûr qui, soit vous ramène au minimum aux années 70, soit vous entraîne loin des cercles de collectionneurs jusqu’à un fumeur de pipe ordinaire qui par hasard a fait l’acquisition d’une pipe extraordinaire. A défaut de cela, les clignotants d’avertissement doivent s’intensifier. | |||
Regardons ensuite la forme de la pipe en regard du prétendu marquage de code forme. L’exemple le plus flagrant des exemples de faux des années 80 que je connaisse à cet égard est celui d’une Oom Paul à fond plat d’une taille presque magnum avec une tête de 2 pouces ¾ (6,69 cm) marqué comme une très rare " LY ". En fait la vraie " LY " est une groupe 4 plutôt grosse (ou à l’inverse une groupe 5 plutôt petite) avec un tuyau ¾ bent et un fond arrondi. On trouve également une série de taille très grande jusqu’à être proche de magnum marquée avec des marquages commençant par un " H "par exemple " HLP", " HB ", " HP" tous ces marquages jamais rencontrés ailleurs que sur ces faux. En bref, au moment de rédiger un chèque de deux mille dollars, si vous trouvez que le code de forme frappé sur la pipe que vous chérissez ne correspond pas aux exemples des catalogues ou par ailleurs est inconnu, rangez votre stylo pour un examen plus approfondi. Quelques formes de Dunhill ont changé légèrement au fil du temps et la plupart des formes Dunhill, mais pas toutes, (particulièrement les codes de forme en lettres) a été décrite dans les catalogues mais une variation extraordinaire dans la forme ou une absence sur les catalogues doit au moins éveiller l’attention (il faut noter qu’au début des années 80 Dunhill sortit d’assez grandes pipes (plutôt inhabituelles) avec des codes de forme commençant par un " H ", par exemple la " HNL " une churchwarden courbe avec un fond rond qui se dévissait. Cependant on peut facilement faire la différence car elles portent toutes des codes date de milieu des années 70 et plus tard, alors que les faux des années 80 prétendent toujours dater des années 60 ou auparavant. A mon avis une bonne règle de conduite à suivre c’est que toute « grosse » pipe portant un code de forme commençant par un " H " et prétendant dater des années 60 ou d'auparavant doit éveiller le soupçon d’un faux). | |||