Deciphering an ODB 831/fr: Difference between revisions

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''fourni et traduit par Jean-Christophe Bienfait''
''fourni et traduit par Jean-Christophe Bienfait''


The Dunhill 831 is one of those seldom seen ‘ODA’ shapes difficult to find if you look for it, but given its small size and awkward shape easy to pass on if you happen upon it. One though is an ongoing mystery for me and so remains on my rack.
La Dunhill 831 est l'une de ces formes "ODA" que l'on rencontre rarement et qui est difficile à trouver lorsqu'on en cherche une, mais compte tenu de sa petite taille et de sa forme ingrate, reste facile à céder si vous en rencontrez une par hasard. L'une d'entre elles demeure cependant un mystère pour moi et donc reste dans mon ratelier.


When the pipe was first brought to my attention its nomenclature as described to me made no sense at all:
Lorsqu'on attira pour la première fois mon attention sur cette pipe, sa nomenclature telle qu'on me l'avait décrite me parut n'avoir aucun sens.




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The 800 shape series was not introduced until 1950 so the apparent initial “3” datecode seemed to date it  to 1953, but in several respects the remaining elements of the nomenclature were inconsistent with that dating, to wit: (a) Dunhill pipes were stamped with a patent number until 1955 this one was not, (b) Dunhill stopped using “LONDON” under “DUNHILL” in 1951, but this pipe was so stamped, (c) in 1953 an OD stamp would have the shape number stamped immediately below, i.e. ODB / 831, but not on this pipe; and (d) what were the Group 4 stamps, two no less, and two “A”s and an “H” doing thereNothing made sense, not even a ‘fake’ for why would any one sophisticated enough to forge a Dunhill ruin everything with such cockamamie nomenclature. In short, a pipe that seeming could not exist in a rational universe.
Les séries de forme 800 ne furent pas introduites avant 1950, aussi le code date 3 qui apparaît semblait faire dater la pipe de 1953, mais sous plusieurs aspects  les éléments restants de la nomenclature étaient incohérents avec cette date, à savoir : les pipes Dunhill étaient marquées avec un numéro de brevet (patent number) jusqu'en 1955, et celle –ci ne l'était pas, (b) Dunhill a arrêté de marquer LONDON sous DUNHILL en 1951, mais cette pipe portait ce type de marquage, (c) en 1953 un marquage OD aurait eu le numéro de forme (shape number) marqué immédiatement au dessous i.e. ODB/ 831 , mais pas cette pipe; et (d) qu'est-ce que ces marquages de Groupe 4, deux, pas moins, et deux "A" et un "H" faisaient iciRien n'avait de sens, même pas un faux (a fake) car pourquoi quelqu'un de suffisamment calé pour fabriquer une Dunhill gâcherait tout avec une nomenclature si farfelue. En bref, une pipe qui semble t'il ne devait pas exister dans un univers raisonnable.
 
Giving the matter some thought, I suggested to the then owner that he might have missed a “0”, a 1950 date code, in his nomenclature description to me, for with a 1950 datecode the pipe might begin to make sense, at least (i) the “LONDON” part which would be seen on a 1950 or 1951 ‘ODA’, and (ii) the ‘831’ shape number stamp on the non-brand side of the shank, which would be seen on a 1950 pipe. Sure enough a second look by the owner brought back a positive response. Of course that hardly resolved all the questions. But I was hooked, for real or not it was at the least an interesting pipe worthy of thought if not smoke - a trade was arranged and the pipe arrived:
En réfléchissant un peu, je suggérais au propriétaire d'alors qu'il devait avoir oublié un "0", un code date de 1950 dans la description de nomenclature qu'il m'avait faite, car avec un code date de 1950 la pipe pourrait commencer à avoir du sens, au moins (i) le marquage "LONDON" qu'on pourrait rencontrer sur une ODA de 1950 ou 1951 et (ii) le marquage de forme "831" sur le côté de la tige opposé à la marque qui pourrait se trouver sur une pipe de 1950. Bien entendu un deuxième examen du propriétaire m'apporta une réponse positive. Bien sûr cela ne résolvait pas toutes les questions. Mais j'étais alléché, et vraie ou pas c'était au moins une pipe intéressante qui méritait qu'on se penche dessus, sinon qu'on la fume. L'affaire fut conclue et la pipe arriva




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Pipe in hand, I was able to discount ‘fake’, for (i) ignoring the nomenclature, the pipe (including the bit) is clearly a Dunhill; (ii) the nomenclature while collectively seemingly absurd, taken in its individual parts are correct Dunhill stamps; and (iii) the nomenclature is well worn (fakes tend to have crisp nomenclature). All of this  ruled out, at least to my mind, forgery. On the other hand my experience has taught me to equally discount ‘factory error’ when it comes to Dunhill stampings. As with Job, if you don’t understand them, you can generally trust that the emphasis should be on the “you”.
Une fois la pipe en main, je fus à même d'écarter le "fake", car (i) sans tenir compte de la nomenclature, la pipe, (y compris le tuyau), est clairement une Dunhill; (ii) la nomenclature qui prise dans son ensemble semble absurde, chaque élément pris  à part est un marquage DUNHILL correct ; et (iii) la nomenclature est bien estompée (les faux ont tendance à avoir une nomenclature nette). Tout ceci exclut donc la falsification, du moins à mon avis. D'un autre côté mon expérience m'a conduit à exclure également les "erreurs d'usine" lorsqu'il s'agit de marquages Dunhill. Comme pour Job, si vous ne comprenez rien, vous pouvez en général être sûr que l'accent doit être mis sur le "vous".
   
 
Trying to decipher the nomenclature with the pipe in hand, my first thought was that the “(4) A” stamp on the brand side had to be read as ‘group 4 Bruyere’ since that in fact appeared to be the true size and finish. But then that was not how the reverse side was stamped and, the “A” on both sides was the wrong as it was too large in comparison to the “(4). This led me to two further thoughts:
Essayant de déchiffrer la nomenclature avec la pipe en main, ma première idée fut que le marquage "(4) A" sur le côté de la tige portant la marque devait être lu comme "group 4 Bruyere", puisque cela semble la taille et la finition correspondante. Mais ce n'est pas comme cela que l'autre côté était marqué d'une part, et d'autre part, le "A" de chaque côté n'était pas bon car il était trop grand en comparaison du "(4)".
 
First, a recently discovered short but very important December 1952 Dunhill factory memo had just come to my attention.  In the post war 1940’s Dunhill found it extremely difficult to source the Italian briar necessary for its smooth finished pipes.  However, a notation on the memo just in hand recounted that some such briar had in fact been obtained in 1948 and was used for carving shapes 806 832 which were price stamped ODB.  The memo was further to the effect that “in future”, i.e. beginning in 1953, those shapes would be priced as ODAs rather then ODBs (I assume because Calabrian briar was by then more available).
Ceci me conduisit à deux autres idées : après la guerre de 1940 Dunhill trouva très difficilement à se procurer la bruyère italienne nécessaire à ses pipes de finition lisse. Toutefois une note sur le mémo que j'avais sous la main établissait qu'un peu de cette bruyère avait en fait été obtenue en 1948 et avait été utilisée pour tailler des formes 806-832 qui furent estimées au tarif des ODB et estampillées comme telles. Le mémo disait ensuite que "dans l'avenir", I.e. au début de 1953, ces formes seraient  au tarif des ODA plutôt que des ODB (je suppose que c'est parce que la bruyère de Calabre devenait davantage disponible).
 
Secondly, I realized that I had seen some late 1940s/early 1950s DRs with one letter grade stamped below anotherPreviously I had been unsure of the meaning of that double DR grade stamping but the oversized “A”s on my pipe while too large for the Bruyere “A” finish stamp were in fact just right for the OD “A” grade stamp. So putting everything together, the natural conclusion for the pipe at hand seemed to be that the “(4) A” on the brand side had to read  not as one grade/finish stamp but as two grade stamps: the “A” being stamped, per the second datecode, in 1953 to signify that the pipe was being priced down from an ODB to an ODA. and the “(4)” being stamped in 1956, the third datecode, to indicate that the still unsold pipe was then further reduced in price  from an ODA to a Group 4. This interpretation would seem consistent with the reverse side shank stampings for not only is it apparent on that side that the “A” and “(4)” were separately stamped but further the ‘squeezed-in’ nature of  both the datecode “6” and the group size  “(4)” stamps on that side suggests that those two stamps were both stamped at the same time. Lastly, it is also consistent with later dated 831s  I have seen which were price stamped at  inception as Group 4s.
Ensuite j'ai réalisé que j'avais vu certaines DR de la fin des années 40 et du début des années 50 avec une lettre de gradation marquée sous une autre. Auparavant je n'étais pas certain de la signification de ce double marquage DR, mais les "A" surdimensionnés sur ma pipe, bien que trop grands pour être les "A" de la finition Bruyere avaient en fait juste la bonne taille pour être les marquages "A" des OD. Ainsi, en mettant tout bout à bout, la conclusion qui s'imposait pipe en main semblait être que le "(4) A" sur le côté marque devait se lire non comme un marquage de finition mais comme deux marquages de gradation : le "A" étant marqué, avec le second code date, en 1953 pour signifier que la pipe avait été déclassée d'ODB en ODA, et le "(4)" étant estampillé en 1956, troisième code date, pour indiquer que cette pipe, encore invendue, était encore ramenée du tarif d'une ODA à une Groupe 4 . Cette interprétation me paraît cohérente avec les marquages de l'autre côté de la tige, non seulement car il est clair de ce côté que le "A" et le "(4)" ont été marqués séparément mais de plus que l'allure " écrasée" à la fois du code date "6" et du marquage de groupe "(4)" de ce côté suggère que ces deux marquages ont été frappés en même temps. En dernier lieu, c'est aussi cohérent avec les 831 plus tardives que j'ai vues et qui étaient marquées à l'origine comme des groupes 4.
 
This then suggests that the history of the stampings on the pipe at hand was as follows:
Ceci nous indique que l'histoire des marquages de la pipe en question est celle qui suit :




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And with some confidence this is where I am today.
Et voilà où j'en suis aujourd'hui avec pas mal de certitude.
 
Still the pipe remains a mystery. First, where is the patent number stamp? In the 1910s and into the 1920s’ when a pipe was not fitted with an inner tube it was Dunhill’s practice to not stamp such a pipe with a patent (or ‘inner tube’). And from all appearances the pipe at hand was not fitted with an inner tubeHowever, heretofore it has been my understanding that beginning in the late 1920’s a patent number was stamped regardless of whether an inner tube was fitted. Second, I still have absolutely no idea what an “H” stamp stands for.
Mais cette pipe demeure un mystère. D'abord, où est le marquage du numéro de brevet? Dans les années 10 et les années 20, lorsqu'une pipe n'était pas équipée d'un Inner Tube, Dunhill avait l'habitude de ne pas marquer cette pipe avec un numéro de brevet (ou "Inner Tube"). Et selon toutes apparences la pipe en question n'était pas équipée d'un Inner TubeToutefois, jusqu'à présent j'avais cru comprendre qu'à partir de la fin des années 20  on estampillait un numéro de brevet, que les pipes soient équipées d'un Inner Tube ou non. En second lieu, je n'ai toujours aucune idée de ce que signifie ce marquage "H".
 
Perhaps though this is as it should be. This is a pipe of great character, she is a first year  OD 800 series, few of which are known, and her shank bears witness to much historyStill, she’s hardly a thing of beauty, all those years unsold testify she never was - rarely has she warmed to the lips.   Yet unlike so many fairer, wrapped in mystery she remains on my rack an interesting pipe.
Peut-être que c'est comme ça que ça doit être. C'est une pipe de grande personnalité, c'est une pipe de la première année des séries OD 800, on en connaît peu, et sa tige porte le témoignage d'une longue histoire. De plus, ce n'est pas vraiment une beauté, toutes ces années sans être vendue en attestent, elle s'est rarement réchauffée à des lèvres. Pourtant, à l'inverse de d'autres plus attirantes, elle demeure sur mon râtelier, enveloppée de mystère une pipe intéressante.
 
''Postscript: Sometime after writing the above I happened to note that a 1949 LC of mine also lacks a patent number stamp.  From what I can determine LCs were not fitted with inner tubes.''
Postscript : Peu de temps après avoir écrit ce qui précède, j'ai remarqué par hasard qu'une de mes LC de 1949 était également dépourvue d'un marquage de numéro de brevet (patent number). De ceci je peux conclure que les LC n'étaient pas équipées d'un Inner Tube.






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Latest revision as of 09:39, 30 June 2021

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Ecrit par John C. Loring
fourni et traduit par Jean-Christophe Bienfait

La Dunhill 831 est l'une de ces formes "ODA" que l'on rencontre rarement et qui est difficile à trouver lorsqu'on en cherche une, mais compte tenu de sa petite taille et de sa forme ingrate, reste facile à céder si vous en rencontrez une par hasard. L'une d'entre elles demeure cependant un mystère pour moi et donc reste dans mon ratelier.

Lorsqu'on attira pour la première fois mon attention sur cette pipe, sa nomenclature telle qu'on me l'avait décrite me parut n'avoir aucun sens.


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Les séries de forme 800 ne furent pas introduites avant 1950, aussi le code date 3 qui apparaît semblait faire dater la pipe de 1953, mais sous plusieurs aspects les éléments restants de la nomenclature étaient incohérents avec cette date, à savoir : les pipes Dunhill étaient marquées avec un numéro de brevet (patent number) jusqu'en 1955, et celle –ci ne l'était pas, (b) Dunhill a arrêté de marquer LONDON sous DUNHILL en 1951, mais cette pipe portait ce type de marquage, (c) en 1953 un marquage OD aurait eu le numéro de forme (shape number) marqué immédiatement au dessous i.e. ODB/ 831 , mais pas cette pipe; et (d) qu'est-ce que ces marquages de Groupe 4, deux, pas moins, et deux "A" et un "H" faisaient ici. Rien n'avait de sens, même pas un faux (a fake) car pourquoi quelqu'un de suffisamment calé pour fabriquer une Dunhill gâcherait tout avec une nomenclature si farfelue. En bref, une pipe qui semble t'il ne devait pas exister dans un univers raisonnable.

En réfléchissant un peu, je suggérais au propriétaire d'alors qu'il devait avoir oublié un "0", un code date de 1950 dans la description de nomenclature qu'il m'avait faite, car avec un code date de 1950 la pipe pourrait commencer à avoir du sens, au moins (i) le marquage "LONDON" qu'on pourrait rencontrer sur une ODA de 1950 ou 1951 et (ii) le marquage de forme "831" sur le côté de la tige opposé à la marque qui pourrait se trouver sur une pipe de 1950. Bien entendu un deuxième examen du propriétaire m'apporta une réponse positive. Bien sûr cela ne résolvait pas toutes les questions. Mais j'étais alléché, et vraie ou pas c'était au moins une pipe intéressante qui méritait qu'on se penche dessus, sinon qu'on la fume. L'affaire fut conclue et la pipe arriva


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Une fois la pipe en main, je fus à même d'écarter le "fake", car (i) sans tenir compte de la nomenclature, la pipe, (y compris le tuyau), est clairement une Dunhill; (ii) la nomenclature qui prise dans son ensemble semble absurde, chaque élément pris à part est un marquage DUNHILL correct ; et (iii) la nomenclature est bien estompée (les faux ont tendance à avoir une nomenclature nette). Tout ceci exclut donc la falsification, du moins à mon avis. D'un autre côté mon expérience m'a conduit à exclure également les "erreurs d'usine" lorsqu'il s'agit de marquages Dunhill. Comme pour Job, si vous ne comprenez rien, vous pouvez en général être sûr que l'accent doit être mis sur le "vous".

Essayant de déchiffrer la nomenclature avec la pipe en main, ma première idée fut que le marquage "(4) A" sur le côté de la tige portant la marque devait être lu comme "group 4 Bruyere", puisque cela semble la taille et la finition correspondante. Mais ce n'est pas comme cela que l'autre côté était marqué d'une part, et d'autre part, le "A" de chaque côté n'était pas bon car il était trop grand en comparaison du "(4)".

Ceci me conduisit à deux autres idées : après la guerre de 1940 Dunhill trouva très difficilement à se procurer la bruyère italienne nécessaire à ses pipes de finition lisse. Toutefois une note sur le mémo que j'avais sous la main établissait qu'un peu de cette bruyère avait en fait été obtenue en 1948 et avait été utilisée pour tailler des formes 806-832 qui furent estimées au tarif des ODB et estampillées comme telles. Le mémo disait ensuite que "dans l'avenir", I.e. au début de 1953, ces formes seraient au tarif des ODA plutôt que des ODB (je suppose que c'est parce que la bruyère de Calabre devenait davantage disponible).

Ensuite j'ai réalisé que j'avais vu certaines DR de la fin des années 40 et du début des années 50 avec une lettre de gradation marquée sous une autre. Auparavant je n'étais pas certain de la signification de ce double marquage DR, mais les "A" surdimensionnés sur ma pipe, bien que trop grands pour être les "A" de la finition Bruyere avaient en fait juste la bonne taille pour être les marquages "A" des OD. Ainsi, en mettant tout bout à bout, la conclusion qui s'imposait pipe en main semblait être que le "(4) A" sur le côté marque devait se lire non comme un marquage de finition mais comme deux marquages de gradation : le "A" étant marqué, avec le second code date, en 1953 pour signifier que la pipe avait été déclassée d'ODB en ODA, et le "(4)" étant estampillé en 1956, troisième code date, pour indiquer que cette pipe, encore invendue, était encore ramenée du tarif d'une ODA à une Groupe 4 . Cette interprétation me paraît cohérente avec les marquages de l'autre côté de la tige, non seulement car il est clair de ce côté que le "A" et le "(4)" ont été marqués séparément mais de plus que l'allure " écrasée" à la fois du code date "6" et du marquage de groupe "(4)" de ce côté suggère que ces deux marquages ont été frappés en même temps. En dernier lieu, c'est aussi cohérent avec les 831 plus tardives que j'ai vues et qui étaient marquées à l'origine comme des groupes 4.

Ceci nous indique que l'histoire des marquages de la pipe en question est celle qui suit :


Loring-DecipheringODB831-3.jpg


Et voilà où j'en suis aujourd'hui avec pas mal de certitude.

Mais cette pipe demeure un mystère. D'abord, où est le marquage du numéro de brevet? Dans les années 10 et les années 20, lorsqu'une pipe n'était pas équipée d'un Inner Tube, Dunhill avait l'habitude de ne pas marquer cette pipe avec un numéro de brevet (ou "Inner Tube"). Et selon toutes apparences la pipe en question n'était pas équipée d'un Inner Tube. Toutefois, jusqu'à présent j'avais cru comprendre qu'à partir de la fin des années 20 on estampillait un numéro de brevet, que les pipes soient équipées d'un Inner Tube ou non. En second lieu, je n'ai toujours aucune idée de ce que signifie ce marquage "H".

Peut-être que c'est comme ça que ça doit être. C'est une pipe de grande personnalité, c'est une pipe de la première année des séries OD 800, on en connaît peu, et sa tige porte le témoignage d'une longue histoire. De plus, ce n'est pas vraiment une beauté, toutes ces années sans être vendue en attestent, elle s'est rarement réchauffée à des lèvres. Pourtant, à l'inverse de d'autres plus attirantes, elle demeure sur mon râtelier, enveloppée de mystère – une pipe intéressante.

Postscript : Peu de temps après avoir écrit ce qui précède, j'ai remarqué par hasard qu'une de mes LC de 1949 était également dépourvue d'un marquage de numéro de brevet (patent number). De ceci je peux conclure que les LC n'étaient pas équipées d'un Inner Tube.


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