Dunhill/fr: Difference between revisions

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Cherchant toujours à innover, Alfred débuta son nouveau parcours en 1907, (très probablement le 9 ou 10 septembre)<ref name=balfour7>Balfour, Michael. (1992). Alfred Dunhill, One Hundred Years, and More (p.44). London, Weidenfield and Nicolson.</ref>, exploitant ses autres domaines d'intérêts en ouvrant une boutique de cigares et de tabacs à Londres au 31A de Duke Street. La boutique vendait des mélanges de tabac fait main,  des cigares et des cigarettes fabriquées par Dunhill.  Il faudrait trois ans à Dunhill pour commencer à fabriquer ses propres pipes, entre-temps, il vendait des pipes réalisées par d'autres (des françaises, ou certaines obtenues par des détaillants anglais, tel [[Charatan]]).
Cherchant toujours à innover, Alfred débuta son nouveau parcours en 1907, (très probablement le 9 ou 10 septembre)<ref name=balfour7>Balfour, Michael. (1992). Alfred Dunhill, One Hundred Years, and More (p.44). London, Weidenfield and Nicolson.</ref>, exploitant ses autres domaines d'intérêts en ouvrant une boutique de cigares et de tabacs à Londres au 31A de Duke Street. La boutique vendait des mélanges de tabac fait main,  des cigares et des cigarettes fabriquées par Dunhill.  Il faudrait trois ans à Dunhill pour commencer à fabriquer ses propres pipes, entre-temps, il vendait des pipes réalisées par d'autres (des françaises, ou certaines obtenues par des détaillants anglais, tel [[Charatan]]).


Alfred ne connaissait pas grand chose au commerce du tabac, mais il apprit avec ses clients. Possèdant un grand sens critique, il réalisa bientôt que la majeure partie des pipes vendues sur le marché étaient de piètre qualité et qu'il pourrait vendre des produits de meilleure qualité deux fois plus chers.Dans les premiers temps, Alfred dut faire face à des problèmes financiers, comme beaucoup de commerçants qui montent leur affaire. Sa boutique de tabac n'était pas la seule dans le périmètre. La compétition était dure, mais les compétiteurs manquaient d'une offre de qualité. Alfred travailla à perte, mais en mettant en place un nouveau standard de qualité et de service.<ref name=loring4>Loring, J. C. ('90s). Dunhill Pipe Tobacco: 1907 – 1990. Chicago: Loring Page [https://pipedia.org/wiki/DUNHILL_PIPE_TOBACCO:_1907_%E2%80%93_1990]</ref>
Alfred ne connaissait pas grand chose au commerce du tabac, mais il apprit avec ses clients. Possédant un grand sens critique, il réalisa bientôt que la majeure partie des pipes vendues sur le marché étaient de piètre qualité et qu'il pourrait vendre des produits de meilleure qualité deux fois plus chers. Dans les premiers temps, Alfred dut faire face à des problèmes financiers, comme beaucoup de commerçants qui montent leur affaire. Sa boutique de tabac n'était pas la seule dans le périmètre. La compétition était dure, mais les compétiteurs manquaient d'une offre de qualité. Alfred travailla à perte, mais en mettant en place un nouveau standard de qualité et de service.<ref name=loring4>Loring, J. C. ('90s). Dunhill Pipe Tobacco: 1907 – 1990. Chicago: Loring Page [https://pipedia.org/wiki/DUNHILL_PIPE_TOBACCO:_1907_%E2%80%93_1990]</ref>
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<center><font size="3">[[File:Aspas-copy.png|40px]]'''J'ai commencé sans rien savoir, et  j'ai tout appris d'eux: c'est ça les affaires.[[File:Aspas.png|40px]]</font> Alfred Dunhill.'''</center></center>
<center><font size="3">[[File:Aspas-copy.png|40px]]'''J'ai commencé sans rien savoir, et  j'ai tout appris d'eux: c'est ça les affaires.[[File:Aspas.png|40px]]</font> Alfred Dunhill.'''</center></center>
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[[File:Mmb.jpg|thumb|right|210px| My Mixture Book]]
[[File:Mmb.jpg|thumb|right|210px| My Mixture Book]]
<blockquote><q>Quel que soit le goût des clients, le comptoir des tabacs s’en sortait, car il offrait un service unique de mélange fait main. Chaque client pouvait créer son propre mélange. Chacune des commande était décrite dans un énorme livre posé près du comptoir. Le livre « My Mixture » fut commencé par Alfred Dunhill peu de temps après qu’il ait ouvert la boutique et contenait les mélanges personnels de plusieurs des figures les plus célèbres de Londres, y compris de nombreux rois et reines (dont la Reine Victoria) Rudyard Kipling et JB Priestley. Bien qu’il ait eu à souffrir des ravages des bombes durant la Seconde Guerre Mondiale, il est encore très utilisé de nos jours. Un coup d’œil rapide sur ses pages les plus récentes nous révèle une série de clients partout dans le monde, avec des goûts très précis.<br>
<blockquote><q>Quel que soit le goût des clients, le comptoir des tabacs s’en sortait, car il offrait un service unique de mélange fait main. Chaque client pouvait créer son propre mélange. Chacune des commande était décrite dans un énorme livre posé près du comptoir. Le livre « My Mixture » fut commencé par Alfred Dunhill peu de temps après qu’il ait ouvert la boutique et contenait les mélanges personnels de plusieurs des figures les plus célèbres de Londres, y compris de nombreux rois et reines (dont la Reine Victoria) Rudyard Kipling et JB Priestley. Bien qu’il ait eu à souffrir des ravages des bombes durant la Seconde Guerre Mondiale, il est encore très utilisé de nos jours. Un coup d’œil rapide sur ses pages les plus récentes nous révèle une série de clients partout dans le monde, avec des goûts très précis.<br>
Le livre « My Mixture » d’Alfred Dunhill symbolise tout le système d’Alfred Dunhill conçu pour les fumeurs, qui, au départ créé pour le sevice au client  est devenu en soi un objet historique. Chaque page du livre semble imprégnée de la personnalité d’Alfred Dunhill. Vraiment, des procédés de fabrication des pipes en œuvre à Walthamstow jusqu’à l’ambiance de la boutique de Duke Street, on retrouve Alfred Dunhill partout.</q> The Worldwide Pipe Smoker's Magazine (1993).<ref name=psm2>Rich, Tim. Vol. 2 (2nd Semester 1993). The Worldwide Pipe Smoker's Magazine (p. 43) [PDF version]. The Netherlands: Magazine Partners[https://pipedia.org/images/0/0e/Dunhillmagit.pdf].</ref></blockquote>
Le livre « My Mixture » d’Alfred Dunhill symbolise tout le système d’Alfred Dunhill conçu pour les fumeurs, qui, au départ créé pour le service au client  est devenu en soi un objet historique. Chaque page du livre semble imprégnée de la personnalité d’Alfred Dunhill. Vraiment, des procédés de fabrication des pipes en œuvre à Walthamstow jusqu’à l’ambiance de la boutique de Duke Street, on retrouve Alfred Dunhill partout.</q> The Worldwide Pipe Smoker's Magazine (1993).<ref name=psm2>Rich, Tim. Vol. 2 (2nd Semester 1993). The Worldwide Pipe Smoker's Magazine (p. 43) [PDF version]. The Netherlands: Magazine Partners[https://pipedia.org/images/0/0e/Dunhillmagit.pdf].</ref></blockquote>


Alfred vendait également des pipes, mais il y a quelques incertitudes quant à leur origine, durant les premières années. Certaines sources déclarent que les pipes venaient directement de France, tandis que d’autres disent q’Alfred les achetait à des producteurs locaux en vue (ce point est discuté de façon plus précise ici: [https://pipedia.org/wiki/Dunhill#Pipe_Workshop  L’atelier]). Alfred Dunhill, cependant, n’était pas satisfait de la qualité d’alors des pipes disponibles. Les pipes venant de France étaient abondamment vernies et par conséquent bouchaient les pores de la bruyère. Elles ne rendaient tout simplement pas justice à ses mélanges innovants.
Alfred vendait également des pipes, mais il y a quelques incertitudes quant à leur origine, durant les premières années. Certaines sources déclarent que les pipes venaient directement de France, tandis que d’autres disent q’Alfred les achetait à des producteurs locaux en vue (ce point est discuté de façon plus précise ici: [https://pipedia.org/wiki/Dunhill#Pipe_Workshop  L’atelier]). Alfred Dunhill, cependant, n’était pas satisfait de la qualité d’alors des pipes disponibles. Les pipes venant de France étaient abondamment vernies et par conséquent bouchaient les pores de la bruyère. Elles ne rendaient tout simplement pas justice à ses mélanges innovants.
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