Dunhill/fr: Difference between revisions

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<blockquote><q>De Saint Claude, une petite ville des montagnes du Jura, patrie française de l’industrie de la pipe de bruyère, Père pouvait obtenir le bois qu’il souhaitait. Mais depuis qu’il avait commencé à analyser les effets du soleil sur les têtes de pipes neuves dans sa vitrine, il était devenu obsédé par le bois, sa nature et la manière de le traiter. C’est pourquoi il s’était donné trois ans pour élaborer le procédé de traitement à chaud qui est propre aux pipes Dunhill et qui a un effet décisif sur les propriétés de fumage et le fini naturel et permanent qu’il donne à leur grain</q> Mary Dunhill. <ref name=mary21>Dunhill, Mary (1979). Our Family Business (p. 41). Great Britain, The Bodley Head.</ref></blockquote>  
<blockquote><q>De Saint Claude, une petite ville des montagnes du Jura, patrie française de l’industrie de la pipe de bruyère, Père pouvait obtenir le bois qu’il souhaitait. Mais depuis qu’il avait commencé à analyser les effets du soleil sur les têtes de pipes neuves dans sa vitrine, il était devenu obsédé par le bois, sa nature et la manière de le traiter. C’est pourquoi il s’était donné trois ans pour élaborer le procédé de traitement à chaud qui est propre aux pipes Dunhill et qui a un effet décisif sur les propriétés de fumage et le fini naturel et permanent qu’il donne à leur grain</q> Mary Dunhill. <ref name=mary21>Dunhill, Mary (1979). Our Family Business (p. 41). Great Britain, The Bodley Head.</ref></blockquote>  


Loring soutient également qu’à cette époque les pipes Dunhill en bruyère étaient en général finies à partir de têtes tournées en France jusqu’en 1917, où on commença à utiliser de la bruyère calabraise, mais pas entièrement<ref name=jcl5>Loring, J. C. (1998) The Dunhill Briar Pipe - The Patent Years and After, The Beginnings (pp. 2-3). Chicago: self-published</ref>. C’est seulement en 1920 que Dunhill fit des pipes de bout en bout et commença à acquérir et tailler ses propres têtes, annonçant fièrement ensuite « qu’aucune bruyère fançaise n’était utilisée ».
Loring soutient également qu’à cette époque les pipes Dunhill en bruyère étaient en général finies à partir de têtes tournées en France jusqu’en 1917, où on commença à utiliser de la bruyère calabraise, mais pas entièrement<ref name=jcl5>Loring, J. C. (1998) The Dunhill Briar Pipe - The Patent Years and After, The Beginnings (pp. 2-3). Chicago: self-published</ref>. C’est seulement en 1920 que Dunhill fit des pipes de bout en bout et commença à acquérir et tailler ses propres têtes, annonçant fièrement ensuite « qu’aucune bruyère française n’était utilisée ».


Mr Hener et Mr Tim Rich pensent qu’au début les pipes étaient fournies par des vendeurs en gros anglais.
Mr Hener et Mr Tim Rich pensent qu’au début les pipes étaient fournies par des vendeurs en gros anglais.
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Les informations de Hener corroborent celles de Loring, et les complètent avec d'autres sur la production de pipes de Dunhill Motorities.
Les informations de Hener corroborent celles de Loring, et les complètent avec d'autres sur la production de pipes de Dunhill Motorities.


<blockquote><q>En ce qui concerne les toutes premières pipes Dunhill de la période Motorities (1904-1907) il y en avait de 3 qualités : la qualité A ("bruyère de première qualité, tuyau fait main de la plus fine ébonite"), la qualité B, (bruyères spécialement choisies, faites main") et la qualité Populaire, d'un prix et d'une gradation plus basse.Plus tard, après avoir commencé sa propre production, la nomenclature fut similaire: la qualité A, la qualité plus chère B, et la production limitée de pipes Straigh Grain (grain droit) beaucoup plus chère</q> The White Spot Division.<ref name=hener>Hener, K. S. Product Line Director - The White Spot Smoker's Accessory Division and Walthamstow site. (Conversations held between 2019 and 2020).</ref></blockquote>
<blockquote><q>En ce qui concerne les toutes premières pipes Dunhill de la période Motorities (1904-1907) il y en avait de 3 qualités : la qualité A ("bruyère de première qualité, tuyau fait main de la plus fine ébonite"), la qualité B, (bruyères spécialement choisies, faites main") et la qualité Populaire, d'un prix et d'une gradation plus basse. Plus tard, après avoir commencé sa propre production, la nomenclature fut similaire: la qualité A, la qualité plus chère B, et la production limitée de pipes Straigh Grain (grain droit) beaucoup plus chère</q> The White Spot Division.<ref name=hener>Hener, K. S. Product Line Director - The White Spot Smoker's Accessory Division and Walthamstow site. (Conversations held between 2019 and 2020).</ref></blockquote>


Mary raconte également qu'on avait introduit les mesures micrométriques pour connaître tout ce qui était nécessaire en matière de formes et de dessins des têtes.<ref name=mary22>Dunhill, Mary (1979). Our Family Business (p. 42). Great Britain, The Bodley Head.</ref>. Chaque Dunhill avait son propre tuyau spécialement dessiné, taillé main dans la plus fine ébonite.  
Mary raconte également qu'on avait introduit les mesures micrométriques pour connaître tout ce qui était nécessaire en matière de formes et de dessins des têtes.<ref name=mary22>Dunhill, Mary (1979). Our Family Business (p. 42). Great Britain, The Bodley Head.</ref>. Chaque Dunhill avait son propre tuyau spécialement dessiné, taillé main dans la plus fine ébonite.  
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