Dunhill/fr: Difference between revisions

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Les indicateurs utilisés pour définir ce concept de "baisse de qualité" semble relever de mauvaises perceptions des changements et de valeurs esthétiques subjectives. Dans ces conditions, toute conclusion définitive serait prématurée et injuste. Même le traitement à l'huile, qui était considéré comme décisif pour la qualité, ne l'est plus autant en définitive, comme nous pouvons le voir dans une autre réflexion du Dr Hanna :
Les indicateurs utilisés pour définir ce concept de "baisse de qualité" semble relever de mauvaises perceptions des changements et de valeurs esthétiques subjectives. Dans ces conditions, toute conclusion définitive serait prématurée et injuste. Même le traitement à l'huile, qui était considéré comme décisif pour la qualité, ne l'est plus autant en définitive, comme nous pouvons le voir dans une autre réflexion du Dr Hanna :


<blockquote><q>"Plusieurs collectionneurs de Dunhill m'ont dit en des termes sans équivoque que les vieilles Dunhill patent (d'avant 1955) fumaient décidément mieux que les nouveaux modèles. Ainsi, quel cadre temporel détermine le caractère particulier des Dunhill? Ceci ajoute une ambiguité importante au goût exceptionnel d'une Dunhill. Le traitement à l'huile fait-il la différence? Probablement pas si les pipes Dunhill n'ont pas été traitées à l'huile pendant peut-être 33 ans, et Bill Taylor sous-entend qu'après un moment le traitement à l'huile ne se ressent plus du tout. Taylor, qui traite à l'huile ses propres Ashton, a établi qu'on ne discerne plus l'effet du traitement à l'huile sur une pipe après une trentaine de bols de tabac. En d'autres termes, lorsqu'un culot suffisant s'est formé et que la pipe est bien culottée, l'influence du traitement à l'huile sur le fourneau devient négligeable.  Alors, où donc, et je pose la question, se trouve ce caractère unique de la Dunhill ? Le culot et le bois par eux-même ont probablement plus d'influence sur le goût que la méthode de traitement, passés de nombreux fumages.</q> Dr Fred Hanna. <ref name=hanna>Hanna, Fred. (2002), The Myth of Brand and Maker in Pipesmoking. Retrieved 19 March 2020 from [http://www.greatnorthernpipeclub.org/Myth.htm The Great Northern Pipe Club].</ref></blockquote>
<blockquote><q>"Plusieurs collectionneurs de Dunhill m'ont dit en des termes sans équivoque que les vieilles Dunhill patent (d'avant 1955) fumaient décidément mieux que les nouveaux modèles. Ainsi, quel cadre temporel détermine le caractère particulier des Dunhill? Ceci ajoute une ambiguïté importante au goût exceptionnel d'une Dunhill. Le traitement à l'huile fait-il la différence? Probablement pas si les pipes Dunhill n'ont pas été traitées à l'huile pendant peut-être 33 ans, et Bill Taylor sous-entend qu'après un moment le traitement à l'huile ne se ressent plus du tout. Taylor, qui traite à l'huile ses propres Ashton, a établi qu'on ne discerne plus l'effet du traitement à l'huile sur une pipe après une trentaine de bols de tabac. En d'autres termes, lorsqu'un culot suffisant s'est formé et que la pipe est bien culottée, l'influence du traitement à l'huile sur le fourneau devient négligeable.  Alors, où donc, et je pose la question, se trouve ce caractère unique de la Dunhill ? Le culot et le bois par eux-mêmes ont probablement plus d'influence sur le goût que la méthode de traitement, passés de nombreux fumages.</q> Dr Fred Hanna. <ref name=hanna>Hanna, Fred. (2002), The Myth of Brand and Maker in Pipesmoking. Retrieved 19 March 2020 from [http://www.greatnorthernpipeclub.org/Myth.htm The Great Northern Pipe Club].</ref></blockquote>


On trouve des pipes de différentes périodes qui, du fait des procédés de fabrication, présentent quelques défauts mineurs, tels que le mauvais centrage du perçage du foyer, du Point Blanc ou de  l'ouverture en entonnoir du tuyau, particulièrement dans les années 90. Mais ça ne veut pas dire que ce ne sont pas de bonnes pipes. Certaines critiques semblent relever de la nostalgie- la marque continue à fabriquer de bonnes pipes de nos jours, qu'on appelle maintenant  "Alfred Dunhill's - The White Spot".
On trouve des pipes de différentes périodes qui, du fait des procédés de fabrication, présentent quelques défauts mineurs, tels que le mauvais centrage du perçage du foyer, du Point Blanc ou de  l'ouverture en entonnoir du tuyau, particulièrement dans les années 90. Mais ça ne veut pas dire que ce ne sont pas de bonnes pipes. Certaines critiques semblent relever de la nostalgie- la marque continue à fabriquer de bonnes pipes de nos jours, qu'on appelle maintenant  "Alfred Dunhill's - The White Spot".
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