Dunhill/fr: Difference between revisions

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<blockquote><q>Il avait continué à progresser comme 'tobacco blender' (fabricant de mélanges de tabac) bien que, jusqu'en 1910, il n'ait toujours pas la pipe qui rendrait justice à la qualité de ses mélanges. Les calabash et les écumes finement sculptées dans ses vitrines étaient trop fragiles pour tous les jours et les clients se plaignaient depuis longtemps du goût des bruyères algériennes vernies à bon marché qui, comme je l'ai déjà dit, étaient à peu près tout ce que n'importe quel débitant de tabac pouvait offrir</q> Mary Dunhill <ref name=mary15>Dunhill, Mary (1979). Our Family Business (p. 39). Great Britain, The Bodley Head.</ref></blockquote>  
<blockquote><q>Il avait continué à progresser comme 'tobacco blender' (fabricant de mélanges de tabac) bien que, jusqu'en 1910, il n'ait toujours pas la pipe qui rendrait justice à la qualité de ses mélanges. Les calabash et les écumes finement sculptées dans ses vitrines étaient trop fragiles pour tous les jours et les clients se plaignaient depuis longtemps du goût des bruyères algériennes vernies à bon marché qui, comme je l'ai déjà dit, étaient à peu près tout ce que n'importe quel débitant de tabac pouvait offrir</q> Mary Dunhill <ref name=mary15>Dunhill, Mary (1979). Our Family Business (p. 39). Great Britain, The Bodley Head.</ref></blockquote>  


Alfred n'en parlait à personne, raconte Mary, mais il étudiait le travail des pipiers de bout en bout. Mary Dunhill <ref name=mary15>Dunhill, Mary (1979). Our Family Business (p. 39). Great Britain, The Bodley Head.</ref>. Alfred Dunhill débaucha Joel Sasieni de chez Charatan les cinq premiers pipiers de Dunhill venaient tous de chez Charatan (y compris Joel Sasieni qui créerait sa propre entreprise prestigieuse de pipes en 1918)-et ouvrit son propre petit atelier au 28 Duke street le 7 mars 1910. Deux pièces à l'étage assurant les débuts. Son objectif était d’utiliser la bruyère de la plus fine qualité et une main-d’oeuvre experte pour réaliser des pipes qui produiraient une qualité de fumage supérieure, et dureraient toute la vie. Leur coût reflèterait ces principes, ce qui allait à l’encontre de la tendance de l’époque aux pipes bon marché et de piètre qualité (la finition Bruyere sera la première proposée).
Alfred n'en parlait à personne, raconte Mary, mais il étudiait le travail des pipiers de bout en bout. Mary Dunhill <ref name=mary15>Dunhill, Mary (1979). Our Family Business (p. 39). Great Britain, The Bodley Head.</ref>. Alfred Dunhill débaucha Joel Sasieni de chez Charatan. Les cinq premiers pipiers de Dunhill venaient tous de chez Charatan (y compris Joel Sasieni qui créerait sa propre entreprise prestigieuse de pipes en 1918)-et ouvrit son propre petit atelier au 28 Duke street le 7 mars 1910. Deux pièces à l'étage assurant les débuts. Son objectif était d’utiliser la bruyère de la plus fine qualité et une main-d’oeuvre experte pour réaliser des pipes qui produiraient une qualité de fumage supérieure, et dureraient toute la vie. Leur coût reflèterait ces principes, ce qui allait à l’encontre de la tendance de l’époque aux pipes bon marché et de piètre qualité (la finition Bruyere sera la première proposée).


<blockquote><q>De Saint Claude, une petite ville des montagnes du Jura, patrie française de l’industrie de la pipe de bruyère, Père pouvait obtenir le bois qu’il souhaitait. Mais depuis qu’il avait commencé à analyser les effets du soleil sur les têtes de pipes neuves dans sa vitrine, il était devenu obsédé par le bois, sa nature et la manière de le traiter. C’est pourquoi il s’était donné trois ans pour élaborer le procédé de traitement à chaud qui est propre aux pipes Dunhill et qui a un effet décisif sur les propriétés de fumage et le fini naturel et permanent qu’il donne à leur grain</q> Mary Dunhill. <ref name=mary21>Dunhill, Mary (1979). Our Family Business (p. 41). Great Britain, The Bodley Head.</ref></blockquote>  
<blockquote><q>De Saint Claude, une petite ville des montagnes du Jura, patrie française de l’industrie de la pipe de bruyère, Père pouvait obtenir le bois qu’il souhaitait. Mais depuis qu’il avait commencé à analyser les effets du soleil sur les têtes de pipes neuves dans sa vitrine, il était devenu obsédé par le bois, sa nature et la manière de le traiter. C’est pourquoi il s’était donné trois ans pour élaborer le procédé de traitement à chaud qui est propre aux pipes Dunhill et qui a un effet décisif sur les propriétés de fumage et le fini naturel et permanent qu’il donne à leur grain</q> Mary Dunhill. <ref name=mary21>Dunhill, Mary (1979). Our Family Business (p. 41). Great Britain, The Bodley Head.</ref></blockquote>  
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