Dunhill/fr: Difference between revisions

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Le livre « My Mixture » d’Alfred Dunhill symbolise tout le système d’Alfred Dunhill conçu pour les fumeurs, qui, au départ créé pour le service au client  est devenu en soi un objet historique. Chaque page du livre semble imprégnée de la personnalité d’Alfred Dunhill. Vraiment, des procédés de fabrication des pipes en œuvre à Walthamstow jusqu’à l’ambiance de la boutique de Duke Street, on retrouve Alfred Dunhill partout.</q> The Worldwide Pipe Smoker's Magazine (1993).<ref name=psm2>Rich, Tim. Vol. 2 (2nd Semester 1993). The Worldwide Pipe Smoker's Magazine (p. 43) [PDF version]. The Netherlands: Magazine Partners[https://pipedia.org/images/0/0e/Dunhillmagit.pdf].</ref></blockquote>
Le livre « My Mixture » d’Alfred Dunhill symbolise tout le système d’Alfred Dunhill conçu pour les fumeurs, qui, au départ créé pour le service au client  est devenu en soi un objet historique. Chaque page du livre semble imprégnée de la personnalité d’Alfred Dunhill. Vraiment, des procédés de fabrication des pipes en œuvre à Walthamstow jusqu’à l’ambiance de la boutique de Duke Street, on retrouve Alfred Dunhill partout.</q> The Worldwide Pipe Smoker's Magazine (1993).<ref name=psm2>Rich, Tim. Vol. 2 (2nd Semester 1993). The Worldwide Pipe Smoker's Magazine (p. 43) [PDF version]. The Netherlands: Magazine Partners[https://pipedia.org/images/0/0e/Dunhillmagit.pdf].</ref></blockquote>


Alfred vendait également des pipes, mais il y a quelques incertitudes quant à leur origine, durant les premières années. Certaines sources déclarent que les pipes venaient directement de France, tandis que d’autres disent q’Alfred les achetait à des producteurs locaux en vue (ce point est discuté de façon plus précise ici: [https://pipedia.org/wiki/Dunhill#Pipe_Workshop  L’atelier]). Alfred Dunhill, cependant, n’était pas satisfait de la qualité d’alors des pipes disponibles. Les pipes venant de France étaient abondamment vernies et par conséquent bouchaient les pores de la bruyère. Elles ne rendaient tout simplement pas justice à ses mélanges innovants.
Alfred vendait également des pipes, mais il y a quelques incertitudes quant à leur origine, durant les premières années. Certaines sources déclarent que les pipes venaient directement de France, tandis que d’autres disent qu’Alfred les achetait à des producteurs locaux en vue (ce point est discuté de façon plus précise ici: [https://pipedia.org/wiki/Dunhill#Pipe_Workshop  L’atelier]). Alfred Dunhill, cependant, n’était pas satisfait de la qualité d’alors des pipes disponibles. Les pipes venant de France étaient abondamment vernies et par conséquent bouchaient les pores de la bruyère. Elles ne rendaient tout simplement pas justice à ses mélanges innovants.
[[File:Ef.png|thumb|right|210px| formulaire de demande]]
[[File:Ef.png|thumb|right|210px| formulaire de demande]]
[[File:Admm.jpg|thumb|right|210px|Alfred réalisant un mélangee]]
[[File:Admm.jpg|thumb|right|210px|Alfred réalisant un mélange]]
Selon Balfour dans "Alfred Dunhill One Hundred Years And More", à l'origine les tabacs venaient de chez George Dobie & Sons, un fabricant de mélanges installé à Paisley, en Ecosse, à l'Ouest de la vallée des Midlands, et également de quelques coopératives qui produisaient du tabac.Fabriquer des mélanges, ce n'est pas seulement mélanger des feuilles dans différentes proportions. Il existe des techniques pour mettre au point un mélange, par exemple la cuisson, le rôtissage, le pressage,la maturation etc…, et c'est difficile à réaliser sur le comptoir d'une boutique. Au bout de cinq ans, en 1912, son plus jeune frère, Herbert Edward Dunhill (1884-1950), rejoignit l'affaire<ref name=balfour11>Balfour, Michael. (1992). Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (pp.47-48). London, Weidenfield and Nicolson.</ref>). C'était un commerçant avisé et il s'occupa rapidement des aspects financiers de la compagnie (fonction qu'il occupa jusqu'à sa mort le 8 novembre 1950)<ref name=balfour12>Balfour, Michael. (1992). Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (p.150). London, Weidenfield and Nicolson.</ref><ref name=red>The Dunhill Medical Trust. Our History. Retrieved 2 March 2020 (CST) from [https://dunhillmedical.org.uk/about/our-history/ Dunhill Medical Trust]</ref>), permettant à Alfred de donner libre court à sa créativité dans le développement de nouveaux produits.
Selon Balfour dans "Alfred Dunhill One Hundred Years And More", à l'origine les tabacs venaient de chez George Dobie & Sons, un fabricant de mélanges installé à Paisley, en Ecosse, à l'Ouest de la vallée des Midlands, et également de quelques coopératives qui produisaient du tabac. Fabriquer des mélanges, ce n'est pas seulement mélanger des feuilles dans différentes proportions. Il existe des techniques pour mettre au point un mélange, par exemple la cuisson, le rôtissage, le pressage, la maturation etc…, et c'est difficile à réaliser sur le comptoir d'une boutique. Au bout de cinq ans, en 1912, son plus jeune frère, Herbert Edward Dunhill (1884-1950), rejoignit l'affaire<ref name=balfour11>Balfour, Michael. (1992). Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (pp.47-48). London, Weidenfield and Nicolson.</ref>). C'était un commerçant avisé et il s'occupa rapidement des aspects financiers de la compagnie (fonction qu'il occupa jusqu'à sa mort le 8 novembre 1950)<ref name=balfour12>Balfour, Michael. (1992). Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (p.150). London, Weidenfield and Nicolson.</ref><ref name=red>The Dunhill Medical Trust. Our History. Retrieved 2 March 2020 (CST) from [https://dunhillmedical.org.uk/about/our-history/ Dunhill Medical Trust]</ref>), permettant à Alfred de donner libre court à sa créativité dans le développement de nouveaux produits.


Alfred était toujours en ébullition, et voulait toujours améliorer ses produits, ce qui l'amena (en 1912) à laisser les mélanges sur mesure à l'arrière plan. Ce fut alors qu'Alfred présenta ses propres mélanges "maison", qui étaient: le "Royal Yacht" (Virginia), le "Cuba" (feuille de cigare) et le "Durbar" (Latakia, Oriental/Turkish, Virginia).Produits plébiscités jusqu'à nos jours<ref name=loring4>Loring, J. C. ('90s). Dunhill Pipe Tobacco: 1907 – 1990. Chicago: Loring Page [https://pipedia.org/wiki/DUNHILL_PIPE_TOBACCO:_1907_%E2%80%93_1990]</ref><ref name=balfour9>Balfour, Michael. (1992). Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (p.49). London, Weidenfield and Nicolson.</ref>.
Alfred était toujours en ébullition, et voulait toujours améliorer ses produits, ce qui l'amena (en 1912) à laisser les mélanges sur mesure à l'arrière plan. Ce fut alors qu'Alfred présenta ses propres mélanges "maison", qui étaient: le "Royal Yacht" (Virginia), le "Cuba" (feuille de cigare) et le "Durbar" (Latakia, Oriental/Turkish, Virginia).Produits plébiscités jusqu'à nos jours<ref name=loring4>Loring, J. C. ('90s). Dunhill Pipe Tobacco: 1907 – 1990. Chicago: Loring Page [https://pipedia.org/wiki/DUNHILL_PIPE_TOBACCO:_1907_%E2%80%93_1990]</ref><ref name=balfour9>Balfour, Michael. (1992). Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (p.49). London, Weidenfield and Nicolson.</ref>.
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