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<blockquote>[[File:Aspas-copy.png|40px]]'''Re:''' Quant à l'affranchissement des lettres, j'ai déjà parlé à propos de nos courriers pour l'outre-mer, mais ce manque de soin dans l'affranchissement n'a pourtant pas cessé. Il est devenu pire et plus systématiquement mauvais. J'avais recommandé les années précédentes de mettre les timbres au minimum à ¼ de pouce du bord (6,35 mm), aussi bien du côté que du haut. Si les timbres sont d'une couleur différente il doit y avoir un léger espace entre eux. Si ce sont les mêmes, on doit les coller comme s'ils venaient de la même feuille, même si ce n'est pas le cas. Il faut faire attention, quand on utilise plusieurs timbres, à choisir des timbres dont les couleurs aillent ensemble. Merci de tenir compte de ces pratiques dans l'avenir[[File:Aspas.png|40px]] Herbert E. Dunhill.</blockquote> | <blockquote>[[File:Aspas-copy.png|40px]]'''Re:''' Quant à l'affranchissement des lettres, j'ai déjà parlé à propos de nos courriers pour l'outre-mer, mais ce manque de soin dans l'affranchissement n'a pourtant pas cessé. Il est devenu pire et plus systématiquement mauvais. J'avais recommandé les années précédentes de mettre les timbres au minimum à ¼ de pouce du bord (6,35 mm), aussi bien du côté que du haut. Si les timbres sont d'une couleur différente il doit y avoir un léger espace entre eux. Si ce sont les mêmes, on doit les coller comme s'ils venaient de la même feuille, même si ce n'est pas le cas. Il faut faire attention, quand on utilise plusieurs timbres, à choisir des timbres dont les couleurs aillent ensemble. Merci de tenir compte de ces pratiques dans l'avenir[[File:Aspas.png|40px]] Herbert E. Dunhill.</blockquote> | ||
On sait que les frères Dunhill étaient particulièrement sensibles au charme des femmes et éprouvaient des difficultés à contrôler cette inclination, s'impliquant dans des relations extra-conjugales tout au long de leur vie, ce qui les conduisit chacun au divorce. Nous pouvons en trouver trace dans les écrits de Mary et dans un article du Telegraph, intitulé " Weird and wonderful (étrange et merveilleux) publié par David Burgess-Wise le 16 Août 2003. | |||
[[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_5.jpg|thumb|right|180px|H. Dunhill | [[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_5.jpg|thumb|right|180px| H. Dunhill dans le Toronto Evening Telegram en Juillet 1940]] | ||
[[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_6.jpg|thumb|right|180px|Herbert | [[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_6.jpg|thumb|right|180px|Herbert goûtant un peu de repos dans le Tyrol Italien]] | ||
[[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_1.jpg|thumb|right|180px| | [[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_1.jpg|thumb|right|180px| Bertie dans les "années 30".]] | ||
<blockquote><q> | <blockquote><q>Oncle Bernie avait la cinquantaine à cette époque et s'était laissé pousser une grand barbe qui renforçait le caractère confiant et décontracté d'un homme dans sa maturité et laissait derrière lui les manières affectées de sa jeunesse. Après avoir eu autant d'affaires de cœur que Père en avait eu, bien q u 'Oncle Bertie ait conduit les siennes avec plus de discrétion, il s'était séparé de son épouse, Violet, et vivait maintenant avec une femme brune et charmante du nom d'Isobel. C'était une compagne d'infortune de la tuberculose, compagne qu'il avait connue à l'Hôpital Mundesley et emmenée avec lui à Merano, et, qu'il adora véritablement durant les quelques années où ils vécurent ensemble avant son décès à cet endroit même, lui rapportant des cadeaux ou de petits bouquets de fleurs chaque fois qu'il la laissait plus de quelques minutes. Oncle Bertie prenait un vif intérêt à mes propres affaires de cœur et était particulièrement impatient de rencontrer Geoffrey. Pour mon plus grand plaisir, ils s'entendirent parfaitement tous les deux.</q> Dunhill, Mary, Our Family Business (The Bodley Head - Great Britain, 1979) p-90.</blockquote> | ||
<blockquote><q> | <blockquote><q>Si Dunhill était devenu "la marque d'un style de vie privilégié", Bertie, le frère à la barbe broussailleuse menait lui-même ce style de vie en dirigeant l'entreprise, devenue un empire international, depuis ses villas dans les Alpes italiennes et à Monte Carlo, où il badinait avec une succession de maîtresses exotiques, dont l'une d'elles, la charmante Frederika Agnès Stodolowksy- était l'épouse d'un employé de Dunhill à qui on avait bien commodément remis un aller simple pour l'Australie. Alfred, lui aussi, fut ensorcelé par la grande vie et partit un jour dans sa Rolls-Royce avec une fille de pêcheur.</q> David Burgess-Wise - Telegraph.</blockquote> | ||
Mary | Mary lors de ses visites d'affaires nous en dit un peu plus sur ces rencontres et sur la fin de vie de son oncle. | ||
<blockquote><q> | <blockquote><q>Dans la soirée, nous jouions à la roulette aussi longtemps que pouvaient durer les mises parcimonieuses de l'Oncle Bertie, pour ne rien dire des nôtres. L'après midi était réservé à parcourir des papiers, à discuter de chaque projet ou des rémunérations de personnel qui étaient sur ma liste, Oncle Bertie m'interrogeant encore et encore jusqu'à ce qu'il ait compris tous les détails. Parfois il évoquait le testament sur lequel il avait travaillé avec ses avocats, mais, l'aimant énormément et refusant de penser à sa mort, je prêtais peu d'attention à ce sujet. Une fois, alors que je me plaignais de nos difficultés financières un peu plus qu'à l'habitude, il me dit doucement "Ne t'en fais pas ma chérie. Tu auras bientôt les coudées franches".<br><br> | ||
Sa générosité en tant qu'hôte était en général sans limites, bien qu'en revanche, il fit montre parfois d'avarice, peut-être pour impressionner Zee en lui rappelant que lui et Père avaient dû compter dans leur jeunesse. Certaines fois il persuadait les enfants de boire de la citronnade plutôt que de payer un franc de plus pour le jus d'orange qu'ils préféraient. Une fois il se montra même choqué quand, dans un moment où les friandises étaient encore rationnées, j'avais payé deux livres une boite de chocolats que j'avais apportée en cadeau. Je ne doute pas non plus que sa santé se soit rapidement détériorée en 1950 après qu'il ait attendu le bus sous la pluie battante plutôt que de se payer un taxi.</q> Dunhill, Mary, Our Family Business (The Bodley Head - Great Britain, 1979) p-107.</blockquote> | |||
Balfour | Balfour rapporte qu'Herbert mourut soudainement le 8 novembre 1950, non pas de la tuberculose qui l'avait pourtant accablée si longtemps, mais d'une hémorragie cérébrale. Mais d'après Mary, ce ne fut pas si soudain- il décéda un an après cette hémorragie cérébrale. Un mois plus tard, le bilan total de son entreprise dépassait pour la première fois le cap du million de Livres sterling. | ||
<blockquote><q> | <blockquote><q>Nous eûmes ensuite à convaincre un certain Dr Boland, le doyen du Guy’s hospital et un ami de Geoffrey, de nous permettre de lui rendre visite (à Herbert NdT) après une hémorragie cérébrale, quand, après qu'il ait été couché sans mouvements et attendant apparemment la fin, on avait persuadé Oncle Bertie de s'asseoir et de boire un verre de whisky. Il mourut à Milan en 1951 après une visite au Turnerschlossel qu'il possédait encore et où il fut enterré.</q> Dunhill, Mary, Our Family Business (The Bodley Head - Great Britain, 1979) p-107.</blockquote> | ||
Richard Dunhill | Richard Dunhill raconte qu'il était de moins en moins au courant des pratiques commerciales qui avaient cours en Angleterre, et à sa mort, les directeurs, en particulier son oncle Alfred Henry et sa tante Mary eurent vite à prendre des mesures pour relancer l'entreprise.</q> Préface de Balfour, Michael. Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (Weidenfield and Nicolson, London, 1992). | ||
<blockquote><q> | <blockquote><q>On peut voir la marque de l'implication totale d'Herbert Dunhill dans les affaires du groupe dans les principales nominations faites lors de la réunion du Conseil de direction du 17 novembre 1950, qui suivit son décès neuf jours auparavant. Alfred Henry Dunhill fut nommé Président Directeur Général de la Société Anonyme Française Alfred Dunhill (SAFAD) et président de la Alfred Dunhill of London Ltd (Toronto). Mary Dunhill fut nommée directrice des deux entreprises.</q> Balfour, Michael, Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (Weidenfield and Nicolson, London, 1992).</blockquote> | ||
Après sa mort, on créa un fond pour la recherche médicale sur la tuberculose. Il fut administré par Mary jusqu'à son décès en 1988. Dans son livre, Balfour dit quelques mots sur la gestion du capital d'Herbert après son décès. | |||
<blockquote><q> | <blockquote><q>Alfred Dunhill laissa deux testaments en date du 31 mars 1948. L'un concernait uniquement sa propriété de Monte Carlo; l'autre concernait spécifiquement l'avenir de la Alfred Dunhill Limited. Dans le second testament, il nommait trois administrateurs : son neveu Alfred Henry Dunhill (fils d'Alfred Dunhill) sa nièce Mary Dunhill (fille unique d'Alfred Dunhill) et Samuel Ernest Cash (son avocat, conseil en entreprise et directeur fondateur de la Parker Pipe Co. Ltd). Ils furent en charge d'une longue liste de responsabilités; la principale résidant dans la gestion de la moitié de ses avoirs (se montant à environ 250 000£, toutes en actions Dunhill) pour ce qui devait devenir le Herbert E. Dunhill Medical Trust. Ce trust devait devenir un actionnaire très important de la Alfred Dunhill Limited.</q> Balfour, Michael, Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (Weidenfield and Nicolson, London, 1992).</blockquote> | ||
Sur la page d'accueil du Dunhill Medical Trust, dans "Our History", on trouve une brève description de la création et de la gestion du fond. Là encore, on trouve une divergence sur la date et la raison du décès d'Herbert. | |||
[[File:Logo dunhillmt smaller.png|left|thumb|110px]] | [[File:Logo dunhillmt smaller.png|left|thumb|110px]] | ||
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<center>[[File:Aspas-copy.png|40px]]'''Herbert E Dunhill | <center>[[File:Aspas-copy.png|40px]]'''Herbert E. Dunhill est mort en Novembre 1950 en laissant £250,000 de ses biens propres dans un trust de bienfaisance destiné à la recherche médicale sur la tuberculose, cause de sa mort. Sa nièce, Mary Dunhill Lane, fut désignée comme l'une des premières administratrices et c'est en grande partie sa vision qui a guidé le trust jusqu'à son décès en 1988. Sa fille, Kay Glendinning, a poursuivi son action et a été Executive Director de1988 jusqu'à avril 2005 date à laquelle elle a rejoint le Conseil d'Administration en tant que non-executive director . En 2019, elle a démissionné de son poste d'administrateur et est devenue le premier mécène du Trust.'''[[File:Aspas.png|40px]] Our History - [https://dunhillmedical.org.uk/about/our-history/ The Dunhill Medical Trust]</center> | ||
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[[User:Yang|Yang]] ([[User talk:Yang|talk]]) 13:35, 31 December 2019 (CST) | [[User:Yang|Yang]] ([[User talk:Yang|talk]]) 13:35, 31 December 2019 (CST) |