Herbert Edward Dunhill/fr: Difference between revisions

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<blockquote>[[File:Aspas-copy.png|40px]]'''Re:''' Quant à l'affranchissement des lettres, j'ai déjà parlé à propos de nos courriers pour l'outre-mer, mais ce manque de soin dans l'affranchissement n'a pourtant pas cessé. Il est devenu pire et plus systématiquement mauvais. J'avais recommandé les années précédentes de mettre les timbres au minimum à ¼ de pouce du bord (6,35 mm), aussi bien du côté que du haut.  Si les timbres sont d'une couleur différente il doit y avoir un léger espace entre eux. Si ce sont les mêmes, on doit les coller comme s'ils venaient de la même feuille, même si ce n'est pas le cas. Il faut faire attention, quand on utilise plusieurs timbres, à choisir des timbres dont les couleurs aillent ensemble. Merci de tenir compte de ces pratiques dans l'avenir[[File:Aspas.png|40px]] Herbert E. Dunhill.</blockquote>
<blockquote>[[File:Aspas-copy.png|40px]]'''Re:''' Quant à l'affranchissement des lettres, j'ai déjà parlé à propos de nos courriers pour l'outre-mer, mais ce manque de soin dans l'affranchissement n'a pourtant pas cessé. Il est devenu pire et plus systématiquement mauvais. J'avais recommandé les années précédentes de mettre les timbres au minimum à ¼ de pouce du bord (6,35 mm), aussi bien du côté que du haut.  Si les timbres sont d'une couleur différente il doit y avoir un léger espace entre eux. Si ce sont les mêmes, on doit les coller comme s'ils venaient de la même feuille, même si ce n'est pas le cas. Il faut faire attention, quand on utilise plusieurs timbres, à choisir des timbres dont les couleurs aillent ensemble. Merci de tenir compte de ces pratiques dans l'avenir[[File:Aspas.png|40px]] Herbert E. Dunhill.</blockquote>


It is known that the Dunhill brothers were especially susceptible to female charms and had difficulties to control these inclinations, getting involved with extramarital relationships throughout their lives, which resulted in the divorce of both. As we can see in mary's relates and  In an article called "Weird and wonderful" for The Telegraph, published by David Burgess-Wise on 16 Aug 2003.
On sait que les frères Dunhill étaient particulièrement sensibles au charme des femmes et éprouvaient des difficultés à contrôler cette inclination, s'impliquant dans des relations extra-conjugales  tout au long de leur vie, ce qui les conduisit chacun au divorce. Nous pouvons en trouver trace dans les écrits de Mary et dans un article du Telegraph, intitulé " Weird and wonderful (étrange et merveilleux) publié par David Burgess-Wise le 16 Août 2003.
[[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_5.jpg|thumb|right|180px|H. Dunhill in the Toronto Evening Telegram in July 1940.]]
[[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_5.jpg|thumb|right|180px| H. Dunhill dans le  Toronto Evening Telegram en Juillet 1940]]
[[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_6.jpg|thumb|right|180px|Herbert enjoying a rest in the Italian Tyrol.]]
[[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_6.jpg|thumb|right|180px|Herbert goûtant un peu de repos dans le Tyrol Italien]]
[[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_1.jpg|thumb|right|180px|Birtie in the 'thirties.]]
[[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_1.jpg|thumb|right|180px| Bertie dans les "années 30".]]
<blockquote><q>Uncle Bertie was about fifty at this time and had grown a full Imperial beard that seemed to have banished the affectations of his youth and to make the relaxed, confident manner of the mature man even more impressive. After what must have been as many love affairs as Father had had, though Uncle Bertie conducted his with rather more discretion, he had separated from his wife, Violet, and was now living with a charming, dark-haired woman called Isobel. She was a fellow sufferer from tuberculosis whom he had met at the Mundesley hospital and brought to Merano and whom, in the few years they lived together and before her death in this very Villa, he obviously adored, bringing her presents and nosegays every time he left her for more than a few minutes. Uncle Bertie had taken a keen interest in my own love affairs and was particularly anxious to meet Geoffrey. To my delight, they took to one another at once.</q> Dunhill, Mary, Our Family Business (The Bodley Head - Great Britain, 1979) p-90.</blockquote>  
<blockquote><q>Oncle Bernie avait la cinquantaine à cette époque et s'était laissé pousser une grand barbe qui renforçait le caractère confiant et décontracté d'un homme dans sa maturité et laissait derrière lui les manières affectées de sa jeunesse. Après avoir eu autant d'affaires de cœur que Père en avait eu, bien  q u 'Oncle Bertie ait conduit les siennes avec plus de discrétion, il s'était séparé de son épouse, Violet, et vivait maintenant avec une femme brune et charmante du nom d'Isobel. C'était une compagne d'infortune de la tuberculose, compagne qu'il avait connue à l'Hôpital Mundesley et emmenée avec lui à Merano, et, qu'il adora véritablement durant les quelques années où ils vécurent ensemble avant son décès à cet endroit même, lui rapportant des cadeaux ou de petits bouquets de fleurs chaque fois qu'il la laissait plus de quelques minutes. Oncle Bertie prenait un vif intérêt à mes propres affaires de cœur et était particulièrement impatient de rencontrer Geoffrey. Pour mon plus grand plaisir, ils s'entendirent parfaitement tous les deux.</q> Dunhill, Mary, Our Family Business (The Bodley Head - Great Britain, 1979) p-90.</blockquote>  


<blockquote><q>If Dunhill's had become the "ultimate lifestyle brand", Alfred's bushy-bearded brother Bertie believed in living the ultimate lifestyle, directing the company's by now international empire from his villas in the Italian alps and at Monte Carlo, where he dallied with a succession of exotic mistresses, one of whom – the lovely Frederika Agnes Stodolowksy – was the wife of a Dunhill employee who had conveniently been given a one-way ticket to Australia. Alfred, too, fell under the spell of the high life and ran off one day with a fisherman's daughter in his Rolls-Royce...</q> David Burgess-Wise - Telegraph.</blockquote>
<blockquote><q>Si Dunhill était devenu "la marque d'un style de vie privilégié", Bertie, le frère à la barbe broussailleuse menait lui-même ce style de vie en dirigeant l'entreprise, devenue un empire international, depuis ses villas dans les Alpes italiennes et à Monte Carlo, où il badinait avec une succession de maîtresses exotiques, dont l'une d'elles,  la charmante Frederika Agnès Stodolowksy- était l'épouse d'un employé de Dunhill à qui on avait  bien commodément remis un aller simple pour l'Australie. Alfred, lui aussi, fut ensorcelé par la grande vie et partit un jour dans sa Rolls-Royce avec une fille de pêcheur.</q> David Burgess-Wise - Telegraph.</blockquote>


Mary on one of her business visits tells us a little about these meetings and about her uncle's last days.
Mary lors de ses visites d'affaires nous en dit un peu plus sur ces rencontres et sur la fin de vie de son oncle.


<blockquote><q>In the evenings we played roulette for as long as Uncle Bertie’s strictly limited stake-money would last, not to mention our own. The afternoon was reserved for going through our business papers, discussing every development and staff appointment I had on my list, with Uncle Bertie cross-examining me until he had every detail. Sometimes he would talk about the will he had been working on with his lawyers but, being fond of him and reluctant to think seriously about his death, I paid little attention to this subject. Once, when I complained of our financial frustrations more vigorously than usual, he quietly said, "Never mind, my dear. You’ll soon have it all your own way."<br><br>
<blockquote><q>Dans la soirée, nous jouions à la roulette aussi longtemps que  pouvaient durer les mises parcimonieuses de l'Oncle  Bertie, pour ne rien dire des nôtres. L'après midi était réservé à parcourir des papiers, à discuter de chaque projet ou des rémunérations de personnel qui étaient sur ma liste, Oncle Bertie m'interrogeant encore et encore jusqu'à ce qu'il ait compris tous les détails. Parfois il évoquait le testament sur lequel il avait travaillé avec ses avocats, mais, l'aimant énormément et refusant de penser à sa mort, je prêtais peu d'attention à ce sujet. Une fois, alors que je me plaignais de nos difficultés financières un peu plus qu'à l'habitude, il me dit doucement "Ne t'en fais pas ma chérie. Tu auras bientôt les coudées franches".<br><br>
His generosity as a host was usually boundless yet, in contrast, there were sudden moments of stinginess, possibly to impress Zee with the notions of thrift that he and Father had had dinned into them in their youth. There were occasions when he persuaded the children to drink citronade rather than pay an extra franc for the orange juice they preferred. Once he expressed shocked amazement because, still in the days of sweet rationing, I had paid £2 for chocolates to take home as presents. Nor have I any doubt that his health rapidly deteriorated in 1950 after he had waited in the rain for a ’bus rather than pay a taxi fare.</q> Dunhill, Mary, Our Family Business (The Bodley Head - Great Britain, 1979) p-107.</blockquote>  
Sa générosité en tant qu'hôte était en général sans limites, bien qu'en revanche, il fit montre parfois d'avarice, peut-être pour impressionner Zee en lui rappelant que lui et Père avaient dû compter dans leur jeunesse. Certaines fois  il persuadait les enfants de boire de la citronnade plutôt que de payer un franc de plus pour le jus d'orange qu'ils préféraient. Une fois il se montra même choqué quand, dans un moment où les friandises étaient encore rationnées, j'avais payé deux livres une boite de chocolats que j'avais apportée en cadeau. Je ne doute pas non plus que sa santé se soit rapidement détériorée en 1950 après qu'il ait attendu le bus sous la pluie battante plutôt que de se payer un taxi.</q> Dunhill, Mary, Our Family Business (The Bodley Head - Great Britain, 1979) p-107.</blockquote>  


Balfour reported that Herbert died suddenly on 8 November 1950 not from the tuberculosis which had plagued him for so long, but from a brain haemorrhage. But according to Mary's, it wasn't that sudden - he passed away one year after the cerebral haemorrhage. A month later his company’s balance-sheet total passed the £1 million mark for the first time.  
Balfour rapporte qu'Herbert mourut soudainement le 8 novembre 1950, non pas de la tuberculose qui l'avait pourtant accablée si longtemps, mais d'une hémorragie cérébrale. Mais d'après Mary, ce ne fut pas si soudain- il décéda un an après cette hémorragie cérébrale. Un mois plus tard, le bilan total de son entreprise dépassait pour la première fois le cap du million de Livres sterling.  


<blockquote><q>We then had to persuade a Dr Boland, the Dean of Guy’s hospital and a friend of Geoffrey’s, to visit him after a haemorrhage when, after lying prone and apparently waiting for his end, Uncle Bertie had been persuaded to sit up and drink a glass of whisky. Yet within a year he was dead. He died in Milan in 1951 after a visit to Turnerschlossel which he still owned and where he was buried.</q> Dunhill, Mary, Our Family Business (The Bodley Head - Great Britain, 1979) p-107.</blockquote>  
<blockquote><q>Nous eûmes ensuite à convaincre un certain Dr Boland, le doyen du Guy’s hospital et un ami de Geoffrey, de nous permettre de lui rendre visite (à Herbert NdT) après une hémorragie cérébrale, quand, après qu'il ait été couché sans mouvements et attendant apparemment la fin, on avait persuadé Oncle Bertie de s'asseoir et de boire un verre de whisky. Il mourut à Milan en 1951 après une visite au Turnerschlossel qu'il possédait encore et où il fut enterré.</q> Dunhill, Mary, Our Family Business (The Bodley Head - Great Britain, 1979) p-107.</blockquote>  


Richard Dunhill reported that he became more and more out of touch with modern commercial practice in England, and when he died, the directors, particularly his uncle Alfred Henry Dunhill and his Aunt Mary, were soon able to make changes to improve the running of the company.</q> Forewords of Balfour, Michael. Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (Weidenfield and Nicolson, London, 1992).
Richard Dunhill raconte qu'il était  de moins en moins au courant des pratiques commerciales qui avaient cours en Angleterre, et à sa mort, les directeurs, en particulier son oncle Alfred Henry et sa tante Mary eurent vite à prendre des mesures pour relancer l'entreprise.</q> Préface de Balfour, Michael. Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (Weidenfield and Nicolson, London, 1992).


<blockquote><q>An indication of the total involvement of Herbert Dunhill in the affairs of the group is seen in the main appointments made at the board meeting on 17 November 1950, following his death nine days earlier. Alfred Henry Dunhill was appointed president-director general of Société Anonyme Française Alfred Dunhill (SAFAD) and president of Alfred Dunhill of London Ltd (Toronto). Mary Dunhill was elected a director of both companies.</q> Balfour, Michael, Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (Weidenfield and Nicolson, London, 1992).</blockquote>  
<blockquote><q>On peut voir la marque de l'implication totale d'Herbert Dunhill dans les affaires du groupe dans les principales nominations faites lors de la réunion du Conseil de direction du 17 novembre 1950, qui suivit son décès neuf jours auparavant. Alfred Henry Dunhill fut nommé Président Directeur Général de la Société Anonyme Française Alfred Dunhill (SAFAD) et président de la Alfred Dunhill of London Ltd (Toronto). Mary Dunhill fut nommée directrice des deux entreprises.</q> Balfour, Michael, Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (Weidenfield and Nicolson, London, 1992).</blockquote>  


After his death, a fund was created for medical research on tuberculosis. The resource was managed by Mary until her death in 1988. Balfour tells us in his book a little about the management of Herbert's capital after he passing away.
Après sa mort, on créa un fond pour la recherche médicale sur la tuberculose. Il fut administré par Mary jusqu'à son décès en 1988. Dans son livre, Balfour dit quelques mots sur la gestion du capital d'Herbert après son décès.


<blockquote><q>Herbert Dunhill left two wills dated 31 March 1948. One concerned only his property in Monte Carlo; the other intimately concerned the future of Alfred Dunhill Limited. In the second will, he named three trustees: his nephew, Alfred Henry Dunhill (Alfred Dunhill’s son), his niece Mary Dunhill (Alfred Dunhill’s only daughter), and Samuel Ernest Cash (his solicitor, business adviser and founder-director of The Parker Pipe Co. Ltd). They were charged with a long list of responsibilities; chief among these was the administration of one half of his estate (amounting to about £250,000, all in Dunhill shares), which was to become the Herbert E. Dunhill Medical Trust. This Trust was to become a very substantial shareholder in Alfred Dunhill Limited.</q> Balfour, Michael, Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (Weidenfield and Nicolson, London, 1992).</blockquote>  
<blockquote><q>Alfred Dunhill laissa deux testaments en date du 31 mars 1948. L'un concernait uniquement sa propriété de Monte Carlo; l'autre concernait spécifiquement l'avenir de la Alfred Dunhill Limited. Dans le second testament, il nommait trois administrateurs : son neveu Alfred Henry Dunhill (fils d'Alfred Dunhill) sa nièce Mary Dunhill (fille unique d'Alfred Dunhill) et Samuel Ernest Cash (son avocat, conseil en entreprise et directeur fondateur de la Parker Pipe Co. Ltd). Ils furent en charge d'une longue liste de responsabilités; la principale résidant dans la gestion de la moitié de ses avoirs (se montant à environ 250 000£, toutes en actions Dunhill) pour  ce qui devait devenir le Herbert E. Dunhill Medical Trust. Ce trust devait devenir un actionnaire très important de la Alfred Dunhill Limited.</q> Balfour, Michael, Alfred Dunhill, One Hundred Years and More (Weidenfield and Nicolson, London, 1992).</blockquote>  


On the Dunhill Medical Trust page in "Our History", we have a small description of the creation and management of the fund. Again, we have a divergent story of the date and reason for Herbert's death.
Sur la page d'accueil du Dunhill Medical Trust, dans "Our History", on trouve une brève description de la création et de la gestion du fond. Là encore, on trouve une divergence sur la date et la raison du décès d'Herbert.
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<center>[[File:Aspas-copy.png|40px]]'''Herbert E Dunhill died in November 1950 leaving £250,000 from his personal estate in Charitable Trust for medical research into tuberculosis, the cause of his death. His niece, Mary Dunhill Lane, was appointed one of the original Trustees and it was largely her vision that drove the Charity until her death in 1988. Her daughter, Kay Glendinning, continued her work and was Executive Director from 1988 until April 2005 when she joined the Board in a non-executive capacity. In 2019, she stepped down as a Trustee and became the Trust’s first Patron.'''[[File:Aspas.png|40px]] Our History - [https://dunhillmedical.org.uk/about/our-history/ The Dunhill Medical Trust]</center>
<center>[[File:Aspas-copy.png|40px]]'''Herbert E. Dunhill est mort en Novembre 1950 en laissant  £250,000 de ses biens propres  dans un trust de bienfaisance destiné à la recherche médicale sur la tuberculose, cause de sa mort. Sa nièce, Mary Dunhill Lane, fut désignée comme l'une des premières administratrices  et c'est en grande partie sa vision qui a guidé  le trust jusqu'à son décès en 1988. Sa fille, Kay Glendinning, a poursuivi son action et a été  Executive Director de1988 jusqu'à  avril 2005 date à laquelle elle a rejoint le Conseil d'Administration en tant que non-executive director . En 2019, elle a démissionné de son poste d'administrateur et est devenue  le premier mécène du Trust.'''[[File:Aspas.png|40px]] Our History - [https://dunhillmedical.org.uk/about/our-history/ The Dunhill Medical Trust]</center>
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*'''Note:''' The quotes following British grammar rules, therefore, some words have different spellings from American grammar.
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[[User:Yang|Yang]] ([[User talk:Yang|talk]]) 13:35, 31 December 2019 (CST)

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