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Maman s'exclama : "Du personnel? " Bien qu'à l'évidence elle ait été au courant de l'affaire, ce dernier point semblait la prendre par surprise, n'ayant jamais eu davantage qu'une femme des environs pour lui apporter un peu d'aide. " Et tu ferais bien mieux de venir voir la nouvelle usine, Bertie, dit Père. Pourquoi ne pas vendre ta boutique et travailler ave moi à nouveau? Nous avons bien besoin d'un peu d'administratif. " Devons nous partir d'ici ? demandai-je, soudainement angoissée. Père nous rassura. Oh non ! Nous gardons cet endroit. Nous en aurons besoin le week end et quand les garçons rentreront". | Maman s'exclama : "Du personnel? " Bien qu'à l'évidence elle ait été au courant de l'affaire, ce dernier point semblait la prendre par surprise, n'ayant jamais eu davantage qu'une femme des environs pour lui apporter un peu d'aide. " Et tu ferais bien mieux de venir voir la nouvelle usine, Bertie, dit Père. Pourquoi ne pas vendre ta boutique et travailler ave moi à nouveau? Nous avons bien besoin d'un peu d'administratif. " Devons nous partir d'ici ? demandai-je, soudainement angoissée. Père nous rassura. Oh non ! Nous gardons cet endroit. Nous en aurons besoin le week end et quand les garçons rentreront". | ||
Aussitôt qu'on nous permit de quitter la table, Lilian et moi retournèrent en courant dans le jardin. Nous avions plein de choses à nous dire. La nuit tombait lorsque Mère nous rappela. Père et Oncle Bertie étaient encore dans la salle à manger, penchés sur des papiers et des plans. " Dunhill, Mary, Our Family Business (The Bodley Head - Great Britain, 1979).</blockquote> | |||
[[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_4.jpg|thumb|left|180px|Herbert | [[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_4.jpg|thumb|left|180px|Herbert et son épouse, Violet Dunhill, en 1908]] | ||
[[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_2.jpg|thumb|left|180px|Herbert | [[File:New_Doc_2019-12-12_09.11.23_2.jpg|thumb|left|180px|Herbert – vers la cinquantaine (?).]] | ||
Balfour | Balfour raconte qu'Herbert était partie prenante à l'affaire d'accessoires automobiles avec son frère Alfred, sans que le début de cette collaboration soit clairement établi, mais elle cessa en 1905 après qu'ils démissionnèrent de l'entreprise (Alfred resta un actionnaire prépondérant jusqu'en décembre 1908, plus d'un an après qu'il ait débuté dans le commerce du tabac). Dans la seconde moitié de 1908, les paiements étaient effectués par ‘Dunhill Bros Ltd’, le plus jeune frère d'Alfred, Herbert, l'ayant rejoint dans l'affaire. Mais ce partenariat prit fin presque immédiatement et l'entreprise ne fonctionna plus après cela. Herbert démarra sa propre affaire, dans le nord de Londres, avec deux modestes boutiques de tabac. De la fin de 1908 à 1911, Herbert vendait du tabac, mais on ne trouve aucune information détaillée sur son activité ni si celle-ci était en relation avec le commerce d'Alfred. Il était considéré par les membres de sa famille comme un homme d'affaire averti. Il prit en main la direction de l'entreprise d'Alfred en 1912, en lui laissant toute la partie création. Après le départ en retraite d'Alfred, il joua un rôle central dans l'organisation- position qu'il occupera jusqu'en 1950. | ||
<blockquote><q>After five years Alfred Dunhill was joined by his younger brother, Herbert, who had a powerful business acumen. He looked after the financial side of the business and left Alfred to initiate and develop products. It was a perfect committee of two! The increasing success of the business was achieved more by word of mouth and recommendation than from advertising; virtually none of that was undertaken. | <blockquote><q>After five years Alfred Dunhill was joined by his younger brother, Herbert, who had a powerful business acumen. He looked after the financial side of the business and left Alfred to initiate and develop products. It was a perfect committee of two! The increasing success of the business was achieved more by word of mouth and recommendation than from advertising; virtually none of that was undertaken. |