Les toutes premières Dunhill OD

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Les toutes premières Dunhill OD, © JOHN C LORING: avec l'autorisation de l'auteur
Mis à disposition et traduit par Jean-Christophe Bienfait

Introduction

Traditionnellement la "OD" a été la plus collectionnable des pipes Dunhill, bien qu'historiquement parlant on en sache peu à son sujet. Ses origines sont incertaines. Je soupçonne qu'elle date du tout début des années 20, avec un niveau de prix équivalent aux DR à grain droit (straight grain), et supérieur à celui des formes désignées par une lettre, dont le prix était à l'origine un peu plus élevé que celui des formes "standard" désignées par un chiffre (par la suite, dans les années 20, les formes désignées par une lettre et celles désignées par un chiffre furent tarifées au même prix). La signification de "OD", qui parfois est suivi d'une lettre allant de "A" à "J", indication supplémentaire de prix / grade, fondé sur le coût de production complet et la qualité de la pipe, n'est pas définitivement fixée mais il est convenu de le traduire par "Own Design" (dessin spécifique).

Si l'on n'est pas certain de sa date de début, ni des intentions initiales, on n'en sait guère plus quand on essaie de définir ce qu'il en était réellement avant 1953. En général notre connaissance des pipes Dunhill s'établit à partir des catalogues et des pipes subsistantes. Mais malheureusement, lorsqu'il s'agit des OD d'avant 1953 on trouve seulement quelques références éparses dans les catalogues et quelques exemplaires subsistants. Pourtant on trouve ces quelques références, ces quelques exemples et quelques autres sources et dans cet article je vais essayer de les rassembler, tout en sachant que comme toutes tentatives de ce type, il y aura des révisions au cours du temps.

Dans cet article je soulève quatre idées relativement nouvelles et peut être sujettes à controverses, qui conduisent à la conclusion que la série ODA moderne commence en 1953. D'abord, du fait des circonstances économiques, il n'a jamais existé de série OD commercialisée en tant que telle avant la Seconde Guerre Mondiale. En second lieu, la série "ODA" d'après Guerre que nous connaissons tous n'était pas un objectif initial d'après Guerre pour Dunhill, mais est plutôt né de des goûts changeants de la clientèle et de l'évolution de la concurrence. En troisième lieu, c'est que dans la période qui a suivi la Seconde Guerre Mondiale, les pipes de format standard mais surdimensionnées de finition lisse, les 'semi-giants', étaient uniformément estampillées ODB plutôt qu'ODA du fait du coût alors très élevé de la bruyère italienne. En quatrième lieu, les Shell "semi-giant" de 1951 et 1952 n'étaient pas considérées comme faisant partie de la série OD d'après Guerre. Enfin, le lecteur pourrait percevoir une suggestion voilée selon laquelle Dunhill pourrait-être considéré comme le parent d'avant Guerre de la pipe "Free-hand" de haut grade, ce qui peut soulever quelques interrogations.

AVANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Dès ses débuts Dunhill fut un pipier innovant, pas seulement en termes de technique mais également en termes de design. Les formes non standard désignées par des lettres des années 1910, la Billiard "LB", la Pot "R", la Bent Bulldog "3" et la forme Apple "K" sont rapidement devenues des standards importants des années 20 et d'après. Et les formes bizarres (Quaint) des années 20 trouvèrent également un accueil chaleureux :


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Ceci dit la OD d'avant Guerre est néanmoins presque mythique. En se reportant aux références des catalogues et aux exemplaires subsistants connus, nous en connaissons moins de deux douzaines, dont la plupart sont illustrées ici :


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Pour ajouter à la confusion, et ainsi qu'illustré ci-dessous, nous connaissons trois exemplaires de "Groupe 6" datant de 1928 à 1931 marquées "DR" mais qui auraient pu tout aussi bien être estampillées "OD" et figurer dans le catalogue OD de 1928 :


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On trouve également dans les archives Dunhill un petit carnet d'esquisses datant d'avant la Seconde Guerre Mondiale, illustrant peut-être une cinquantaine d'OD, mais comme je n'ai pas été à même de l'étudier en détails, je ne peux être sûr qu'aucune de ces pipes esquissées ait réellement été taillées, point d'interrogation particulièrement important, car la réalisation de certaines de ces esquisses de pipe aurait semble- t'il nécessité l'utilisation d'assemblages entre de la bruyère et d'autres éléments.

Je peux toutefois faire quelques observations :

Tout d'abord, alors qu'en 1928 au moins les OD étaient tarifées et gradées sensiblement dans la lignée des DR, on produisit infiniment moins d'OD avant Guerre en comparaison des DR ou de n'importe quelle autre forme rare telles que les LC ou les Magnum. Ceci pour dire que la OD est de loin la plus rare des Dunhill d'avant Guerre.

En second lieu, toutes les Dunhill d'avant Guerre connues à l'exception d'une seule ont une finition lisse et, prenant en compte ce que nous savons des premières OD d'après Guerre, il est plus que probable que durant la période d'avant Guerre l'OD était censée être une pipe à la finition lisse.

En troisième lieu, à la différence des formes "quaint" (bizarres) d'avant Guerre, qui étaient toutes sans exception de la taille de groupes 3 ou 4, L'OD d'avant Guerre était une grosse pipe. Les plus petites, les têtes sculptées, étaient de la taille d'une groupe 5 ou d'une groupe 6, et la Bulldog ODG illustrée ci-dessus semble être la plus grosse Dunhill connue d'avant-Guerre. Pourtant, la taille seule ne fait pas l'OD, à savoir qu'on connaît des douzaines de Dunhill magnum d'avant Guerre, mais l'ODG figurant ici est la seule à porter un marquage OD; de la même façon les formes LC courbes et les Billiard 482 sont des Groupes 6 en taille, mais aucune n'a été estampillée "OD".

En quatrième lieu, si la taille seule n'a jamais fait l'OD", la même façon de voir vaut autant pour les pipes spécialement taillées. Par exemple, outre les trois DR figurant plus haut, je possède une Dunhill à tête de Bacchus de 1937, l'égale en tout point de la "Chamberlain OD " qui figure au dessus, mais qui n'est pas marquée "OD".

En cinquième lieu, l'OD est complètement absente des catalogues Dunhill jusqu'en 1928, et ensuite disparaît encore, à l'exception d'une page reproduite dans un catalogue du début des années 30.

Tout ceci me conduit à l'hypothèse suivante : le catalogue Dunhill "About Smoke" de 1928, de loin le plus beau de Dunhill, était en fait l'affirmation empreinte de fierté d'une entreprise stupéfiée de sa croissance de la décennie précédente, et la feuille de route de ses prévisions d'avenir. Une partie de cette feuille de route consistait dans le lancement de la ligne "OD", une ligne de pipes faites main, uniques et de grandes tailles, seules de leur espèce, un rappel, mais assez différent, des élégantes écumes du siècle précédent, et pour l'essentiel une nouveauté dans le monde de la pipe de bruyère (les Danoises, les Italiennes et les autres "free Hand" anglaises relèvent d'un phénomène postérieur à la Seconde Guerre Mondiale). Je dis que l'affichage sur deux pages entières de ces pipes magnifiquement sculptées quand auparavant on n'en avait jamais dit un mot laisse difficilement place à une autre conclusion. Mais malheureusement c'était un lancement mort-né étant donné le dramatique effondrement économique mondial qui devait suivre très vite.

Par là je ne veux pas prétendre que les OD ont commencé et fini en 1928, puisque évidemment la magnum 1925 et la tête sculptée de 1939 qui figurent ci-dessus démontrent qu'il n'en est rien. Mais je veux dire que durant la plus grande partie de l'Avant Guerre, l'OD a existé davantage en tant que concept que comme une gamme de pipes largement commercialisée. On pouvait appeler OD des pipes haut de gamme faites sur mesure à des tarifs supérieurs à la normale, mais il n'y avait aucun besoin de les marquer comme telles étant donnée que la pipe et la facture correspondante étaient directement envoyées au client donneur d'ordre. De même, si à l'occasion on sortait une pipe de grand prix spécialement taillée pour être mise en vente dans l'une des boutiques Dunhill de Londres, on pouvait faire confiance à l'expertise du personnel de ces deux boutiques pour reconnaître une telle pipe et pour rappeler ou vérifier le prix correct sans qu'il soit besoin d'un marquage OD spécifique. Donc, pour l'essentiel, cela signifiait que le marquage OD n'était nécessaire que pour les quelques pipes mises en circulation parmi les détaillants ailleurs qu'à Londres.


APRES LA SECONDE GUERRE MONDIALE

A partir de 1950 Dunhill sortit une ligne de pipes marquées d'un numéro de forme à trois chiffres commençant par 8, la série des "800", et estampillées d'un "OD" suivi par une lettre indiquant le grade au dessus de ce numéro de forme. A l'opposé des OD d'avant Guerre, ces pipes d'après Guerre étaient nettement plus petites et si l'on ne tient pas compte de la taille, étaient des pipes "de série" à l'opposé des OD d'avant Guerre "uniques en son genre". Cette série de pipes "800" se divisait pour l'essentiel en deux lignes les "fancies" (fantaisies) -le terme est de moi-, avec des numéros commençant par 80_ et 86_ ; et les semi-giants (quasi- géantes), -le terme est de Dunhill-, avec des numéros de forme commençant par 83_ (et plus tard 84_ et 85). Les fancies (80_ et 86_) étaient dans l'ensemble des pipes de groupe 4 rappelant certaines des pipes "quaint " (pittoresques) d'avant guerre, avec les formes 80_ se rapprochant de celles de l'ancien temps et les 86_ présentant davantage des formes futuristes. Les semi-giants (83_ et également les 806) étaient les versions plus grandes

(en groupe 5 ou groupe 6) de formes standards. En très peu de temps les "fancies" sont tombées dans l'oubli et les semi- géantes sont devenues celles que nous appelons aujourd'hui communément ODA. Mais pour commencer à comprendre et imaginer comment et pourquoi c'est arrivé il nous devons retourner quelques années en arrière.

Pour Dunhill comme pour toutes les entreprises anglaises, la période de 1939 à 1953 fut particulièrement difficile. Durant la Guerre en elle-même, la fabrication Duhill eut à souffrir de sévères restrictions de bruyère, d'ébonite, d'outillage et ne l'oublions surtout pas de nombreux bombardements aériens. Et durant plusieurs années ensuite, bien que les détails changent, les difficultés ne cessèrent pas. Jusqu'aux années 50 la fabrication de Dunhill semble avoir été plus faible que lorsqu'elle était une entreprise naissante durant la Première Guerre Mondiale et après trente années consécutives à sortir un catalogue annuel de pipes, il n'en sortit pas un seul dans toutes les années 40.

Après la fin de la Guerre, la fourniture d'ébonite et d'outillage reprit, mais la bruyère n'était plus aussi facilement disponible. La bruyère italienne avec laquelle Dunhill fabriquait ses pipes lisses ne fut pas disponible dans des blocs aux dimensions suffisantes pour faire les grandes pipes avant 1948 et même alors seulement à des tarifs très élevés au départ. La disponibilité de la bruyère algérienne fut plus rapide mais Dunhill ne l'utilisait que pour ses finitions Shell. De plus, sinon plus important, il y avait eu un changement radical dans la clientèle Dunhill. Pour faire court seuls les américains pouvaient se permettre d'acheter des Dunhill en quantité. Aussi, s'adapter au marché américain était de toute première importance. Et à cet égard, la concurrence s'exacerba de façon particulièrement irritante.

Barling avait commencé à fabriquer des pipes bien avant Dunhill, mais avant la Guerre Barling s'était consacré presque exclusivement à la fabrication de pipes de groupe 3 et 4 de finition lisse en bruyère algérienne séchée à l'air libre, pipes destinées au marché anglais des boutiques de détail. De façon remarquable cependant, et avec très peu d'expérience de l'export ou de la fabrication des pipes de grandes taille, Barling après Guerre commença à cibler avec succès le marché américain et accrut sa gamme des façon significative pour inclure les standards de forme plus grands (les tailles "EXL" et "EXEXL") que de nombreux fumeurs de pipe américains en étaient venus très vite à préférer. Cependant Barling était handicapé sur un point. Du fait qu'il utilisait de la bruyère algérienne séchée à l'air et non traitée, il ne pouvait pas offrir une contrepartie à la finition Shell Dunhill traitée à l'huile et à la chaleur, car trop souvent le sablage faisait tout simplement sauter la douce bruyère algérienne qui n'était pas traitée (plus tard Barling se rattrapa en fabriquant des pipes sablées à partir d'une bruyère plus dure qui ne venait pas d'Algérie). Cependant, ce n'était pas un problème immédiat car à l'origine Dunhill ne fabriquait pas de pipes de grand modèle, quelle que soit la finition, en nombre significatif.

Dunhill bien sûr ne manquait pas d'expérience dans la fabrication des grandes pipes, comme les LB, les LC, les 482, les OD et bien sûr les magnum, mais à part les LB aucune de ces pipes n'avait jamais rencontré un succès commercial particulier. Ainsi, en ce qui concerne le marché mondial d'avant Guerre de Dunhill, dont les Etats-Unis ne représentaient qu'une partie, les grandes pipes de Groupe 6 étaient de peu d'importance. D'un autre côté, comme expliqué plus tôt, au cours de cette même période d'avant Guerre Dunhill avait rencontré le succès avec des pipes "quaint" (pittoresques, bizarres) de taille moyenne.

Je me souviens encore de la première fois où j'ai vu les pages mythiques des premiers catalogues d'après guerre, celles des catalogues des Noël 1952 et 1953, chacune présentant quelques OD. Avec ma connaissance minimale de l'histoire de Dunhill à l'époque et sachant uniquement que ODA désignait une grande Shell de forme classique, je fus très déçu par ce que je vis, - plutôt petit, uniquement en finition lisse et de façon générale bizarre.


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Mais à présent il est facile de se rendre compte qu'autour de 1950, l'idée essentielle chez Dunhill, étant donné particulièrement les contraintes imposées par un approvisionnement limité de bruyère italienne, c'était le développement d'une gamme qui allait des quaint d'avant guerre aux OD de 1928 en passant par les OD "fancy" (80_ and 86_) d'après Guerre, et pas les OD semi-giant (83_) qui représentaient l'essentiel de ce que j'en connaissais à la fin du 20ème Siècle.

Mais s'il s'agissait d'une évolution logique, Dunhill se rendit rapidement compte que logique mise à part, les OD fancies ne correspondaient pas à ce que les fumeurs de pipe américains recherchaient. Et Dunhill fut également rapide à réaliser que dans leur plus grande part, les semi-géantes OD étaient accueillies favorablement, comme l'avaient été les Barling's EXL et EXELS, ainsi que les plus grandes Shell de Dunhill pour lesquelles Barling n'avait pas de contrepartie.

Les toutes premières formes semi-giant 83 actuellement connues sont une paire de shell 832 de 1949 (lovat LB shell à tuyau saddle) marquées uniquement "ODA" sans numéro de forme puisque les numéros de forme des séries 800 furent implémentés seulement un an plus tard. Elles furent suivies par la 806 (Apple) la 830 (liverpool) la 831 (petite courbe), la 834 (prince), la 835 (billiard à tuyau fuselé) la 836 (square pannel -pans carrés), la 837 (bulldog), la 838 (rhodesian droite) et la 839 (rhodesian courbe). Une note d'usine de la fin 1952, portant une annotation plus tardive des années 80 de l'archiviste de chez Dunhill suggère qu'en 1952 toutes ces nouvelles OD semi-giant des séries en 800 étaient en finition lisse et du fait du coût alors élevé de la bruyère, étaient gradées ODB. Il faut noter que la situation était différente de celle des formes fancy lisses plus petites (80_ et 86_), parmi lesquelles on trouve toutes les gradations ODA,ODB et ODC.

Dans les deux cas, (toutes les OD en finition lisse, toutes ODB), ces supputations sont étayées par ce que j'ai vu.

D'abord, comme dit plus haut, la gamme OD était essentiellement considérée comme de finition lisse.

Ensuite, je ne connais pas d'OD semi-giant (83_) à la finition lisse marquée autrement qu'ODB antérieurement à 1953.

Enfin, à côté des deux Shells 832 de 1949 évoquées ci-dessus, les seules Shell semi-giant de cette période que je connaisse sont une 835 de 1952 marquée comme une groupe 4, “(4) 835”, plutôt qu"OD", et une "LOX" de 1950 (à toutes fins utiles une "837") également estampillée (en 1951) comme une groupe 4 plutôt que comme une "OD".


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Ceci suggère fortement qu'en 1950 /1951, lorsque le système de groupes de tailles fut imaginé et mis en place, il fut décidé que les Shell plus grandes, semi-giant, qui auraient été considérées comme des ODB avec une finition lisse, ne feraient pas partie de la gamme ODB et au lieu de ça seraient tarifées comme des groupe 4. J'ajouterai que ceci est cohérent avec la pratique d'avant Guerre qui consistait à traiter les grosses Shell comme les LC ou les 482 comme des formes tarifées au prix standard.

En bref, je suis actuellement d'avis que jusqu'en 1953, la gamme d'OD semi-giant d'après Guerre était constituée essentiellement de pipes à la finition lisse uniformément gradées ODB du fait du coût élevé de la bruyère italienne , et que bien que quelques Shell de forme semblables aient été gradées ODA en 1950, 1951 et 1952, de telles Shell n'étaient pas considérées comme faisant partie de la gamme des ODA "semi-giant" (quasi géantes) et en conséquence furent tarifées comme des groupes 4.

Au début de 1953 les ODB semi-giant en finition lisse furent ramenées à la gradation ODA, du fait je suppose de la baisse des prix de la bruyère et de la concurrence (je ne connais pas de pipes semi-giant gradées ODB ou plus après 1952, jusqu'à la récente réintroduction des OD semi-giant récemment). Dans le même temps les semi-giant Shell de groupe 4 furent réévaluées en ODA, commencèrent à être produites en plus grand nombre et bientôt en virent à être la dominante de la nouvelle ligne "ODA'. Par la suite, les autres formes semi-giant ODA (84_ and 85_) sortirent, la domination temporaire des grosses pipes de Barling sur le marché américain fut contrecarrée et les séries OD 800 fancies (80_ et 86_) furent abandonnées.

Ainsi naquit en 1953 la gamme moderne des Dunhill 'ODA'.


Bien que je ne sois pas sûr que Richard Esserman soit d'accord avec toutes les idées exprimées dans cet article, à bien des égards ce document est le résultat d'un dialogue ininterrompu entre nous deux au fil des ans.


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