DATING ENGLISH TINNED TOBACCO/fr: Difference between revisions

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A US tax stamp or remnants of the same is indicative of a tin dating from the 1950's or earlier. Note that the printed year on the tax stamp, 1926, is the year the tax law was enacted and says nothing about the age of the tin. However, if the tax stamp is largely intact you will find printed a "Series number", e.g. "SERIES 124". Adding 29 to that number will give you the approximate year of the tin, e.g. a tin with a series 124 tax stamp dates to around 1953. On occasion a US customs date will also be found rubber stamped on the tax stamp, this date will also give you the approximate date of importation.
Un timbre fiscal américain ou un reliquat de ce timbre indique que la boîte date des années 1950 ou avant. A noter que l'année imprimée sur le timbre fiscal, 1926, est l'année de promulgation de la loi fiscale et ne dit rien sur l'âge de la boîte. Toutefois, si le timbre fiscal est en grande partie intact, vous trouverez imprimé un "numéro de série", par exemple "SERIES 124". En ajoutant 29 à ce numéro, vous obtiendrez l'année approximative de la boîte, par exemple, une boîte avec un timbre fiscal de la série 124 date d'environ 1953. Il arrive parfois qu'une date de douane américaine soit estampillée sur le timbre fiscal. Cette date vous donnera également la date approximative d'importation.


Tins will also be found with Canadian tax stamps. Unlike the US tax stamp however, these stamps are currently in use. I have not seen enough of Canadian stamps to determine whether over time there have been differences useable for dating purposes.
Tins will also be found with Canadian tax stamps. Unlike the US tax stamp however, these stamps are currently in use. I have not seen enough of Canadian stamps to determine whether over time there have been differences useable for dating purposes.

Revision as of 17:10, 12 October 2022

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Ecrit par John C. Loring, 1999.
Mis à disposition par Yang Forcióri traduit par Jean-Christophe Bienfait


De façon générale, il est utile et précieux de pouvoir dater les boites de tabac anglais.

Jusqu'à une période récente, les lois anglaises sur l'assemblage des tabacs interdisaient aux assembleurs d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande du Nord d'utiliser les additifs chimiques que l'on trouve communément dans les mélanges d'Europe Continentale et des Etats-Unis et mettaient des limites très stricles à l'usage des additifs naturels. C'est du fait de ces restrictions que sont nés les mélanges traditionnels anglais, mélanges qui tirent leurs arômes distinctifs et leurs saveurs des propriétés naturelles du tabac et non des additifs chimiques.

Les produits naturels, sans conservateurs ni additifs chimiques, changent et mûrissent avec l'âge. Le tabac ne fait pas exception et c'est particulièrement vrai pour le Virginia qui contient beaucoup de sucre. D'un goût prononcé et âpre à l'origine, le virginia s'adoucit et s'arrondit avec le temps. Les tabacs orientaux évoluent également au fil du temps, plus particulièrement le Latakia, traditionnellement le plus recherché des tabacs mûris en boîte, qui va à la fois s'adoucir et devenir plus piquant. D'un autre côté certains tabacs, comme le Burley, changent assez peu avec le temps. [Je soupçonne que la maturation des tabacs traités par des additifs chimiques et/ou des conservateurs se fait de deux façons. D'abord les conservateurs vont retarder le processus de maturation. Ensuite les additifs chimiques et les tabacs ne vont pas vieillir de façon uniforme ni conserver l'équilibre originel des goûts. Des expériences personnelles me conduisent à penser que durant au moins la première décennie, les composants chimiques se font davantage sentir au fur et à mesure que le temps passe. Pour ces raisons j'évite "d'encaver" les tabacs contenant des conservateurs ou des additifs chimiques et j'ai tendance à croire les fabricants de ces mélanges lorsqu'ils affirment que leurs blends sont meilleurs à fumer peu de temps après l'achat.]] Du fait que les mélanges anglais sont invariablement basés sur du virginia ou du virginia et des orientaux et utilisent rarement du Burley, une boîte de tabac anglais traditionnel évoluera pendant des décennies. [Il est important de noter que c'est vrai non seulement pour les mélanges à base et de Virginia et de Latakia mais aussi pour pour les Cavendish anglais et les flakes maturés ou les rolls. Bien que ces derniers contiennent invariablement des additifs naturels, traditionnellement, et contrairement aux mélanges "non anglais" similaires, leur utilisation est très limitée et les tabacs utilisés sont des Virginias de la meilleure qualité contrairement aux Burley de qualité moindre.]

Les blenders anglais mettaient en avant depuis longtemps l'importance du vieillissement dans le processus d'assemblage, et avant que le coût élevé de l'argent n'oblige à d'autres méthodes, ils faisaient vieillir leurs tabacs en trois étapes, la première avant l'assemblage, la seconde avant la mise en boîte, et la troisième avant l'expédition. Après le début des années 70 cependant, la hausse des taux d'intérêts et l'envahissement de l'industrie par les technocrates conduit à utiliser des tabacs plus jeunes. De façon coïncidente, ce fut également vers cette période que les blenders commencèrent à être à court de Latakia syrien. Sans conteste la Syrie produisait le Latakia le plus fin, mais le processus de fumage consommait tant de bois le gouvernement syrien en bannit la fabrication pour préserver ce qui restait de ses forêts. Les années 1970 virent également des débuts de regroupements dans l'industrie anglaise du tabac et vers la fin de la décennie, par exemple, Dunhill et Rattray avaient tous deux confiés la production de leur mélanges à des blenders anglais tiers, et il résulta de ces transitions des changements notables dans les assemblages. Vingt ans plus tard, dans les années 90, la fabrication de la plupart des mélanges anglais (Dunhill en étant l'exception la plus notable), se déplaça vers le continent, ce qui entraîna des changements assez importants à la fois dans les mélanges eux –mêmes et leurs caractéristiques, le plus important étant l'utilisation courante d'additifs chimiques.

Ainsi lorsque vous prenez une boîte de tabac anglais, il importe de savoir l'âge de cette boîte afin de déterminer la nature et le degré de maturité du tabac, où le tabac a été assemblé et qui a été le véritable assembleur. Par chance, il est de fait possible de dater les boites de tabac anglais de façon approximative.


Datation des boîtes anglaises en générals

Il existe cinq indications majeures qui sont utiles en général pour dater une boîte anglaise, le type de la boîte, l'étiquette d'origine, l'étiquettage de la contenance, les timbres taxes et l'adresse de l'importateur US. Bien que souvent aucune de ces indications prises séparément ne soit concluante, en les prenant ensemble la plupart des boîtes peuvent être facilement datées. Je traiterai brièvement de chacune d'entre elles.


Modèles de boîtes

On trouve trois modèles principaux de boîtes de tabac anglais ainsi que quelques variétés mineures :

La boîte 'knife lid' ou 'cutter top' (couvercle à couteau coulissant), semble être apparue au cours de la Première Guerre Mondiale (bien qu'on trouve des traces de son utilisation à la fin du 19ème Siècle) et fut utilisée généralement jusqu'aux années 60. Ce genre de boîte a deux couvercles, un couvercle intérieur métallique jetable pour l'étanchéité et un couvercle extérieur détachable également en métal.Le couvercle intérieur est une fine feuille de métal qui préserve l'étanchéité à l'air de la boîte jusqu'à sa première ouverture. Le couvercle extérieur est utilisé au départ pour ouvrir la boîte en découpant le couvercle intérieur (que l'on jette ensuite) et il est ensuite utilisé pour couvrir la boîte une fois ouverte. Il existe une pointe de découpe à l'intérieur du couvercle extérieur, près du bord, qui se décline en deux types : "fixe" et "mobile". Cette pointe est utilisée pour découper le couvercle intérieur et se met en œuvre soit en faisant glisser une petite lame mobile vers le centre du couvercle sur environ ¼ de pouce (6,35 mm) ou de replier la pointe d'une lame fixe vers le bas de 90 degrés. Dans les deux cas, une fois que la pointe de découpe est activée le couvercle extérieur est replacé sur le couvercle intérieur et il faut appuyer de manière à ce que la pointe de la lame perce le couvercle intérieur. On tourne ensuite le couvercle extérieur sur 360 degrés et de cette façon la pointe découpe complètement le couvercle intérieur. Il semblerait que le modèle à pointe de découpe fixe ait été le premier à être utilisé et ait été supprimé au début des années 50. Je ne suis pas sûr de l'époque à laquelle le couvercle à pointe de découpe mobile ait commencé à être mis en œuvre mais je l'ai vu sur des boîtes datant au minimum des années 30, et ce fut le modèle prédominant après la Seconde Guerre Mondiale et le modèle unique après le début des années 50.

La boîte 'coin twist', (couvercle à soulever avec une pièce de monnaie) encore en usage de nos jours, semble être apparue à la fin des années 40, juste après la Seconde Guerre Mondiale, et devint le modèle prédominant dans les années 70. Quelques boîtes 'coin twist' du début des années 50 au plus, avaient des joints de caoutchouc qui dépassaient du bord extérieur du couvercle ou comportaient un bouchon également en caoutchouc qui comblait un trou au fond de la boîte.

La boîte 'pop top' ou 'ring pull' (ouverture à languette ou à anneau) fut introduite dans les années 70 et comme les boîtes 'coin twist' est toujours en usage de nos jours. Par nature c'est le 'knife lid' (couvercle à couteau coulissant) de notre époque avec un couvercle en métal jetable que l'on ôte et que l'on jette et un couvercle en plastique qui sert à refermer la boîte après la première ouverture. Dans les années 1980 les couvercles de ce genre de boîtes comportaient souvent du texte, des illustrations ou une combinaison de textes et d'instructions en image. Les boîtes comportant du texte, ou un mélange de texte et d'instructions dessinées (mais pas de dessins seuls) sont en général les plus anciennes et indiquent le début ou le milieu des années 70.

La boîte 'key top' (couvercle à clé) est une boîte comportant un couvercle scellé au corps de la boîte par une fine bande de métal. Pour ouvrir la boîte, on utilise une clé détachable fixée au couvercle en enroulant et en retirant la bande métallique (en Amérique on utilisait couramment ce type de boîte pour le café). Ce style de boîte de tabac que l'on rencontre rarement fut utilisé à l'occasion par John Cotton dans les années 70, pour la plupart des boîtes Fribourg & Treyer dans les années 80, et peut-être par Mc Connell pour ses boîtes les plus grandes dans les années 70. Je soupçonne que ce style de boîte fut introduit dans les années 60 en tant que substitut de la boîte 'knife lid' (couvercle à couteau coulissant).

La boîte 'lever top' (couvercle à levier), est la plus communément associée aux tabacs américains des années 50 aux années 80 dans les contenants de 8 , 14 et 16 onces (227, 396, 453 g). Le couvercle de ce genre de boîte, détachable, est plus petit d'environ ¼ inch (0,65 cm) que la circonférence du pot. Le couvercle peut s'ouvrir avec un levier articulé avec ce dernier. Je n'ai jamais vu ce modèle de boîte pour des mélanges anglais mais j'ai vu quelques exemplaires similaires auxquels il manque le levier articulé (vous devez utiliser une pièce de monnaie, c'est du moins ce que j'ai fait) sur des boîtes de 2 et 4 onces (56 et 113 g) de Rattray et de Sullivan des années 60. Bien que ce type de boîte puisse être quasiment étanche, c'est en fait rarement le cas. Le tabac contenu dans de vieilles boîtes de ce genre sera presque toujours sec.

On trouve rarement la boîte 'Canister' (couvercle enfoncé ou vissé) ou la 'lever top' (couvercle à levier), avec le tabac anglais d'après-guerre. Ce type de boîte a un couvercle vissé, articulé ou enfoncé sur la boîte qui n'apporte aucune étanchéité, et en général le tabac à l'intérieur est emballé dans une feuille d'aluminium. Le Balkan Sobranie a utilisé ce genre de boîtes pour ses contenants de 7 onces (198 grammes) à la fin des années 70 (boîte rectangulaire à couvercle articulé) et ensuite dans les années 90 (boîte ronde à couvercle à vis). Une variante plus courante de la boîte type canister d'Avant Guerre, utilisée entre autres par le Three Nuns de chez Bell's, était un modèle rectangulaire à couvercle à charnières pouvant contenir jusqu'à 250 grammes de tabac en flake pressé.

Enfin, durant la Seconde Guerre Mondiale en Amérique, la pénurie de matériel due à la période de guerre a entraîné l'utilisation occasionnelle de pots de verre pour le tabac, et bien que je n'ai pas rencontré de mélanges anglais dans ce type de contenant, je soupçonne que le même procédé a existé pour au moins certains mélanges anglais durant la Guerre.

[Quelques notes sur certaines des boîtes évoquées ci-dessus telles qu'elles se présentent de nos jours : les deux principaux problèmes présentés par les plus vieilles boîtes sont le tabac desséché et la rouille. Le couvercle intérieur d'une "knife lid tin" (boîte à couvercle à couteau coulissant) doit présenter un gonflement, et si ce n'est pas le cas il y a de fortes possibilités que la boîte présente un petit trou quelque part. De plus, indépendamment de leur état extérieur, les boîtes "knife lid tin" ont tendance à se rouiller de l'intérieur. Le métal épais dont sont faites les boîtes" coin twist" fait qu'en général la rouille extérieure pénètre rarement à l'intérieur. Le danger particulier que présentent les boîtes" coin twist", particulièrement les boîtes rectangulaires, c'est qu'avec le temps, le couvercle se soulève légèrement et rompt le joint d'étanchéité. En levant doucement le couvercle du bout des doigts, vous ne romprez pas un joint d'étanchéité solide, mais vous mettrez généralement en évidence un joint déjà rompu. A noter également que les joints en caoutchouc surdimensionnés ou les bouchons utilisés dans certaines boîtes" coin twist" du début des années 50 se sont détériorés et ne sont probablement plus étanches. Le métal des boîtes pop top a tendance à s'amincir vers le haut, ce qui favorise les trous causés par la rouille. Cependant, au contraire du vin et des cigares, les problèmes ci-dessus ne sont pas obligatoirement synonymes de désastre. Le tabac sec peut presque toujours être réhumidifié avec de bons et parfois d' exceptionnels résultats, et même lorsqu'il y a de la rouille, celle-ci n'affecte généralement qu'une petite partie de la boîte, ce qui permet souvent de régénérer l'essentiel du tabac]. [Outre leur datation, on peut utiliser ces boîtes et leur similitude d'aspect pour identifier le fabricant réel des blends. Ainsi, par exemple, les blends des années 60 et 70 provenant de la célèbre boutique de pipes anglaise "haut de gamme" Simmons sont distribués exactement dans la même boîte de 4 onces "tall boy" coin twist utilisée par Dunhill à l'époque - Dunhill était de toute évidence le blender. De même, les boîtes "pop tops" Ashton de fabrication anglaise et celles du dernier blender anglais de Rattray provenaient de ce même blender. Comme nous savons que le blender de Rattray était Robert McConnell, il s'ensuit qu'il était aussi celui d'Ashton. De la même façon, les boîtes "coin twist" McConnell des années 60 et 70 sont assez spécifiques, aussi, lorsque l'on trouve des boîtes de mélanges "Made in England" de chez Leavitt & Peirce (un célèbre magasin de pipes de Cambridge, Massachusetts) du même style et avec des noms de mélanges McConnell, la conclusion est évidente. Le plus curieux, c'est qu'à la même époque, Leavitt & Peirce proposait ses mélanges "Made in England" dans des boîtes "key top" (couvercle à clé) de 8 onces (227 g), vraisemblablement fabriquées également par McConnell. Les boîtes anglaises "key top" sont toutefois rares et ne sont connues autrement que pour avoir été utilisées par Fribourg & Treyer ou John Cotton, deux importants magasins de pipes britanniques, aujourd'hui disparus, ce qui amène à penser que McConnell était peut-être aussi le blender de ces mélanges. Espérons que les retours sur cet article permettront de mieux déterminer les "véritables blenders" des nombreux mélanges britanniques et américains "de marque" vendus comme "made in England"].


Origine

Un grand "e;" minuscule en caractères gras sur la boîte ou l'étiquette indique que la boîte date des années 1980 ou 1990 et on ne le trouve jamais sur les boîtes d'avant la fin des années 1970. [Notez cependant que l'inverse n'est pas vrai, c'est-à-dire qu'on peut trouver des boîtes sans "e" datant des années 80 et 90. Le "e".] The "e" fait référence à la Communauté Européenne.

Avant les années 1980, le pays d'origine sur les boîtes anglaises était généralement indiqué comme étant la "Grande-Bretagne", l' "Angleterre", l' "Écosse" ou l '"Irlande du Nord". Cependant, à partir des années 1980, la tendance a été d'utiliser "Royaume-Uni".


Contenance

Bien qu'il y ait des exceptions, on peut dire en général que :

  • La contenance indiquée uniquement en onces suggère le milieu des années 1970 ou avant. Les boîtes d'une once ou moins (qui ne sont pas d'évidence des échantillons), surtout les boîtes 'short filled' de 2 onces, pourraient dater des années 1950 ou d'avant, mais on en trouve également dans les décennies suivantes. De même les boîtes mais seulement en nombre pair d'onces, c'est-à-dire les boîtes de 2, 4 et 8 onces (autres que les mélanges Esoterica de Germain) indiquent nettement le milieu des années 1970 ou avant, surtout si la contenance est indiquée en relief au fond de la boîte. Alors que les boîtes en fraction d'onces, par exemple 1 3/4 once, suggèrent le milieu des années 1970 ou avant, il n'est pas rare d'en voir aussi après le milieu des années 1970.
  • Le poids étiqueté à la fois en onces et en grammes indique la fin des années 1970 jusqu'à aujourd'hui. Cependant, deux types indiquent nettement le milieu ou la fin des années 1970 : (i) les deux marquages de contenances sont gravés sur le fond de la boîte ou (ii) un marquage double où la contenance en onces est un nombre entier, par exemple 2 oz / 56 gr (autres que les mélanges Esoterica de Germain) ; et
  • La contenance indiquée uniquement en grammes indique nettement les années 1980 jusqu'à nos jours, bien qu'il faille noter qu'on peut trouver des boîtes de la République d'Irlande datant des années 1940 et 1950 indiquées uniquement en grammes.


Etiquettes / timbres fiscaux

Un timbre fiscal américain ou un reliquat de ce timbre indique que la boîte date des années 1950 ou avant. A noter que l'année imprimée sur le timbre fiscal, 1926, est l'année de promulgation de la loi fiscale et ne dit rien sur l'âge de la boîte. Toutefois, si le timbre fiscal est en grande partie intact, vous trouverez imprimé un "numéro de série", par exemple "SERIES 124". En ajoutant 29 à ce numéro, vous obtiendrez l'année approximative de la boîte, par exemple, une boîte avec un timbre fiscal de la série 124 date d'environ 1953. Il arrive parfois qu'une date de douane américaine soit estampillée sur le timbre fiscal. Cette date vous donnera également la date approximative d'importation.

Tins will also be found with Canadian tax stamps. Unlike the US tax stamp however, these stamps are currently in use. I have not seen enough of Canadian stamps to determine whether over time there have been differences useable for dating purposes.


Importer Address

Many tins found in the US will indicate the importer and its address. If the address contains a postal zone as opposed to a zip code, the 1950's or earlier is suggested. [While not English made tobacco it should be noted that Lane tinned tobacco labels apparently continued to have a postal zone address well into the '60s.]

When found, the changing address of one important importer, James B. Russell, can be quite useful for dating purposes. A Russell address of:

  • W. 56th Street dates the tin to the 1960's or earlier;
  • W. 61st Street dates the tin from the 1960's to the early 1970's;
  • Van Brunt Street dates the tin from the 1970's to mid 1980's; and
  • Parkway dates the tin from the mid 1980's to present.

[Please note that the dates given here are approximate and somewhat speculative. Hopefully response to this article will allow for some more definitive dating.]

Lastly, it is not unusual to find tins which have handwritten dates. Such dates can be quite useful but take care for they can also be quite misleading. Usually these dates are of two sorts, either they represent when someone acquired the tin, first, second or third hand and often well after manufacture, or they can represent someone's guess as to the age of the tin, which guess can often be considerably off.


Some Specific Brands

[Please note that in most cases the dates given below are approximate and somewhat speculative. Hopefully response to this article will allow for more definitive dating. The absence of some popular blends from those listed below is simply an indication that at the present time I use the general dating methods set forth above to date those tins as opposed to any special brand specific indications.]


Ashton

In the 1990's production of the Ashton branded tobacco blends was shifted to the Continent using exactly the same labels that were used in England. The English made blends, which were blended for Ashton by McConnell, may be distinguished from the Continental made by the 'pop top' tin top. The tin top of the McConnell English made Ashton blends was imprinted with pictorial opening instructions while the Continental made Ashton tin tops are plain.


Balkan Sobranie

  • Tins labeled as manufactured by Sobranie Limited, Sobrainie House appear to date from the 1970's or earlier;
  • Tins labled as manufactured by Sobranie Limited, 17 Worship Street appear to date to the '70s for a brief time just after 'Sobranie House';
  • Tins labeled as manufactured by Sobranie Limited, Chichester Road appear to date from the late 1970s;
  • Tins labeled as manufactured by Sobranie of London, 65 Kingsway appear to date to the early 1980's;
  • Tins labeled as manufactured by Sobranie of London, 34 Burlington Arcade appear to date to the 1980's; and
  • Tins labeled as manufactured by Sobranie of London, 13 Old Bond Street date to the 1990's.

Balkan Sobranie was imported by James Russell so as discussed earlier the Russell addresses are also useful for dating. (a Sobranie tin paper with a Russell '56th St' address & a Sobranie '17 Worship St' address has been found in a Sobranie 'Sobranie House' painted knife lid tin).


Bell's Three Nuns

Bell's Three Nuns tins may be found in five flavors.

  • Prior to the 1980's Three Nuns came either in an orange bordered solid brown (or earlier, sold black) 'coin twist' tin or through the 1960's in a 'knife lid' tin or prior to World War II in a hinged rectangular tin.
  • In the 1980's the 'coin twist' tin was changed from orange bordered solid brown to an orange bordered brown wood grained and marked Made in Scotland although there are some 50 gram tins without that latter marking.
  • In the 1990's production was shifted to Denmark. The Danish production came in both orange bordered solid brown and wood grained tins but all tins regardless of size or color are marked Made in Denmark either on the top or side of the tin top.


Dunhill

The key year for Dunhill tobacco is 1981 when production of most Dunhill tobacco blends was shifted from Dunhill to Murray in Northern Ireland (at the time both Dunhill and Murray were subsidiaries of the same parent company). While the blends remained of very fine quality, distinct differences were immediately apparent, I suspect from Murray's use of younger tobacco and probably some recipe changes due to the unavailability of some tobacco varieties. The only exception to the Murray transition were the My Mixture blends (other than 965). The My Mixture blends (other than 965), were, (and are) available only from the London Duke Street shop. Those blends apparently continued to be blended in house for some time, and today are produced for the Duke Street shop by a small batch blender in London.

  • '20s - '60s: During this period the 'knife lid' was the primary tin style. In the '50s some 'coin twist' tins were introduced with a decade long, transition from the 4 ounce 'knife lid' to a 4 ounce 'coin twist' starting in the early '60s. [This decade long 'transition' may be indicative of the extended 'in the tin' aging that Dunhill gave its tobaccos.] These 4 ounce 'coin twists' are often called 'tall boys' because they were the same circumference as the 2 ounce 'coin twist' tins, just twice as high. Not all tins during these five decades were imprinted with the packaging weight but when they were it was only in ounces. Closer dating may generally be arrived at through the royal crest that appears on most tins. A Prince of Wales Crest dates from 1921 to 1936; a George VI Crest with a reference to the King dates from 1936 to 1953; a George VI Crest with no reference to the King dates to 1954; a George VI Crest with reference to the late King dates from 1954 to 1962; and an Elizabeth II Crest dates from 1963 to 1995. In addition tins from the WWII era bore a small reference to war time packaging requirements.
  • '70s: 'Coin twist' tins were used exclusively during the '70s in the 2 ounce, 4 ounce 'tall boy', and 8 ounce sizes and as in prior years generally were labeled with words to the effect that the tobacco was been blended 'by Dunhill' in 'England' (or prior to the '70s often 'Great Britain').
  • Early '80s: The last of the 'in house' Dunhill production, ending in 1981, was packaged in 'coin twists' tins with 'painted' labels showing weight in either fractional ounces only, e.g. 1 3/4 or 3 1/2, or in both fractional ounces and grams with, in either case, the country of origin labeled as 'England'. Sometime in 1981 production of standard brands (but other then 965, not the My Mixtures) was taken over by Murray. These tins may be identified by their paper (rather than 'painted') label which, for the first time, generally indicated the country of origin as being the 'United Kingdom' (I have seen a few paper label Murray tins with 'England'). In addition, distinctively, the now 3 1/2 ounce/100 gram 'tall boy' tin style was flattened resulting in the tin having a noticeably larger circumference than its 1 3/4 ounce/50 gram counterpart.
  • Mid to Late '80s: Murray changed back to painted labeling within a few years, these tins however, may be easily distinguished from earlier Dunhill production in that the Murray tins uniformly label the country of origin as the 'United Kingdom'.
  • '90s: In about 1990 the Murry blended tobacco label was changed to show that it was manufactured under the authority of Dunhill. In 1995 the Elizabeth II Crest was deleted from the tins and 'authority' was changed to 'in association' with Dunhill.

In short (and with some generalization):

'Association' or 'authority' equals Murray / '90s;

'United Kingdom' equals Murray / '80s - '90s;

Paper label 'coin twist' standard blends equals Murray / early '80s;

Fractional or dual weight painted 'coin twists' made in 'England' equal Dunhill/early '80s;

Whole ounces, or tall boy 'coin twists' equals Dunhill / '70s - '60s; and

'Knife-lid' equals Dunhill / '60s or earlier.


Rattray

More mistakes are made in dating Rattray tobacco tins than with any other brand. The key is to generally disregard the label and look at the tin itself.

Rattray was a Scottish tobacconist who closed up shop in about 1980 but whose highly regarded pipe tobacco blends continue to the present day. Up to about 1970 all Rattray tobacco was blended by Rattray and came in tall thin 4 ounce 'knife lid' (or briefly in the 1960's in 4 ounce 'lever') tins. These tins were all labeled 'Made by Rattray'. [For reasons unknown the Highland Targe label has never been imprinted either 'Made by' or 'Made for' and dating of this blend has to be done by the tin top and bottom alone.] It is generally thought that Rattray continued blending all of its blends for another ten years and then, in 1980, turned them over to Robert McConnell, a fine English blender. However, based on a conversation related by Irwin Friedman with a former Rattray employee and which I find, with some modification, collaborated by the packaging, it appears rather that in about 1970 Rattray turned over the blending of some of its blends intended for the United States to McConnell. McConnel labeled the tins it blended 'Made for Rattray'. Rattray continued to blend itself the tins intended for the English and European markets, as well as all the blends of lesser demand, which tins were labeled, as in the past, 'Made by Rattray'.

When Rattray closed its doors in 1980 McConnell took over the blending of all the Rattray labeled tobacco, but did not change the labeling, thus after 1980 some McConnell blended tins were labeled 'Made for Rattray' while others also blended by McConnell were nonetheless labeled 'Made by Rattray'. McConnell blended in England through the 1980s but shifted production to Germany (and later elsewhere) beginning in about 1990 without any change in the labels, thus continuing the now meaningless 'Made by Rattray' and 'Made for Rattray' duality. Further, the country of origin for the German made Rattray was not included on the label (in the US only it was on a removable tab on the bottom of the tin).


Thus for Rattray tobaccos it is impossible to determine from the label alone who was the blender or when or where the tin was blended.

But if you largely disregard the label and look at the tin top and bottom you will do just fine:

  • if the 'pop top' tin top is plain, the tin dates to the 1990's and was blended on the Continent;
  • 'if the 'pop top' tin top has pictorial opening instructions and there is a "Made for Rattray" label Robert McConnell of England was the blender and the tin dates to the 1970's -1880s;
  • if the 'pop top' tin top has text only opening instructions and there is a "Made by Rattray label it dates to the 1970's and was blended by Rattray of Scotland; and
  • if the 'pop top' tin top has pictorial opening instructions and there is a "Made by Rattray" label the tin dates either to the 1970's and was blended by Rattray in Scotland, if it has a silver tinted bottom, or to the 1980's and was blended by McConnell in England, if the tin has a gold tinted bottom.

The problem with the last category of tins however, is that it is extremely difficult to determine whether you are looking at a silver or a gold tinted tin bottom unless you have one of the other for comparison (and do not believe any one that tells you they can do it without a comparison tin). For comparison purposes you can safely use either a Rattray's 'pop top' with text only instructions on the top, which tin will only have a silver bottom or, more readily findable, a tin with pictorial instructions on the top and a 'made for Rattray' label, which tin will only have a gold bottom.

  • Plain top (either a "for" or "by" label & either a gold or silver bottom) ---------------- Europe/'90s
  • Picture top / gold bottom / "by" label ------------------------- England (McConnell)/'80s
  • Picture top / gold bottom / "for" label ----------------- England (McConnell)/'70s - '80s
  • Picture top / silver bottom / "by" label ---------------------------- Scotland (Rattray) /'70s
  • Text only top / silver bottom / "by" label ----------------------- Scotland (Rattray) /'70s.


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Yang (talk) 08:20, 14 August 2019 (CDT)