DUNHILL PIPE TOBACCO: 1907 – 1990/fr: Difference between revisions

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Aussi bien, le type de mélanges sur mesure décrits par Alfred Dunhill dans son catalogue présente un autre problème. Il ne produit pas forcément le mélange le meilleur. Assembler des tabacs, c'est davantage que mélanger ensemble différentes feuilles en telles ou telles proportions. Il existe des techniques d'assemblage, par exemple la cuisson au four, la torréfaction, le pressage, qui nécessitent du temps et des expérimentations et peuvent difficilement se faire sur le comptoir à mélanges de la boutique. Mais aussi ensuite,  une fois le mélange assemblé, il faut du temps pour que le mariage se fasse, que ce soit en vrac ou dans la  boite.Par dessus tout Alfred visait le meilleur, et c'était bien naturel que quelques années plus tard, en 1912, le mélange à la demande soit relégué à l'arrière plan lorsqu'Alfred Dunhill lança ses premiers mélanges préemballés portant les noms suivants :  “Royal Yacht”, “Cuba” et “Durbar”. Et pas au prix de 10 shillings 8 pences comme le "My Mixture" mais au tarif bien supérieur de 16 shillings la livre pour le "Durbar" et 21 shillings la livre pour le "Royal Yacht" et le "Cuba".
Aussi bien, le type de mélanges sur mesure décrits par Alfred Dunhill dans son catalogue présente un autre problème. Il ne produit pas forcément le mélange le meilleur. Assembler des tabacs, c'est davantage que mélanger ensemble différentes feuilles en telles ou telles proportions. Il existe des techniques d'assemblage, par exemple la cuisson au four, la torréfaction, le pressage, qui nécessitent du temps et des expérimentations et peuvent difficilement se faire sur le comptoir à mélanges de la boutique. Mais aussi ensuite,  une fois le mélange assemblé, il faut du temps pour que le mariage se fasse, que ce soit en vrac ou dans la  boite.Par dessus tout Alfred visait le meilleur, et c'était bien naturel que quelques années plus tard, en 1912, le mélange à la demande soit relégué à l'arrière plan lorsqu'Alfred Dunhill lança ses premiers mélanges préemballés portant les noms suivants :  “Royal Yacht”, “Cuba” et “Durbar”. Et pas au prix de 10 shillings 8 pences comme le "My Mixture" mais au tarif bien supérieur de 16 shillings la livre pour le "Durbar" et 21 shillings la livre pour le "Royal Yacht" et le "Cuba".


It is interesting to note at this point, some five years after Alfred opened his shop, that if the shop he opened was not the type of store we go to today, five years later it was. For when one reviews the pre tinned blends offered in the early catalogs through 1912 you find that they include the full range of what we consider today to be the English style blends, from matured Virginias such as “Royal Yacht” and “My Mixture #288”, to straight Virginias such as “#36” and “#190”, Oriental blends such as “Durbar”, “#1”, “#28”, “#108”, “#187”, and “#850”, Latakia blends such as “#10” and “#965” and for the odd occasion, “Cuba”, a cigar leaf blend. Thus for the balance of the near century, from 1912 through 1990, we find that the keynote for Dunhill the tobacconist is “refining” with an increasing emphasis on generally available ‘name’ blends as opposed to custom “My Mixture” blends. For in most all respects everything was in place by 1912. Although that is not to say that the custom blending business withered away, for by the end of the century over 36,700 individual blends had been recorded in the Duke Street shop “My Mixture Book”. However, even from very early on most of those individual My Mixture recipes were somewhat less then ‘bespoke’ and more like a custom tailored ‘pre cut’ suit, that is rather then recorded in terms of raw ingredients, for the very great most part the Duke Street “My Mixture Book” records them as mixtures of existing blends, e.g. “2x127 2x128”, or “2x965 1x77 1x27” or as variants of existing blends, e.g. “3x144 1xLat[akia]” with an occasional extra touch, e.g. “cut short & dry”.   
Il est intéressant de noter ici, quelques cinq années après qu'Alfred ait ouvert sa boutique, que si  à l'ouverture elle n'était pas du genre de celles où l'on va aujourd'hui, elle l'était devenue cinq ans plus tard. Pour peu qu'on passe en revue les tabacs en boite offerts dans les touts premiers catalogues d'après 1912, on se rend compte qu'ils offrent la gamme complète de ce qui est considéré aujourd'hui comme les mélanges de type anglais, des Virginias vieillis comme les “Royal Yacht” et “My Mixture #288”, aux Virginias purs comme les “#36” and “#190”,en passant par les Orientaux comme les “Durbar”, “#1”, “#28”, “#108”, “#187”, et “#850”, les mélanges au Latakia comme les “#10” and “#965” et une fois en passant le “Cuba”, un mélange fait à partir de  tabac à cigares. Ainsi, pour le reste du siècle à venir, de 1912 jusqu'en 1990, nous constatons que le mot d'ordre de Dunhill le marchand de tabac est "affinage" avec un accent croissant mis sur les mélanges "de marque"  généralement disponibles plutôt que les mélanges sur mesure "My mixture". A peu près sous tous les angles, tout était en place en 1912. Cela ne signifiait pas pour autant que les mélanges personnalisés disparaissaient, car à la fin du siècle plus de 36 700 mélanges individuels avaient été répertoriés sur le "My Mixture Book " de la boutique de Duke Street. Cependant, et dès le début, la plupart de ces recettes spécifiques My mixture etaient un peu moins que sur "mesure", davantage comme un costume en demi-mesure, c'est-à-dire que plutôt que de les noter en termes d'ingrédients bruts, le "My Mixture Book" de Duke Street, pour la plus grande part les enregistrait comme des mélanges d'assemblages déjà existants p.ex. “2x127 2x128”, ou “2x965 1x77 1x27”, ou comme des variantes de mélanges existants p. ex3x144 1x Lat[akia]” avec à l'occasion  une touche supplémentaire p.ex. “cut short & dry” ("sec et coupé court").   


Two additional pre tinned blends were introduced during the World War I a straight Virginia, “Ye Olde Signe” in 1915 and an Oriental, “Harmony” in 1917 but Dunhill’s primary concern was to meet the needs of the fighting forces.  Aside from packaging changes discussed later there were  two essential ‘war time’ measures:  reduced tobacco pricing of standard blends to overseas forces and introducing temporary blends for servicemen at still lower prices.  In 1915 rather then 25/ per lb for “Cuba” Expeditionary Forces paid 19/ and Naval Forces 18/, and rather then 19/ per lb for “Durbar” or “Ye Olde Signe” soldiers paid 13/4 and sailors 12/6. (I suspect the difference in price for soldiers and sailors may relate to tax savings for on tobacco sent to a ship.)  The three temporary  war time blends, “Campaign Plug” a matured Virginia, “Campaign Mixture” (blend type unknown) and “Best Scotch Thick Black Twist” were offered at still lower prices.  “Campaign Plug”, priced 3/- per lb was “of a strength and character to appeal to the non commissioned officers and men [and of a] form suitable for campaign conditions”.  It was really intended to be purchased in bulk and contributed to overseas units for distribution to the troops.  To that end Dunhill also offered a pipe, the “Campaign Pipe”, “in lots of not less then 100” at a shilling each.  The other two war blends, were a bit more expensive 5/- per lb for “Campaign Mixture” and 4/6 per lb for “Best Scotch” but still considerably less then the standard blends even at reduced military prices.  
Two additional pre tinned blends were introduced during the World War I a straight Virginia, “Ye Olde Signe” in 1915 and an Oriental, “Harmony” in 1917 but Dunhill’s primary concern was to meet the needs of the fighting forces.  Aside from packaging changes discussed later there were  two essential ‘war time’ measures:  reduced tobacco pricing of standard blends to overseas forces and introducing temporary blends for servicemen at still lower prices.  In 1915 rather then 25/ per lb for “Cuba” Expeditionary Forces paid 19/ and Naval Forces 18/, and rather then 19/ per lb for “Durbar” or “Ye Olde Signe” soldiers paid 13/4 and sailors 12/6. (I suspect the difference in price for soldiers and sailors may relate to tax savings for on tobacco sent to a ship.)  The three temporary  war time blends, “Campaign Plug” a matured Virginia, “Campaign Mixture” (blend type unknown) and “Best Scotch Thick Black Twist” were offered at still lower prices.  “Campaign Plug”, priced 3/- per lb was “of a strength and character to appeal to the non commissioned officers and men [and of a] form suitable for campaign conditions”.  It was really intended to be purchased in bulk and contributed to overseas units for distribution to the troops.  To that end Dunhill also offered a pipe, the “Campaign Pipe”, “in lots of not less then 100” at a shilling each.  The other two war blends, were a bit more expensive 5/- per lb for “Campaign Mixture” and 4/6 per lb for “Best Scotch” but still considerably less then the standard blends even at reduced military prices.