DUNHILL PIPE TOBACCO: 1907 – 1990/fr: Difference between revisions

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L'effet sur les mélanges Dunhill ne fut pas immédiat du fait que Dunhill avait un stock suffisant d'Orientaux sous la main à différents stades de maturité, mais en définitive il n'était pas possible d'éviter la globalisation des orientaux et la disparition du Latakia syrien. Pour retarder ces effets, Dunhill peut avoir eu à abandonner certains mélanges  afin de conserver les variétés de tabac pour d'autres. Et à la fin, par manque de la variété de tabac adéquate, il peut avoir quand même abandonné certains mélanges, plutôt que d'en changer le caractère en substituant une variété de feuille à une autre. Je suppose que ce fut le cas avec le "Durbar", qui fut retiré de la gamme à la fin des années 60, puis en peu de temps remplacé, au moins sur les comptoirs américains, par le  “My Mixture 1066”  en expliquant que c'était du ‘Durbar’. Bien que cela puisse n'être qu'une tentative d'apaiser les clients mécontents de la perte de "Durbar", il est aussi possible que la pénurie de la variété adéquate de feuille, ait conduit Dunhill soit à abandonner, soit à changer l'assemblage, et que c'ait été leur réponse. Un contact avec ceux qui ont fumé à la fois du "1066" des années 70 et du Durbar datant de quelques années auparavant laisse supposer qu'en fait les mélanges étaient différents.
L'effet sur les mélanges Dunhill ne fut pas immédiat du fait que Dunhill avait un stock suffisant d'Orientaux sous la main à différents stades de maturité, mais en définitive il n'était pas possible d'éviter la globalisation des orientaux et la disparition du Latakia syrien. Pour retarder ces effets, Dunhill peut avoir eu à abandonner certains mélanges  afin de conserver les variétés de tabac pour d'autres. Et à la fin, par manque de la variété de tabac adéquate, il peut avoir quand même abandonné certains mélanges, plutôt que d'en changer le caractère en substituant une variété de feuille à une autre. Je suppose que ce fut le cas avec le "Durbar", qui fut retiré de la gamme à la fin des années 60, puis en peu de temps remplacé, au moins sur les comptoirs américains, par le  “My Mixture 1066”  en expliquant que c'était du ‘Durbar’. Bien que cela puisse n'être qu'une tentative d'apaiser les clients mécontents de la perte de "Durbar", il est aussi possible que la pénurie de la variété adéquate de feuille, ait conduit Dunhill soit à abandonner, soit à changer l'assemblage, et que c'ait été leur réponse. Un contact avec ceux qui ont fumé à la fois du "1066" des années 70 et du Durbar datant de quelques années auparavant laisse supposer qu'en fait les mélanges étaient différents.


Equally important were changes at Dunhill itself.   Traditional English tobacco blending is a costly business. Limited during most of the twentieth century by English blending laws from freely using flavor additives in blending, Dunhill and other English blenders, in contrast to those of Continental Europe and America, had to rely much more heavily on the natural flavor characteristics of Virginia and Oriental leaf as opposed to naturally blander, less costly, additive enhanced Burley and similar leaf. Moreover those Virginia and Oriental flavor characteristics had to be developed naturally through aging and pressing. But money tied up in aging inventory has an interest cost and blending techniques such as pressing, toasting and stoving not only take time, they also require additional equipment and increased labor expense. Dunhill used all these blending techniques and aged its tobacco as raw leaf, then in marrying blends in bulk and lastly in marrying and settling blends in the tin before shipmentTobacco blended and aged in this manner gives off a distinct ‘matured’, ‘spoiled’ or, not to mince words, ‘rotten’ aroma when the tin is first opened. Undoubtedly, during this period Dunhill was wrestling with managing traditional blending methods in the context of remaining a for-profit enterprise, and one can not help but suspect that blends such as “Three Year Matured” lost out in the upshot.
Importants également, les changements qui eurent lieu chez Dunhill. Traditionnellement, l'assemblage des mélanges anglais est un business coûteux. Ayan l'interdiction durant la plus grande part du Vingtième Siècle du fait des lois anglaises d'utiliser librement des additifs de saveur dans leurs assemblages, Dunhill et les autres blenders anglais, à la différence de ceux d'Europe Continentale ou d'Amérique, devait s'appuyer plus fortement  sur les Virginias et des Orientaux  aux saveurs naturelles caractéristiques plutôt que sur les Burley et autres, moins coûteux, mais naturellement fades et enrichis avec des additifs. De plus ces saveurs caractéristiques des Virginia et des Orientaux devaient étre développées naturellement par des processus de maturation et de pressage. Mais l'argent immobilisé dans la maturation des stocks a un coût et les techniques d'assemblage comme le pressage, la torréfaction, la cuisson au four ne prennent pas seulement du temps, mais nécessitent du matériel supplémentaire et accroissent le coût du travail. Dunhill utilisait toutes ces techniques d'assemblage et faisait vieillir ses tabacs à partir des feuilles brutes, ensuite assemblait les mélanges en vrac et enfin assemblait et stabilisait les mélanges dans les boîtes avant leur envoi. Les tabacs assemblés et vieillis de cette façon dégagent un arôme particulier de "mûr", de "gâté", ou ne mâchons pas nos mots de "pourri" lorsque la boîte est ouverte pour la première fois. Nul doute que durant cette période, Dunhill avait des difficultés avec les  méthodes traditionnelles d'assemblage dans un contexte de préservation de la rentabilité de l'entreprise, et on ne peut s'empêcher de penser que des mélanges tels que le “Three Year Matured” en ont fait les frais.


At the same time Dunhill was in the process of evolving from simply being a leading provider of smoker requisites to being part of a retail oriented corporate conglomerate, one of whose members was Murrays of Northern Ireland, itself a major blender of pipe tobacco.  The 1981 consolidation of most all tobacco blending into Murrays was an obvious rationalization (specifically, the transfer to Murrays included all ‘name’ blends including “My Mixture #965”).  However, while Dunhill and Murrays were both blenders, there were significant differences.  Being in Northern Ireland, Murrays was subject to less restrictive blending laws then Dunhill.  More importantly,  Murrays tended to mass production blending using fewer varieties of leaf to produce blends of less complexity and with significantly less aging at all stages.  One immediate consequence was that the Murrays Dunhill ‘name’ blends did not ‘stink’ when opened, most likely reflecting a sharp curtailments of the traditional Dunhill aging processes.  I suspect another consequence was that some ‘name’ Dunhill blends were discontinued because they were too complex  to be produced efficiently.  The net effect in any case was that not only were blends discontinued but equally,  there were distinct changes in all of the continuing blends, in some cases undoubtedly due to recipe changes, e.g. substitution of Cypriot Latakia for Syrian, in other cases due to changes in blending technique, and in all cases due to significantly less aging.  (In all fairness  problems in leaf supply and economic realities would probably  have led to at least some of the same results even had Dunhill ‘name’ blends not been transferred to Murrays.  I suspect for instance that by the 1981 transfer, Dunhill had very little aged leaf left on hand.)   
At the same time Dunhill was in the process of evolving from simply being a leading provider of smoker requisites to being part of a retail oriented corporate conglomerate, one of whose members was Murrays of Northern Ireland, itself a major blender of pipe tobacco.  The 1981 consolidation of most all tobacco blending into Murrays was an obvious rationalization (specifically, the transfer to Murrays included all ‘name’ blends including “My Mixture #965”).  However, while Dunhill and Murrays were both blenders, there were significant differences.  Being in Northern Ireland, Murrays was subject to less restrictive blending laws then Dunhill.  More importantly,  Murrays tended to mass production blending using fewer varieties of leaf to produce blends of less complexity and with significantly less aging at all stages.  One immediate consequence was that the Murrays Dunhill ‘name’ blends did not ‘stink’ when opened, most likely reflecting a sharp curtailments of the traditional Dunhill aging processes.  I suspect another consequence was that some ‘name’ Dunhill blends were discontinued because they were too complex  to be produced efficiently.  The net effect in any case was that not only were blends discontinued but equally,  there were distinct changes in all of the continuing blends, in some cases undoubtedly due to recipe changes, e.g. substitution of Cypriot Latakia for Syrian, in other cases due to changes in blending technique, and in all cases due to significantly less aging.  (In all fairness  problems in leaf supply and economic realities would probably  have led to at least some of the same results even had Dunhill ‘name’ blends not been transferred to Murrays.  I suspect for instance that by the 1981 transfer, Dunhill had very little aged leaf left on hand.)