DUNHILL PIPE TOBACCO: 1907 – 1990/fr: Difference between revisions

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Importants également, les changements qui eurent lieu chez Dunhill. Traditionnellement, l'assemblage des mélanges anglais est un business coûteux. Ayan l'interdiction durant la plus grande part du Vingtième Siècle du fait des lois anglaises d'utiliser librement des additifs de saveur dans leurs assemblages, Dunhill et les autres blenders anglais, à la différence de ceux d'Europe Continentale ou d'Amérique, devait s'appuyer plus fortement  sur les Virginias et des Orientaux  aux saveurs naturelles caractéristiques plutôt que sur les Burley  et autres, moins coûteux, mais naturellement fades et enrichis avec des additifs. De plus ces saveurs caractéristiques des Virginia et des Orientaux devaient étre développées naturellement par des processus de maturation et de pressage. Mais l'argent immobilisé dans la maturation des stocks a un coût et les techniques d'assemblage comme le pressage, la torréfaction, la cuisson au four ne prennent pas seulement du temps, mais nécessitent du matériel supplémentaire et accroissent le coût du travail. Dunhill utilisait toutes ces techniques d'assemblage et faisait vieillir ses tabacs à partir des feuilles brutes, ensuite assemblait les mélanges en vrac et enfin assemblait et stabilisait les mélanges dans les boîtes avant leur envoi. Les tabacs assemblés et vieillis de cette façon dégagent un  arôme particulier de "mûr", de "gâté", ou ne mâchons pas nos mots de "pourri" lorsque la boîte est ouverte pour la première fois. Nul doute que durant cette période, Dunhill avait des difficultés avec les  méthodes traditionnelles d'assemblage dans un contexte de préservation de la rentabilité de l'entreprise, et on ne peut s'empêcher de penser que des mélanges tels que le “Three Year Matured” en ont fait les frais.
Importants également, les changements qui eurent lieu chez Dunhill. Traditionnellement, l'assemblage des mélanges anglais est un business coûteux. Ayan l'interdiction durant la plus grande part du Vingtième Siècle du fait des lois anglaises d'utiliser librement des additifs de saveur dans leurs assemblages, Dunhill et les autres blenders anglais, à la différence de ceux d'Europe Continentale ou d'Amérique, devait s'appuyer plus fortement  sur les Virginias et des Orientaux  aux saveurs naturelles caractéristiques plutôt que sur les Burley  et autres, moins coûteux, mais naturellement fades et enrichis avec des additifs. De plus ces saveurs caractéristiques des Virginia et des Orientaux devaient étre développées naturellement par des processus de maturation et de pressage. Mais l'argent immobilisé dans la maturation des stocks a un coût et les techniques d'assemblage comme le pressage, la torréfaction, la cuisson au four ne prennent pas seulement du temps, mais nécessitent du matériel supplémentaire et accroissent le coût du travail. Dunhill utilisait toutes ces techniques d'assemblage et faisait vieillir ses tabacs à partir des feuilles brutes, ensuite assemblait les mélanges en vrac et enfin assemblait et stabilisait les mélanges dans les boîtes avant leur envoi. Les tabacs assemblés et vieillis de cette façon dégagent un  arôme particulier de "mûr", de "gâté", ou ne mâchons pas nos mots de "pourri" lorsque la boîte est ouverte pour la première fois. Nul doute que durant cette période, Dunhill avait des difficultés avec les  méthodes traditionnelles d'assemblage dans un contexte de préservation de la rentabilité de l'entreprise, et on ne peut s'empêcher de penser que des mélanges tels que le “Three Year Matured” en ont fait les frais.


At the same time Dunhill was in the process of evolving from simply being a leading provider of smoker requisites to being part of a retail oriented corporate conglomerate, one of whose members was Murrays of Northern Ireland, itself a major blender of pipe tobacco. The 1981 consolidation of most all tobacco blending into Murrays was an obvious rationalization (specifically, the transfer to Murrays included all ‘name’ blends including “My Mixture #965”). However, while Dunhill and Murrays were both blenders, there were significant differences. Being in Northern Ireland, Murrays was subject to less restrictive blending laws then Dunhill. More importantly, Murrays tended to mass production blending using fewer varieties of leaf to produce blends of less complexity and with significantly less aging at all stages. One immediate consequence was that the Murrays Dunhill ‘name’ blends did not ‘stink’ when opened, most likely reflecting a sharp curtailments of the traditional Dunhill aging processes. I suspect another consequence was that some ‘name’ Dunhill blends were discontinued because they were too complex  to be produced efficiently.   The net effect in any case was that not only were blends discontinued but equally, there were distinct changes in all of the continuing blends, in some cases undoubtedly due to recipe changes, e.g. substitution of Cypriot Latakia for Syrian, in other cases due to changes in blending technique, and in all cases due to significantly less aging. (In all fairness  problems in leaf supply and economic realities would probably  have led to at least some of the same results even had Dunhill ‘name’ blends not been transferred to Murrays. I suspect for instance that by the 1981 transfer, Dunhill had very little aged leaf left on hand.)  
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Dans le même temps Dunhill était en train de passer du statut de simple fournisseur d'articles pour fumeur à celui de membre d'un conglomérat d'entreprises de détail, dont l'un des membres était Murrays d' Irlande du Nord, lui-même important blender de tabac à pipe. Le regroupement en 1981 de la plupart des mélanges de tabac chez Murray était une évidente rationalisation (en particulier, le transfert chez Murrays comprenait tous les mélanges de marque y compris le “My Mixture #965). Cependant, bien que Dunhill et Murray aient été tous deux des blenders, il y avait des différences significatives. Etant en Irlande du Nord, Murrays était soumis à des lois d'assemblage moins contraignantes que Dunhill. Plus important, Murrays s'orientait vers les assemblages en quantité, en utilisant une moindre variété de feuilles pour fabriquer des blends de moindre complexité et avec des différences de vieillissement significatives à toutes les étapes. Une des conséquences immédiates fut que les mélanges Dunhill de Murrays ne "puaient "pas à l'ouverture, ceci reflétant probablement une forte réduction des processus de maturation traditionnels de Dunhill.Je soupçonne qu'une autre conséquence fut que certains mélanges Dunhill de marque, trop complexes à produire de façon rentable, furent abandonnés. Dans tous les cas l'effet produit a été que non seulement des mélanges furent abandonnés mais aussi qu'il y eut des changements significatifs dans les assemblages conservés, dans certains cas dûs sans doute aux changements de recette , par ex substitution de latakia Chypriote au Latakia syrien, d'autres fois du fait de changements de techniques d'assemblages, et dans tous les cas du fait d'un vieillissement nettement moins long. (En toute honnêteté les problèmes d'approvisionnement en feuilles de tabac et les réalités économiques auraient probablement mené au moins à certains de ces résultats même si les mélanges de marque de Dunhill n'avaient pas été transférés à Murrays. Je soupçonne par exemple qu'au moment du transfert de 1981, Dunhill n'avait plus que très peu de feuilles de tabac maturées en sa possession.
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One exception to the 1981 blending transfer should be noted.  The Dunhill Duke Street shop continued to offer custom blending for the next two decades and as part of that continuation, a small batch blender in London (I suspect with Dunhill associations) continued to produce a number of My Mixture blends available only from the Duke Street shop.  (While a good number of the “My Mixture” blends of quite superior quality thankfully remain available today from the Duke Street shop, and only that shop,  with the new century actual blending in London has ceased with all Dunhill blends, ‘name’ and “My Mixture” alike now done by Murrays. To alleviate the inevitable calls I also provide the following information: the dialed number from the US for the London Duke Street shop is 011 4420 7290 8600.  Ask for Mr. Burrows. Alternatively you can email Mr. Burrows at > Marc.Burrows@alfreddunhill.co.uk < who can provide you with an available blend list.  Depending upon quantity of tins ordered the delivered cost,  because of the offset between UK taxes forgiven and shipping cost,  may actually be slightly less then you would pay in the UK.)
One exception to the 1981 blending transfer should be noted.  The Dunhill Duke Street shop continued to offer custom blending for the next two decades and as part of that continuation, a small batch blender in London (I suspect with Dunhill associations) continued to produce a number of My Mixture blends available only from the Duke Street shop.  (While a good number of the “My Mixture” blends of quite superior quality thankfully remain available today from the Duke Street shop, and only that shop,  with the new century actual blending in London has ceased with all Dunhill blends, ‘name’ and “My Mixture” alike now done by Murrays. To alleviate the inevitable calls I also provide the following information: the dialed number from the US for the London Duke Street shop is 011 4420 7290 8600.  Ask for Mr. Burrows. Alternatively you can email Mr. Burrows at > Marc.Burrows@alfreddunhill.co.uk < who can provide you with an available blend list.  Depending upon quantity of tins ordered the delivered cost,  because of the offset between UK taxes forgiven and shipping cost,  may actually be slightly less then you would pay in the UK.)