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Assez pour Dunhill- après lui avoir rendu l'hommage qui convient. Alfred Dunhill (pour autant que je le sache) fut le premier à faire des pipes sablées, fit un sacré boulot pour répandre le procédé (savez vous que les toutes premières Dunhill Shell coûtent davantage que les Bruyere correspondantes?), et (à mon avis) réalisa les meilleures pipes sablées au monde pendant une assez longue période. | Assez pour Dunhill- après lui avoir rendu l'hommage qui convient. Alfred Dunhill (pour autant que je le sache) fut le premier à faire des pipes sablées, fit un sacré boulot pour répandre le procédé (savez vous que les toutes premières Dunhill Shell coûtent davantage que les Bruyere correspondantes?), et (à mon avis) réalisa les meilleures pipes sablées au monde pendant une assez longue période. | ||
Et d'abord, pourquoi sabler une pipe? On peut trouver de nombreuses raisons, chacune pouvant prévaloir selon la période concernée. Il peut un avoir un sandpit ou un petit défaut dans la tête et le fabricant décide que c'est moins coûteux en temps de sabler plutôt que de retravailler la pipe. Il peut y avoir une décoloration qui persistera même après teinture ; il peut y avoir un excès de poids que le sablage peut ôter. Une idée fausse mais répandue voudrait qu'une pipe sablée soit une pipe présentant des défauts. Jusqu'environ 1930 la quasi-totalité des pipes lisses étaient teintées en bordeaux ou en noyer foncé. Ces teintures masquaient la plupart des sandpits et les plus petits défauts qui apparaissaient alors comme fondus dans le motif du grain. Comme la grande majorité des pipes lisses de cette époque avaient un grain mixte ou croisé il était quasiment impossible de découvrir le sandpit à moins de débarrasser la pipe de sa teinture. Je suggère que si aujourd'hui nous n'avions que des pipes lisses teintées bordeaux ou noyer foncé, nous disposerions certainement de beaucoup plus de pipes lisses. Mais les goûts changent et c'est ainsi que la pipe de teinte naturelle est apparue. Cette teinte au début était d'ailleurs d'une variété plus foncée que celles en usage aujourd'hui, mais il s'avère bien plus difficile de dissimuler sandpits ou petits défauts – d'où l'augmentation spectaculaire du sablage. Aujourd'hui de nombreux fabricants utilisent seulement des colorations naturelles parmi les plus légères: elles ont une tendance à souligner le moindre défaut ou sandpit, même minuscule. Aussi j'affirme que ce n'est pas la qualité de la bruyère qui a baissé mais que ce sont nos standards qui ont changé sur ce qu'on peut accepter en matière de pipe lisse. | |||
There are many sizes of sandblasting machines, but they all do the job in one of two ways. Many of the smaller ones use vacuum as pressure- that is a vacuum is created in one part of the unit and this vacuum is used to force the particles through a nozzle onto the article to be worked. Others, both small and large, use a compressor to build up pressure which is released as the nozzle trigger is pressed. The vacuum type doesn’t produce much pressure- one atmosphere to be exact, while the pressure type can be adjusted to any pressure the compressor can generate and the rest of the equipment can handle. A good analogy is that of espresso machines which operate in some ways like a sandblaster. Here again there are two types- vacuum and pressure. The vacuum type, operating at one atmosphere, delivers a thin, black espresso with no crema, no essential volatile coffee oils. The pressure type can force hot water through the coffee grounds at 12- 15 atmospheres, delivering the essentials that are not possible with the vacuum machine. | There are many sizes of sandblasting machines, but they all do the job in one of two ways. Many of the smaller ones use vacuum as pressure- that is a vacuum is created in one part of the unit and this vacuum is used to force the particles through a nozzle onto the article to be worked. Others, both small and large, use a compressor to build up pressure which is released as the nozzle trigger is pressed. The vacuum type doesn’t produce much pressure- one atmosphere to be exact, while the pressure type can be adjusted to any pressure the compressor can generate and the rest of the equipment can handle. A good analogy is that of espresso machines which operate in some ways like a sandblaster. Here again there are two types- vacuum and pressure. The vacuum type, operating at one atmosphere, delivers a thin, black espresso with no crema, no essential volatile coffee oils. The pressure type can force hot water through the coffee grounds at 12- 15 atmospheres, delivering the essentials that are not possible with the vacuum machine. |