The Art of Sandblasting/fr: Difference between revisions

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Et d'abord, pourquoi sabler une pipe? On peut trouver de nombreuses raisons, chacune pouvant prévaloir selon la période concernée. Il peut un avoir un sandpit ou un petit défaut dans la tête et le fabricant décide que c'est moins coûteux en temps de sabler plutôt que de retravailler la pipe. Il peut y avoir une décoloration qui persistera même après teinture ; il peut y avoir un excès de poids que le sablage peut ôter. Une idée fausse mais répandue voudrait qu'une pipe sablée soit une pipe présentant des défauts. Jusqu'environ 1930 la quasi-totalité des pipes lisses étaient teintées en bordeaux ou en noyer foncé. Ces teintures masquaient la plupart des sandpits et les plus petits défauts qui apparaissaient alors comme fondus dans le motif du grain. Comme la grande majorité des pipes lisses de cette époque avaient un grain mixte ou croisé il était quasiment impossible de découvrir le sandpit à moins de débarrasser la pipe de sa teinture. Je suggère que si aujourd'hui nous n'avions que des pipes lisses teintées bordeaux ou noyer foncé, nous disposerions certainement de beaucoup plus de pipes lisses. Mais les goûts changent et c'est ainsi que la pipe de teinte naturelle est apparue. Cette teinte au début était d'ailleurs d'une variété plus foncée que celles en usage aujourd'hui, mais il s'avère bien plus difficile de dissimuler sandpits ou petits défauts – d'où l'augmentation spectaculaire du sablage. Aujourd'hui de nombreux fabricants utilisent seulement des colorations naturelles parmi les plus légères: elles ont une tendance à souligner le moindre défaut ou sandpit, même minuscule. Aussi j'affirme que ce n'est pas la qualité de la bruyère qui a baissé mais que ce sont nos standards qui ont changé sur ce qu'on peut accepter en matière de pipe lisse.   
Et d'abord, pourquoi sabler une pipe? On peut trouver de nombreuses raisons, chacune pouvant prévaloir selon la période concernée. Il peut un avoir un sandpit ou un petit défaut dans la tête et le fabricant décide que c'est moins coûteux en temps de sabler plutôt que de retravailler la pipe. Il peut y avoir une décoloration qui persistera même après teinture ; il peut y avoir un excès de poids que le sablage peut ôter. Une idée fausse mais répandue voudrait qu'une pipe sablée soit une pipe présentant des défauts. Jusqu'environ 1930 la quasi-totalité des pipes lisses étaient teintées en bordeaux ou en noyer foncé. Ces teintures masquaient la plupart des sandpits et les plus petits défauts qui apparaissaient alors comme fondus dans le motif du grain. Comme la grande majorité des pipes lisses de cette époque avaient un grain mixte ou croisé il était quasiment impossible de découvrir le sandpit à moins de débarrasser la pipe de sa teinture. Je suggère que si aujourd'hui nous n'avions que des pipes lisses teintées bordeaux ou noyer foncé, nous disposerions certainement de beaucoup plus de pipes lisses. Mais les goûts changent et c'est ainsi que la pipe de teinte naturelle est apparue. Cette teinte au début était d'ailleurs d'une variété plus foncée que celles en usage aujourd'hui, mais il s'avère bien plus difficile de dissimuler sandpits ou petits défauts – d'où l'augmentation spectaculaire du sablage. Aujourd'hui de nombreux fabricants utilisent seulement des colorations naturelles parmi les plus légères: elles ont une tendance à souligner le moindre défaut ou sandpit, même minuscule. Aussi j'affirme que ce n'est pas la qualité de la bruyère qui a baissé mais que ce sont nos standards qui ont changé sur ce qu'on peut accepter en matière de pipe lisse.   


There are many sizes of sandblasting machines, but they all do the job in one of two ways. Many of the smaller ones use vacuum as pressure- that is a vacuum is created in one part of the unit and this vacuum is used to force the particles through a nozzle onto the article to be worked. Others, both small and large, use a compressor to build up pressure which is released as the nozzle trigger is pressed. The vacuum type doesn’t produce much pressure- one atmosphere to be exact, while the pressure type can be adjusted to any pressure the compressor can generate and the rest of the equipment can handle. A good analogy is that of espresso machines which operate in some ways like a sandblaster. Here again there are two types- vacuum and pressure. The vacuum type, operating at one atmosphere, delivers a thin, black espresso with no crema, no essential volatile coffee oils. The pressure type can force hot water through the coffee grounds at 12- 15 atmospheres, delivering the essentials that are not possible with the vacuum machine.   
Il existe des sableuses de taille variée, mais elles fonctionnent toutes selon deux principes. Beaucoup des plus petites utilisent le vide, c'est à dire que du vide est créé à un endroit de la machine et que ce vide est utilisé pour projeter les particules à travers une buse sur la pièce à travailler. Les autres, qu'elles soient petites ou grandes, utilisent un compresseur pour créer une pression qui est relâchée quand on presse la gâchette de la buse. Le modèle à vide ne produit pas beaucoup de pression – une atmosphère pour être exact, alors que le modèle à pression peut être modulé en fonction de celle que peut générer le compresseur et que le reste de l'équipement peut supporter. Une analogie facile peut être faite avec ces machines à expresso qui fonctionnent par certains côtés comme une sableuse. Ici il y en a également de deux types – à dépression et à pression. Le modèle à dépression, qui fonctionne sous 1 atmosphère, délivre un espresso fin et noir sans crème, sans huiles essentielles de café. Le modèle à pression peut forcer le passage de l'eau chaude à travers le café sous une pression de 12-15 atmosphères, délivrant la quintessence du café ce que ne peut faire une machine à vide.   


I’ve had some first-hand experience with both types of machines as I was with Bill Ashton-Taylor when he investigated and then made a purchase many years ago. We found ourselves in a huge building looking at machine after machine- some so large that I could fit inside. When the gent heard why Bill wanted such a machine he scratched his head, said “wood! Never heard of anyone sandblasting wood before” and directed us to a small vacuum pressure machine. “This’ll do” he opined. Well, it didn’t; not by a long shot. We went from machine to machine till we found one that was right. Not only right, but big. So big that I had to stand on a stool to see inside. And that doesn’t include the compressor which is both large and loud. Bill had to construct a small outbuilding of brick outside his unit in order to house and sound-deaden the thing.   
I’ve had some first-hand experience with both types of machines as I was with Bill Ashton-Taylor when he investigated and then made a purchase many years ago. We found ourselves in a huge building looking at machine after machine- some so large that I could fit inside. When the gent heard why Bill wanted such a machine he scratched his head, said “wood! Never heard of anyone sandblasting wood before” and directed us to a small vacuum pressure machine. “This’ll do” he opined. Well, it didn’t; not by a long shot. We went from machine to machine till we found one that was right. Not only right, but big. So big that I had to stand on a stool to see inside. And that doesn’t include the compressor which is both large and loud. Bill had to construct a small outbuilding of brick outside his unit in order to house and sound-deaden the thing.