The Ashton Pipe Story/fr: Difference between revisions

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Commençons par le début – le vrai début. J'aime les pipes en bruyère depuis que je suis gosse- et pas nécessairement pour les fumer toutes ; mais pour les avoir et bosser avec, (ou perdre mon temps). J'avais douze ans quand je suis allé dans le drugstore d'à côté et j'ai regardé fixement quelque chose de particulier– deux boîtes de tabac Holiday et une pipe de bruyère, le tout pour 79 cents. Il me fallait cette pipe, donc j'achetais l'ensemble. J'ai fumé la pipe, bien sûr, mais je n'ai pas beaucoup aimé. Le goût était plutôt fort. Et je n'aimais pas vraiment la surface brillante de cette pipe. Aussi j'attrapais un peu de papier de verre et j'enlevais ce brillant. Ca semblait mieux comme cela,- mais pas encore assez. Après tout c'était ma pipe, et vu du haut de mes douze ans, une pipe devait avoir l'air vieille. Aussi je me remis au travail avec différents outils et je donnais à cette pipe un aspect … différent. Pas du tout satisfait de mon ouvrage, je sortis et achetais une autre pipe- cette fois là sans tabac. Je ne fumais même pas celle-là avant de commencer à changer son apparence. Et je pense que j'avais fait un sacré bon boulot. J'avais donné à cette pipe l'allure qu'elle aurait eue si elle était passée par toutes sortes de catastrophes et s'en était sortie saine et sauve. J'étais satisfait.
Commençons par le début – le vrai début. J'aime les pipes en bruyère depuis que je suis gosse- et pas nécessairement pour les fumer toutes ; mais pour les avoir et bosser avec, (ou perdre mon temps). J'avais douze ans quand je suis allé dans le drugstore d'à côté et j'ai regardé fixement quelque chose de particulier– deux boîtes de tabac Holiday et une pipe de bruyère, le tout pour 79 cents. Il me fallait cette pipe, donc j'achetais l'ensemble. J'ai fumé la pipe, bien sûr, mais je n'ai pas beaucoup aimé. Le goût était plutôt fort. Et je n'aimais pas vraiment la surface brillante de cette pipe. Aussi j'attrapais un peu de papier de verre et j'enlevais ce brillant. Ca semblait mieux comme cela,- mais pas encore assez. Après tout c'était ma pipe, et vu du haut de mes douze ans, une pipe devait avoir l'air vieille. Aussi je me remis au travail avec différents outils et je donnais à cette pipe un aspect … différent. Pas du tout satisfait de mon ouvrage, je sortis et achetais une autre pipe- cette fois là sans tabac. Je ne fumais même pas celle-là avant de commencer à changer son apparence. Et je pense que j'avais fait un sacré bon boulot. J'avais donné à cette pipe l'allure qu'elle aurait eue si elle était passée par toutes sortes de catastrophes et s'en était sortie saine et sauve. J'étais satisfait.


My pipe smoking kind of ebbed and flowed over the next several years, but didn’t really amount to much. I messed with cigarettes a lot while in high school and some in college but gradually shifted over more to pipe smoking until I stopped cigarettes completely. Helping the shift immeasurably was my father who, a month before I was to begin my freshman year in college, took me to the John Middleton shop in Philadelphia and allowed me to select a Dunhill pipe for myself. Now, as I said, I had been messing with pipes for awhile and I had about 10 or 12- mostly Middleton Old Mariner’s and some Kaywoodie’s (made in London). So I knew that a Dunhill was considered to be, at that time, the best. And I really found it to be the best- in terms of smoking quality and sheer craftsmanship. That pipe helped turn me into not only a confirmed pipe smoker, but a Dunhill pipe smoker. Coming home from college on some weekends I would visit the Dunhill Shop in Philadelphia (the John Middleton shop being no longer good enough for me), and with money scrimped and saved I could occasionally purchase a Dunhill pipe. I was now a connoisseur.
Mon goût pour la pipe connut des fluctuations au cours des années suivantes, mais n'alla jamais très loin. Je touchais beaucoup à la cigarette dans le secondaire et un peu à l'université, mais peu à peu je me tournais davantage vers la pipe jusqu'à ce que j'arrête complètement la cigarette. Celui qui m'a été d'une aide inestimable au cours de cette transition fut mon père qui, un mois avant que j'entame ma première année d'université, m'amena dans la boutique de John Middleton à Philadelphie et me fit choisir une Dunhill. A ce moment là, comme je l'ai dit, j'avais goûté à la pipe depuis assez longtemps et j'en possédais 10 ou 12, pour la plupart des Middleton Old Mariner’s et quelques  Kaywoodie’s (made in London). Et donc je savais qu'une Dunhill était considéré à cette époque comme la meilleure. Et je l'ai vraiment trouvée meilleure, que ce soit en terme de qualité de fumage et de savoir faire absolu. Cette pipe m'aida à devenir non seulement un fumeur de pipes accompli, mais un fumeur de Dunhill. Quand je rentrais de l'université certains week-ends, j'allais voir la boutique Dunhill à Philadelphie (la boutique de John Middleton n'était plus assez bonne pour moi) et avec l'argent économisé sou à sou, je pouvais de temps en temps acheter une Dunhill J'étais devenu un connaisseur.


I also became an addict. I had my own tobacco blends mixed specially for me in the Dunhill Shop (yes, put a little more of that crosscut tobacco in please); I had Dunhill tobacco pouches (should I take the cloth rotator or the napa leather tonight); I had Dunhill cologne (and I didn’t wear cologne). Everything was Dunhill; I was a Dunhill man, therefore I had status (Dunhill status). Yet I was still in college and had no money (but some damn nice pipes and accessories).
I also became an addict. I had my own tobacco blends mixed specially for me in the Dunhill Shop (yes, put a little more of that crosscut tobacco in please); I had Dunhill tobacco pouches (should I take the cloth rotator or the napa leather tonight); I had Dunhill cologne (and I didn’t wear cologne). Everything was Dunhill; I was a Dunhill man, therefore I had status (Dunhill status). Yet I was still in college and had no money (but some damn nice pipes and accessories).