The Art of Sandblasting/fr: Difference between revisions

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Pour autant que je le sache, Dunhill a été le premier à sabler des pipes de bruyère. Et j’en déduis qu’ils (à l’usine Dunhill de Notting Hill Gate) ne savaient pas au départ ce que diable ils étaient en train de faire. Si vous regardez de vieux catalogues Dunhill, vous verrez page après page des modèles en bruyère (finition lisse) chacun avec un numéro de modèle attribué ou une lettre, p.ex. 59 (billiard) 137 (dublin) etc. Lorsque vous arrivez aux modèles sablés (shell) il n’y a aucun numéro de modèle (ni de lettre) – seulement « exemple III » ou « exemple X ». Pourquoi ? Les photos montrent des formes qui ressemblent aux formes traditionnelles, mais qui sont si déformées, si ovalisées qu’on ne pouvait pas leur appliquer les références habituelles. Amusant ? Eh, je dois dire que j’adore ce genre de pipe. Ca leur donne du caractère. Mais il n’y avait pas vraiment de symétrie, et je pense que ça embêtait quelques uns des gars qui avaient à vendre ces pipes. Ils ne voulaient pas prendre le risque de voir des clients revenir les voir en disant quelque chose comme « ma Shell #59 ne ressemble pas du tout à ma Bruyère #59 et je voudrais l’échanger.«   
Pour autant que je le sache, Dunhill a été le premier à sabler des pipes de bruyère. Et j’en déduis qu’ils (à l’usine Dunhill de Notting Hill Gate) ne savaient pas au départ ce que diable ils étaient en train de faire. Si vous regardez de vieux catalogues Dunhill, vous verrez page après page des modèles en bruyère (finition lisse) chacun avec un numéro de modèle attribué ou une lettre, p.ex. 59 (billiard) 137 (dublin) etc. Lorsque vous arrivez aux modèles sablés (shell) il n’y a aucun numéro de modèle (ni de lettre) – seulement « exemple III » ou « exemple X ». Pourquoi ? Les photos montrent des formes qui ressemblent aux formes traditionnelles, mais qui sont si déformées, si ovalisées qu’on ne pouvait pas leur appliquer les références habituelles. Amusant ? Eh, je dois dire que j’adore ce genre de pipe. Ca leur donne du caractère. Mais il n’y avait pas vraiment de symétrie, et je pense que ça embêtait quelques uns des gars qui avaient à vendre ces pipes. Ils ne voulaient pas prendre le risque de voir des clients revenir les voir en disant quelque chose comme « ma Shell #59 ne ressemble pas du tout à ma Bruyère #59 et je voudrais l’échanger.«   


In the meantime the geezers who did the sandblasting became more adept at what they were doing; as a result bowls were less misshapen and more identifiable . Lest we forget- these were craftsmen, not folks pulled in off the street and put in front of a machine. They had pride in their work and were eager to deliver what the market desired. So I suppose that if folks really desired radically misshapen bowls they would have delivered such. That they didn’t shows other forces at work.   
Entre temps les vieux de la vieille qui faisaient le sablage maîtrisaient de mieux en mieux ce qu’ils faisaient, et par  conséquent les têtes étaient moins déformées et plus identifiables. Ne l’oublions pas, c’étaient des artisans, pas des types ramassés au coin de la rue et installés devant une machine. Ils étaient fier de leur boulot et désireux de répondre à la demande. Aussi je suppose que si des gens avaient voulu des têtes totalement déformées ils en auraient fournies. Ils mettaient suffisamment de cœur à l'ouvrage pour ça.   


Even in the early 20’s Dunhill was known all over the world. How? Through clever marketing. I tell you the guy was at least as good a marketer as he was an inventor, and here’s a prime example. During the 1st World War Dunhill would give away many many pipes, but only to officers in the British military. He would also post pipes on approval to this same group. Most readers of this article being American would probably ponder something like “well, that’s nice- but hardly relevant”. Wrong! In Great Britain during the 1st World War (and for some time after I believe) all officers came from the aristocracy. They didn’t have to earn commissions but were given them as birthright. So here we have Dunhill handing out his pipes (and his cigarettes) to the folks that will have money to spend once the war comes to an end. And the 1st World War being in fact a world war here we have these rich officers in places like France, Australia, Greece, New Zealand, Turkey, Canada, etc. showing off their fine new Dunhill pipes and establishing the name far and wide.   
Even in the early 20’s Dunhill was known all over the world. How? Through clever marketing. I tell you the guy was at least as good a marketer as he was an inventor, and here’s a prime example. During the 1st World War Dunhill would give away many many pipes, but only to officers in the British military. He would also post pipes on approval to this same group. Most readers of this article being American would probably ponder something like “well, that’s nice- but hardly relevant”. Wrong! In Great Britain during the 1st World War (and for some time after I believe) all officers came from the aristocracy. They didn’t have to earn commissions but were given them as birthright. So here we have Dunhill handing out his pipes (and his cigarettes) to the folks that will have money to spend once the war comes to an end. And the 1st World War being in fact a world war here we have these rich officers in places like France, Australia, Greece, New Zealand, Turkey, Canada, etc. showing off their fine new Dunhill pipes and establishing the name far and wide.   

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