Translations:Dunhill's Blends/2/fr: Difference between revisions

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L'après Guerre connut une augmentation majeure, ou pour dire mieux impressionnante, des tarifs. En 1951 les mélanges  "My Mixture" à 21/2 la livre avant guerre quadruplèrent pour atteindre 84/ (84 shillings) la livre, de la même façon les nouveaux "Aperitif", Early Morning Pipe” et “Nightcap”; “Durbar”, aussi bien que  “Ye Olde Signe” et “Super” passèrent à 89 shillings la livre et le "Royal Yacht" et le "Cuba" étaient à 96 shillings la livre.  A titre de comparaison l'augmentation du prix des pipes fut identique avec le tarif d'une Bruyere standard qui passait de 25 shillings avant Guerre jusqu'à 90 à 105 shillings en 1951. A partir de 1956 ces prix ont augmentés annuellement et à la fin de la décennie la plupart des blends, par exemple “My Mixture” blends, “Standard Mixture”, “Three Year Matured”, “London Mixture”, “Early Morning Pipe”, “Apéritif”, “Nightcap”, “Flake” et “Shell” étaient à 98 / (98 shillings) la livre, certains étant un peu plus chers, les "Durbar" et "Ye Olde Signe" étant à 104 shillings / livre et les "Royal Yacht et "Cuba" au sommet à 112 shillings la livre.
L'après Guerre connut une augmentation majeure, ou pour dire mieux impressionnante, des tarifs. En 1951 les mélanges  "My Mixture" à 21/2 la livre avant guerre quadruplèrent pour atteindre 84/ (84 shillings) la livre, de la même façon les nouveaux "Aperitif", Early Morning Pipe” et “Nightcap”; “Durbar”, aussi bien que  “Ye Olde Signe” et “Super” passèrent à 89 shillings la livre et le "Royal Yacht" et le "Cuba" étaient à 96 shillings la livre.  A titre de comparaison l'augmentation du prix des pipes fut identique avec le tarif d'une Bruyere standard qui passait de 25 shillings avant Guerre jusqu'à 90 à 105 shillings en 1951. A partir de 1956 ces prix ont augmentés annuellement et à la fin de la décennie la plupart des blends, par exemple “My Mixture” blends, “Standard Mixture”, “Three Year Matured”, “London Mixture”, “Early Morning Pipe”, “Apéritif”, “Nightcap”, “Flake” et “Shell” étaient à 98 / (98 shillings) la livre, certains étant un peu plus chers, les "Durbar" et "Ye Olde Signe" étant à 104 shillings / livre et les "Royal Yacht et "Cuba" au sommet à 112 shillings la livre.


Lorsqu'on se tourne vers la tarification américaine, il devient clair que l'augmentation considérable du prix des tabacs après -guerre en Angleterre était pour la plus grande part du fait du gouvernement Britannique. Aux Etats-Unis le tarif des tabacs Dunhill était resté remarquablement stable de la fin des années 20 à la Seconde Guerre Mondiale. Plus particulièrement au court de ce quart de siècle les “Standard Mixture”, “Three Year Matured”, “London Mixture” se vendaient 5 $ la livre; les mélanges My Mixture”, et “Prince of Wales” à 6 dollars la livre; les “Durbar”, “Ye Olde Signe”, “Harmony”, et “Super” se vendaient à 7 $ la livre et les “Royal Yacht” and “Cuba” se vendaient à  $10 la livre. Je manque de données concernant la tarification de l'immédiate après-guerre mais même en 1962 il y avait seulement eu une augmentation de 20% par rapport aux prix d'avant guerre avec les mélanges d'avant -guerre à 6 $ qui se vendaient 8 $ (“Aperitif”, “Early Morning Pipe” et “Nightcap” étaient également au même tarif); les mélanges à 7$ d'avant-guerre se vendaient pour 10$ en 1962; et les mélanges de première qualité d'avant-guerre à 10 dollars  la livre se vendaient à 12 dollars en 1962. le prix des pipes aux USA connut une hausse plus spectaculaire, bien que moindre qu'en Angleterre – avant-guerre une Bruyere standard coûtait 12$, en 1962 le prix était de 30 à 35 $. Il convient aussi de noter que par souci de cohérence j'ai toujours utilisé un " prix à la livre" mais il semble qu'après la Seconde Guerre mondiale, seuls les mélanges "My Mixture" aient continué à être proposés à la livre, tous les autres mélanges étant proposés en boîtes de deux ou quatre onces).
Lorsqu'on se tourne vers la tarification américaine, il devient clair que l'augmentation considérable du prix des tabacs après -guerre en Angleterre était pour la plus grande part du fait du gouvernement Britannique. Aux Etats-Unis le tarif des tabacs Dunhill était resté remarquablement stable de la fin des années 20 à la Seconde Guerre Mondiale. Plus particulièrement au court de ce quart de siècle les “Standard Mixture”, “Three Year Matured”, “London Mixture” se vendaient 5 $ la livre; les mélanges My Mixture”, et “Prince of Wales” à 6 dollars la livre; les “Durbar”, “Ye Olde Signe”, “Harmony”, et “Super” se vendaient à 7 $ la livre et les “Royal Yacht” and “Cuba” se vendaient à  $10 la livre. Je manque de données concernant la tarification de l'immédiate après-guerre mais même en 1962 il y avait seulement eu une augmentation de 20% par rapport aux prix d'avant guerre avec les mélanges d'avant -guerre à 6 $ qui se vendaient 8 $ (“Aperitif”, “Early Morning Pipe” et “Nightcap” étaient également au même tarif); les mélanges à 7$ d'avant-guerre se vendaient pour 10$ en 1962; et les mélanges de première qualité d'avant-guerre à 10 dollars  la livre se vendaient à 12 dollars en 1962. le prix des pipes aux USA connut une hausse plus spectaculaire, bien que moindre qu'en Angleterre – avant-guerre une Bruyere standard coûtait 12$, en 1962 le prix était de 30 à 35 $. Il convient aussi de noter que par souci de cohérence j'ai toujours utilisé un " prix à la livre" mais il semble qu'après la Seconde Guerre mondiale, seuls les mélanges "My Mixture" aient continué à être proposés à la livre, tous les autres mélanges étant proposés en boîtes de deux ou quatre onces.


À la fin des années 1950, le "Flake" (connu plus tard sous le nom de "Light Flake"), un pur Virginia pressé, fut lancé sur le marché, tout comme le "Negrohead" et le "Shell" ce dernier étant probablement une version rapidement renommée du premier, les deux semblent avoir été une forme émincée du "Twist"/"Negro Head Twist" d'avant la Seconde Guerre mondiale- à l'évidence, Dunhill dans cette période d'avant / d'après guerre était mal à l'aise pour nommer un style de mélange qui était en général nommé de façon plus crue par les autres blenders. En 1963 on lança un quatrième mélange, le "Rough Cut Virginia"  (Virginia grosse coupe), mais ce mélange, comme le “Negrohead” et “Shell”, fut proposé durant quelques années seulement. Les années 60 virent également la disparition du "Prince of Wales", du "Savory's Mixture", du "Three Year Matured" et, sans doute en conséquence de l'embargo américain, du "Cuba".
À la fin des années 1950, le "Flake" (connu plus tard sous le nom de "Light Flake"), un pur Virginia pressé, fut lancé sur le marché, tout comme le "Negrohead" et le "Shell" ce dernier étant probablement une version rapidement renommée du premier, les deux semblent avoir été une forme émincée du "Twist"/"Negro Head Twist" d'avant la Seconde Guerre mondiale- à l'évidence, Dunhill dans cette période d'avant / d'après guerre était mal à l'aise pour nommer un style de mélange qui était en général nommé de façon plus crue par les autres blenders. En 1963 on lança un quatrième mélange, le "Rough Cut Virginia"  (Virginia grosse coupe), mais ce mélange, comme le “Negrohead” et “Shell”, fut proposé durant quelques années seulement. Les années 60 virent également la disparition du "Prince of Wales", du "Savory's Mixture", du "Three Year Matured" et, sans doute en conséquence de l'embargo américain, du "Cuba".
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Bien que je ne l'ai jamais vu sur un catalogue, je possède également dans ma collection une boîte knife-lid/cutter-top (couvercle à couteau coulissant) de “My Lady’s Dunhill Mixture” qui semble dater du milieu des années 60.  Au fil des années Dunhill essaya au moins par trois fois de développer un marché pour les femmes fumeuses de  pipe. La première fois, ce fut au début des années 20 et bien que je ne connaisse pas de mélange qui ait été spécialement conçu à cet effet à l'époque, je possède une petite boite à tabac en laque du japon avec une étiquette Dunhill My Mixture # 50 qui semble dater de cette époque et des premiers efforts du marketing à destination des fumeuses. Le second effort commercial semble dater de la fin des années 30, mais je ne connais aucun tabac qui soit en lien avec cette campagne, bien qu'il puisse exister un lien avec le “My Mixture #950”, un blend dénicotinisé introduit en 1938. Une troisième tentative remonte aux années 50-60. Un catalogue de 1954 en met trois en lumière : le “My Lady’s” blend  #s 101, et les 102 and 103 “recommended by Mary Dunhill”- respectivement  un Virginia et deux mélanges orientaux. En plus, bien sûr, on doit ajouter le My Lady’s Dunhill Mixture” cité plus haut, sans numéro, (mélange de type inconnu) qui date du milieu des années 60.
Bien que je ne l'ai jamais vu sur un catalogue, je possède également dans ma collection une boîte knife-lid/cutter-top (couvercle à couteau coulissant) de “My Lady’s Dunhill Mixture” qui semble dater du milieu des années 60.  Au fil des années Dunhill essaya au moins par trois fois de développer un marché pour les femmes fumeuses de  pipe. La première fois, ce fut au début des années 20 et bien que je ne connaisse pas de mélange qui ait été spécialement conçu à cet effet à l'époque, je possède une petite boite à tabac en laque du japon avec une étiquette Dunhill My Mixture # 50 qui semble dater de cette époque et des premiers efforts du marketing à destination des fumeuses. Le second effort commercial semble dater de la fin des années 30, mais je ne connais aucun tabac qui soit en lien avec cette campagne, bien qu'il puisse exister un lien avec le “My Mixture #950”, un blend dénicotinisé introduit en 1938. Une troisième tentative remonte aux années 50-60. Un catalogue de 1954 en met trois en lumière : le “My Lady’s” blend  #s 101, et les 102 and 103 “recommended by Mary Dunhill”- respectivement  un Virginia et deux mélanges orientaux. En plus, bien sûr, on doit ajouter le My Lady’s Dunhill Mixture” cité plus haut, sans numéro, (mélange de type inconnu) qui date du milieu des années 60.


A la fin des années 60 et le début des années 70 on assista à un accroissement important mais temporaires des mélanges de marque proposés au catalogue, y compris des Orientaux, les “Mr. Alfred’s Own”, et l' “Aromatic”, trois Virginie : le “Baby’s Bottom Virginia”, le “Baby’s Bottom Flake” et le “Dark Flake”, une version plus forte du "Flake" qui fut renommée "“Light Flake”), un Virginie / Périque, le “Elizabethan”, un Cavendish, le “Golden Label" (également appelé  Gold Blend), un aromatique, le “Golden Hours”, et un Virginia vieilli, le “Virginia Ready Rubbed”. Mais la fin des années 70 et des années 80 vit aussi l'abandon d'un certain nombre de mélanges y compris l'“American Mixture”, l'“Apéritif”, tous les mélanges  Baby’s Bottom, le “Dark Flake”, le “Durbar” (ou “1066”), le “Mr. Alfred’s Own” et le “Ye Olde Signe”.
A la fin des années 60 et le début des années 70 on assista à un accroissement important mais temporaires des mélanges de marque proposés au catalogue, y compris des Orientaux, les “Mr. Alfred’s Own”, et l' “Aromatic”, trois Virginie : le “Baby’s Bottom Virginia”, le “Baby’s Bottom Flake” et le “Dark Flake”, une version plus forte du "Flake" qui fut renommée "“Light Flake”, un Virginie / Périque, le “Elizabethan”, un Cavendish, le “Golden Label" (également appelé  Gold Blend), un aromatique, le “Golden Hours”, et un Virginia vieilli, le “Virginia Ready Rubbed”. Mais la fin des années 70 et des années 80 vit aussi l'abandon d'un certain nombre de mélanges y compris l'“American Mixture”, l'“Apéritif”, tous les mélanges  Baby’s Bottom, le “Dark Flake”, le “Durbar” (ou “1066”), le “Mr. Alfred’s Own” et le “Ye Olde Signe”.


Le mélange Dunhill qui est resté le plus longtemps sur le marché ? Le “My Mixture #965”, "assemblé à l'origine pour E.A.Baxter, Esq." quelque part autour de 1910 et annoncé dans le catalogue de cette année là et la plupart de ceux qui suivront comme  "le mélange  le plus fin jamais produit", suivi par le “Royal Yacht”, lancé pour la première fois en 1912, le “Standard Mixture” (dans ses trois puissances de Latakia) introduit en 1921,  et le “London Mixture” lancé en 1928. Une sélection intéressante, fortement marqué aux extrêmes par les Latakia et Virginia vieillis, avec un milieu de gamme complètement absent, un milieu qui comprend des mélanges aussi appréciés, bien qu'abandonnés depuis les années 90, que les : ”Aperitif”, “Baby’s Bottom”, “Durbar”, “Mr. Alfred’s Own”, et “Three Year Matured”.
Le mélange Dunhill qui est resté le plus longtemps sur le marché ? Le “My Mixture #965”, "assemblé à l'origine pour E.A.Baxter, Esq." quelque part autour de 1910 et annoncé dans le catalogue de cette année là et la plupart de ceux qui suivront comme  "le mélange  le plus fin jamais produit", suivi par le “Royal Yacht”, lancé pour la première fois en 1912, le “Standard Mixture” (dans ses trois puissances de Latakia) introduit en 1921,  et le “London Mixture” lancé en 1928. Une sélection intéressante, fortement marqué aux extrêmes par les Latakia et Virginia vieillis, avec un milieu de gamme complètement absent, un milieu qui comprend des mélanges aussi appréciés, bien qu'abandonnés depuis les années 90, que les : ”Aperitif”, “Baby’s Bottom”, “Durbar”, “Mr. Alfred’s Own”, et “Three Year Matured”.
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Dans le même temps Dunhill était en train de passer du statut de simple fournisseur d'articles pour fumeur à celui de membre d'un conglomérat d'entreprises de détail, dont l'un des membres était Murray d' Irlande du Nord, lui-même important blender de tabac pour pipes. Le regroupement en 1981 de la plupart des mélanges de tabac chez Murray était une évidente rationalisation (en particulier, le transfert chez Murray comprenait tous les mélanges de marque y compris le “My Mixture #965). Cependant, bien que Dunhill et Murray aient été tous deux des blenders, il y avait des différences significatives. Etant en Irlande du Nord, Murray était soumis à des lois d'assemblages moins contraignantes que Dunhill. Plus important, Murrays s'orientait vers les assemblages en quantité, en utilisant une variété moindre de feuilles pour fabriquer des blends de moindre complexité et avec des différences de vieillissement significatives à toutes les étapes. Une des conséquences immédiates fut que les mélanges Dunhill de Murray ne "puaient "pas à l'ouverture, ceci reflétant probablement une forte réduction des processus de maturation traditionnels de Dunhill. Je soupçonne qu'une autre conséquence fut que certains mélanges Dunhill de marque, trop complexes à produire de façon rentable, furent abandonnés. Dans tous les cas l'effet produit a été que non seulement des mélanges furent abandonnés mais aussi qu'il y eut des changements significatifs dans les assemblages conservés, dans certains cas dus sans doute aux changements de recette, par ex substitution de latakia Chypriote au Latakia syrien, d'autres fois du fait de changements de techniques d'assemblages, et dans tous les cas du fait d'un vieillissement nettement moins long. En toute honnêteté les problèmes d'approvisionnement en feuilles de tabac et les réalités économiques auraient probablement mené au moins à certains de ces résultats même si les mélanges de marque de Dunhill n'avaient pas été transférés à Murray. Je soupçonne par exemple qu'au moment du transfert de 1981, Dunhill n'avait plus que très peu de feuilles de tabac vieillies en sa possession.
Dans le même temps Dunhill était en train de passer du statut de simple fournisseur d'articles pour fumeur à celui de membre d'un conglomérat d'entreprises de détail, dont l'un des membres était Murray d' Irlande du Nord, lui-même important blender de tabac pour pipes. Le regroupement en 1981 de la plupart des mélanges de tabac chez Murray était une évidente rationalisation (en particulier, le transfert chez Murray comprenait tous les mélanges de marque y compris le “My Mixture #965). Cependant, bien que Dunhill et Murray aient été tous deux des blenders, il y avait des différences significatives. Etant en Irlande du Nord, Murray était soumis à des lois d'assemblages moins contraignantes que Dunhill. Plus important, Murrays s'orientait vers les assemblages en quantité, en utilisant une variété moindre de feuilles pour fabriquer des blends de moindre complexité et avec des différences de vieillissement significatives à toutes les étapes. Une des conséquences immédiates fut que les mélanges Dunhill de Murray ne "puaient "pas à l'ouverture, ceci reflétant probablement une forte réduction des processus de maturation traditionnels de Dunhill. Je soupçonne qu'une autre conséquence fut que certains mélanges Dunhill de marque, trop complexes à produire de façon rentable, furent abandonnés. Dans tous les cas l'effet produit a été que non seulement des mélanges furent abandonnés mais aussi qu'il y eut des changements significatifs dans les assemblages conservés, dans certains cas dus sans doute aux changements de recette, par ex substitution de latakia Chypriote au Latakia syrien, d'autres fois du fait de changements de techniques d'assemblages, et dans tous les cas du fait d'un vieillissement nettement moins long. En toute honnêteté les problèmes d'approvisionnement en feuilles de tabac et les réalités économiques auraient probablement mené au moins à certains de ces résultats même si les mélanges de marque de Dunhill n'avaient pas été transférés à Murray. Je soupçonne par exemple qu'au moment du transfert de 1981, Dunhill n'avait plus que très peu de feuilles de tabac vieillies en sa possession.


On doit noter une exception au transfert de l'assemblage en 1981. La boutique Dunhill de Duke Street a continué à proposer des mélanges à la demande durant les deux décennies suivantes, et au titre de cette continuité, un petit assembleur de Londres je soupçonne que c'était en association avec Dunhill) a continué à fabriquer certains mélanges My Mixture disponibles seulement dans la boutique de Duke Street. Bien qu'un bon nombre de mélanges "My Mixture" de qualité nettement supérieure restent heureusement disponibles aujourd'hui dans la boutique Dunhill, et uniquement dans cette boutique, avec l'arrivée du nouveau siècle, tout assemblage à Londres a cessé, et tous les mélanges Dunhill, qu'il s'agisse des marques ou des  "My mixture" sont désormais fabriqués par Murray. Pour pallier aux appels inévitables, je fournis également l'information suivante : le numéro de la boutique Londonienne de Duke Street depuis les Etats Unis est le 011 4420 7290 8600. Demandez Mr Burrows; Vous pouvez sinon envoyer un email à Mr Burrows à > Marc.Burrows@alfreddunhill.co.uk < qui pourra vous fournir une liste des mélanges disponibles. En fonction  de la quantité de boîtes commandées, les frais d'envoi, en raison de la différence entre les taxes britanniques non perçues et le coût d'expédition, peuvent être légèrement différents de ce que vous pourriez payer au Royaume Uni.
On doit noter une exception au transfert de l'assemblage en 1981. La boutique Dunhill de Duke Street a continué à proposer des mélanges à la demande durant les deux décennies suivantes, et au titre de cette continuité, un petit assembleur de Londres je soupçonne que c'était en association avec Dunhill a continué à fabriquer certains mélanges My Mixture disponibles seulement dans la boutique de Duke Street. Bien qu'un bon nombre de mélanges "My Mixture" de qualité nettement supérieure restent heureusement disponibles aujourd'hui dans la boutique Dunhill, et uniquement dans cette boutique, avec l'arrivée du nouveau siècle, tout assemblage à Londres a cessé, et tous les mélanges Dunhill, qu'il s'agisse des marques ou des  "My mixture" sont désormais fabriqués par Murray. Pour pallier aux appels inévitables, je fournis également l'information suivante : le numéro de la boutique Londonienne de Duke Street depuis les Etats Unis est le 011 4420 7290 8600. Demandez Mr Burrows; Vous pouvez sinon envoyer un email à Mr Burrows à > Marc.Burrows@alfreddunhill.co.uk < qui pourra vous fournir une liste des mélanges disponibles. En fonction  de la quantité de boîtes commandées, les frais d'envoi, en raison de la différence entre les taxes britanniques non perçues et le coût d'expédition, peuvent être légèrement différents de ce que vous pourriez payer au Royaume Uni.


Aujourd'hui c'est un lieu commun parmi les fumeurs de pipe qui fument à la fois d'anciennes et d'actuelles boites de tabac Dunhill de dire que les mélanges disponibles actuellement ont évolué et tout simplement ne sont plus les mêmes que dans le passé. Bien sûr ce point de vue peut provenir du fait que dans un cas on a plusieurs décennies de vieillissement supplémentaire en boîte alors que dans l'autre la boite provient juste de l'étagère de la boutique. Mais je ne doute pas que dans la plupart des cas les blends plus récents représentent quand même bien une évolution, le travail des blenders qualifiés, cherchant à retrouver l'esprit des anciens mélanges, se heurte à la nécessité d'utiliser des feuilles de tabac différentes manquant de maturité.
Aujourd'hui c'est un lieu commun parmi les fumeurs de pipe qui fument à la fois d'anciennes et d'actuelles boites de tabac Dunhill de dire que les mélanges disponibles actuellement ont évolué et tout simplement ne sont plus les mêmes que dans le passé. Bien sûr ce point de vue peut provenir du fait que dans un cas on a plusieurs décennies de vieillissement supplémentaire en boîte alors que dans l'autre la boite provient juste de l'étagère de la boutique. Mais je ne doute pas que dans la plupart des cas les blends plus récents représentent quand même bien une évolution, le travail des blenders qualifiés, cherchant à retrouver l'esprit des anciens mélanges, se heurte à la nécessité d'utiliser des feuilles de tabac différentes manquant de maturité.
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Le modèle ‘coin twist’ fut introduit au milieu des années 60 et devint l'unique format à partir de 1970. A l'origine, ces boites étaient proposées en contenants de deux et quatre onces, (57 et 113 grammes) de mêmes dimensions que les  boîtes ‘knife-lid’ qu'elles remplaçaient. Toutefois les vieilles étiquettes en papier furent abandonnées avec les nouvelles ‘coin twists’ qui avaient un couvercle peint et les côtés nus. Les années 1970 virent les débuts de l'intégration à la CEE avec de rares boites de 25, 50 et 100 g qui furent proposées à l'exportation vers le milieu de la décennie. A partir de la fin de la décennie Dunhill passa à des boîtes de 50 et 100g, peut être incité par le fait que le contenu de ces boîtes utilisant le système métrique était plus léger de 10 % que les précédentes, c.a.d. que 100 grammes équivalent à 3,53 onces et non 4. Bien entendu  il n'y eut pas de réduction de prix équivalente. Ces boîtes de la fin de 1970 étaient marquées à la fois en grammes et en onces, au début avec une équivalence exacte en onces, par ex 3,53 onces mais à partir de 1980, on arrondit à 100 grammes / 3 ½ onces.
Le modèle ‘coin twist’ fut introduit au milieu des années 60 et devint l'unique format à partir de 1970. A l'origine, ces boites étaient proposées en contenants de deux et quatre onces, (57 et 113 grammes) de mêmes dimensions que les  boîtes ‘knife-lid’ qu'elles remplaçaient. Toutefois les vieilles étiquettes en papier furent abandonnées avec les nouvelles ‘coin twists’ qui avaient un couvercle peint et les côtés nus. Les années 1970 virent les débuts de l'intégration à la CEE avec de rares boites de 25, 50 et 100 g qui furent proposées à l'exportation vers le milieu de la décennie. A partir de la fin de la décennie Dunhill passa à des boîtes de 50 et 100g, peut être incité par le fait que le contenu de ces boîtes utilisant le système métrique était plus léger de 10 % que les précédentes, c.a.d. que 100 grammes équivalent à 3,53 onces et non 4. Bien entendu  il n'y eut pas de réduction de prix équivalente. Ces boîtes de la fin de 1970 étaient marquées à la fois en grammes et en onces, au début avec une équivalence exacte en onces, par ex 3,53 onces mais à partir de 1980, on arrondit à 100 grammes / 3 ½ onces.


Comme expliqué plus haut, en 1981 la fabrication de tabac fut globalement transférée à Murray en Irlande du Nord, et avec ce transfert il y eut un changement d'aspect des boîtes. Au départ, on utilisait une boîte ‘coin-twist’ avec une étiquette papier collée sur le couvercle, et pour la première fois le pays d'origine identifié comme étant le Royaume Uni (“United Kingdom”).  J'ai également vu quelques boites avec étiquettes en papier avec le pays d'origine marqué en tant qu'Angleterre ("England"), suggérant soit que de telles boîtes étaient les dernières productions "maison" de Dunhill, soit que la rumeur était avérée selon laquelle pendant une courte période certains mélanges ont été confiés à Mc Connell, un autre blender anglais). En plus la boîte de 100 g / 3/1/2 onces devint plus basse et plus large, 1 ½” x 4 7/8” (3,8 x 12,4 cm) -parfois connue comme la boîte "pancake"-. En peu de temps cependant, toujours au début des années 1980, des boîtes à couvercle "peint" furent réintroduites pour la production des Murray, le poids n'étant généralement indiqué qu'en grammes et généralement suivi d'un "e" (une référence au marché commun) et le pays d'origine étant uniformément identifié comme étant "le Royaume-Uni" (“the United Kingdom”)..
Comme expliqué plus haut, en 1981 la fabrication de tabac fut globalement transférée à Murray en Irlande du Nord, et avec ce transfert il y eut un changement d'aspect des boîtes. Au départ, on utilisait une boîte ‘coin-twist’ avec une étiquette papier collée sur le couvercle, et pour la première fois le pays d'origine identifié comme étant le Royaume Uni (“United Kingdom”).  J'ai également vu quelques boites avec étiquettes en papier avec le pays d'origine marqué en tant qu'Angleterre ("England"), suggérant soit que de telles boîtes étaient les dernières productions "maison" de Dunhill, soit que la rumeur était avérée selon laquelle pendant une courte période certains mélanges ont été confiés à Mc Connell, un autre blender anglais. En plus la boîte de 100 g / 3/1/2 onces devint plus basse et plus large, 1 ½” x 4 7/8” (3,8 x 12,4 cm) -parfois connue comme la boîte "pancake"-. En peu de temps cependant, toujours au début des années 1980, des boîtes à couvercle "peint" furent réintroduites pour la production des Murray, le poids n'étant généralement indiqué qu'en grammes et généralement suivi d'un "e" (une référence au marché commun) et le pays d'origine étant uniformément identifié comme étant "le Royaume-Uni" (“the United Kingdom”)..


Dater les boîtes Dunhill est assez facile. Les limites de dates sont bien sûr définies par le blend et le type de boîte en question, par exemple un “Royal Yacht”  en boîte ‘knife-lid’ peut dater de 1912 à nos jours du fait du blend mais comme par hypothèse notre boîte  est une ‘knife-lid’ (couvercle à couteau coulissant), ces limites  peuvent  encore  être ramenées de 1917 à 1970. Mais les informations figurant sur l'étiquette permettent toujours  d'obtenir plus d'informations.
Dater les boîtes Dunhill est assez facile. Les limites de dates sont bien sûr définies par le blend et le type de boîte en question, par exemple un “Royal Yacht”  en boîte ‘knife-lid’ peut dater de 1912 à nos jours du fait du blend mais comme par hypothèse notre boîte  est une ‘knife-lid’ (couvercle à couteau coulissant), ces limites  peuvent  encore  être ramenées de 1917 à 1970. Mais les informations figurant sur l'étiquette permettent toujours  d'obtenir plus d'informations.

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