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L'information qui suit est du domaine public. Richard fut un ancien maître de la Worshipful Company of Tobacco Pipe Makers and Tobacco Blenders (Honorable Compagnie des fabricants de pipes et de Tabac), membre honoraire de l'Académie Internationale de la Pipe, et "Fumeur de l'Année 2002" du British Pipesmokers' Council (Conseil des Fumeurs de Pipes Britanniques). C'était un philanthrope, qui subventionnait la Alfred Dunhill Links Foundation, un organisme de charité qui lève des fonds pour de nobles causes, y compris la recherche sur le cancer de la prostate. C'était un innovateur, source d'inspiration pour divers ensembles de pipes tels "companions" ou ""Seven-Day", des évènements spéciaux ou des pièces uniques telle la pipe Tour Eiffel de 3,5 M$, bordée d'or, de diamants, saphirs et rubis. Il a imaginé la Confrérie du White Spot (Fellowship of White Spot) un bulletin d'information gratuit sur l'histoire et le patrimoine de la pipe Dunhill. | L'information qui suit est du domaine public. Richard fut un ancien maître de la Worshipful Company of Tobacco Pipe Makers and Tobacco Blenders (Honorable Compagnie des fabricants de pipes et de Tabac), membre honoraire de l'Académie Internationale de la Pipe, et "Fumeur de l'Année 2002" du British Pipesmokers' Council (Conseil des Fumeurs de Pipes Britanniques). C'était un philanthrope, qui subventionnait la Alfred Dunhill Links Foundation, un organisme de charité qui lève des fonds pour de nobles causes, y compris la recherche sur le cancer de la prostate. C'était un innovateur, source d'inspiration pour divers ensembles de pipes tels "companions" ou ""Seven-Day", des évènements spéciaux ou des pièces uniques telle la pipe Tour Eiffel de 3,5 M$, bordée d'or, de diamants, saphirs et rubis. Il a imaginé la Confrérie du White Spot (Fellowship of White Spot) un bulletin d'information gratuit sur l'histoire et le patrimoine de la pipe Dunhill. | ||
Mais j'ai connu Richard Dunhill en tant qu'homme, pas en tant que magnat de l'industrie. Mes rapports avec les Dunhill ont commencés à la fin des années 60 alors que j'étais en Argentine. J'avais reçu un cadeau inespéré, une copie dédicacée de la première réimpression du Pipe Book : "Au major Benjamin Rapaport, avec mes sincères salutations, Alfred [H.] Dunhill.” Alors que j'étais à Londres en 1982, j'ai demandé une audience à Richard afin de lui rendre la pareille avec une copie de mon livre, "A Complete Guide to Collecting Antique Pipes", et, égoïstement, pour en apprendre davantage sur la grande collection particulière de pipes anciennes et de livres sur le tabac dont j'avais eu connaissance par mes lectures. (Dix ans après, Richard devait réitérer avec une copie de " Alfred Dunhill, One Hundred Years and More"). Ce geste, et le fait que son épouse était argentine alors que j'avais rencontré la mienne à Buenos Aires, acheva de rompre la glace. Il était attachant, modeste et chaleureux dans notre discussion à bâtons rompus. Je me souviens encore de sa vision de l'art de fumer : "Le tabac c'est comme le sel. L'excès vous tue, le manque ne vous vaut rien, et la bonne mesure est bénéfique". J'appris que ses passions étaient le jardinage et le backgammon, et qu''il nourrissait un profond intérêt pour l'histoire de la pipe sous toutes ses formes, ce que son grand père avait initié dans les années 20 : réunir une exceptionnelle collection d'ustensiles à fumer, et une bibliothèque impressionnante de brochures des tout débuts, de traités, et de livres sur le tabac. Il assistait souvent aux ventes aux enchères londoniennes pour saisir l'occasion d'avoir une pipe ancienne à ajouter à la collection. | |||
In January 2000, at Richard’s request, I visited again to conduct a valuation of the tobacco library. When I asked why, he said that the books and pipes were eventually to be deaccessioned, a decision, I believe, of the holding company, Compagnie Financière Richemont S.A. This announcement was a slight to Richard who had a personal—and a family—stake in the care and feeding of both collections, to be saved, not salvaged. On May 12, 2004, Christie’s, South Kensington, conducted the auction that dispersed everything excluding company archives. | In January 2000, at Richard’s request, I visited again to conduct a valuation of the tobacco library. When I asked why, he said that the books and pipes were eventually to be deaccessioned, a decision, I believe, of the holding company, Compagnie Financière Richemont S.A. This announcement was a slight to Richard who had a personal—and a family—stake in the care and feeding of both collections, to be saved, not salvaged. On May 12, 2004, Christie’s, South Kensington, conducted the auction that dispersed everything excluding company archives. |